L’EMA a décidé de suspendre ses embeds de journalistes, sans limitation de durée et de média, a-t-on appris ces derniers jours. L’EMA vient de nous le confirmer, à l’instant. « Il n’a y pas eu d’accueil de journalistes après le passage du ministre » explique-t-on, même si, plusieurs journalistes, comme ceux de l’AFP et plusieurs télévisions ont pu, en fait, demeurer sur place jusqu’à ces derniers jours.
On explique par ailleurs que l’on a ainsi souhaité "limiter la charge" pesant sur les opérations, la recherche des deux journalistes de France 3 absorbant déjà un grand nombre d’efforts.
D’aucuns y voient une forme de zèle à appliquer des consignes, après le mécontentement de l’Elysée.
L’Elysée a fait savoir, ces derniers jours, sa colère devant les risques pris par les journalistes de France 3, désormais reportés sur les militaires qui les recherchent. Tout en remarquant également que des journalistes spécialisés seraient plus adaptés à la couvertures des opérations en Afghanistan.
Le post scriptum de 15 heures :
L'EMA est revenu sur ses déclarations de ce matin, il y a quelques minutes. Il est encore possible, apprend-on, de couvrir l'actualité des troupes français à Kaboul (Kandahar n'est pas cité), l'interdiction d'embed ne portant que sur le triangle Tora-Nijrab-Tagab, et, vraisemblablement, les deux OMLT de RC-S. Tout le monde aura noté qu'il n'y a plus la moindre troupe à Kaboul, depuis plus de deux mois.