lundi 2 novembre 2009

Réserviste, ce soldat inconnu

En l'espace de deux ans seulement, la renommée de la réserve dans la population a dégringolé de 21 points. C'est un sondage commandé par la DICOD qui nous l'affirme : 60% des Français connaissaient l'existence de la réserve en 2007, mais ils n'étaient plus que 39% deux ans plus tard (avril 2007) relève la lettre TTU de la semaine dernière.
A cela moult éléments, en voici quelques uns : une succession de titulaires au poste de SEDAC, un manque d'attractivité des ESR, avec trop peu de postes à pourvoir en opex, là où les qualifications des réservistes feraient pourtant merveille. Ce qui entre donc en contradiction avec certains discours, celui du CEMAT, qui affirme avoir besoin de réservistes. Or, on peut réellement parler de cens caché, certains postes n'étant pas mis sur la table, ou voient se multiplier les obstacles, afin de préserver les rentes de situation de certains.
Enfin, disons-le, dès que l'on parle de baisse de notoriété, on s'interroge soit sur les médias, soit sur les services devant concourrir à cette même notoriété. Disons-le clairement, la réserve souffre un déficit croissant de communication sur les possibilités offertes. J'en prends pour preuve la difficulté à médiatiser la dernière journée du réserviste. Et les réticences -un comble- à populariser les référents positifs -il y en a- en opex, mais pas seulement. Rien d'étonnant, donc.
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