Mais plus de quoi ? Nul ne le sait, encore, même si le Figaro Magazine nous apprend cette incroyable déflation dans la facture des voeux du ministre de la Défense, passée de 120.000 à 7.000 euros. En cause, des voeux par internet et l'annulation des traditionnelles cérémonies et réceptions.
Le + du Mamouth :
Même s'ils constituent une innovation louable permettant de toucher un plus large public, les voeux internet aux Armées sont restés -légitimement me semble-t-il- en travers de quelques gorges. La casting retenu ne faisait aucune place aux marins, et ne faisait figurer qu'une seule aviatrice et un gendarme. De surcroît, et comme la séquence présidentielle suivante, celle du président, elle focalise sur l'Afghanistan. Le théâtre le plus exigeant (ce blog l'explique assez, jour après jour), à l'origine de 11 des 21 morts de 2009, mais n'engageant encore que 37,5% des effectifs.
Si, pour le coup, les autres théâtres n'ont aucune importance, pourquoi, dans ce cas, ne pas les avoir déjà démontés depuis très longtemps : les troupes françaises en Afghanistan auraient été, dans ce cas, plus vite équipées, renforcées et... remerciées. Car, finalement, c'est l'intention qui compte.