Si l'on en croit le dernier Gend'Info -il n'y avait rien de plus précis aujourd'hui-, un peu moins de 200 gendarmes sont déployés en opex actuellement sur deux théâtres principaux (1) : la Côte d'Ivoire et le Kosovo. La première regroupe encore deux EGM, le 13/1 et le 43/7 (87 personnels en tout) ainsi qu'un petit état-major, tandis que le deuxième mobilise 83 militaires des 13/1, 43/7 et 21/9.
Au Kosovo opèrent peut-être encore quelques éléments du GIGN, où le groupe a contribué, sous pilotage italien, à la mise sur pied d'un groupe d'intervention autochtone. C'est notamment à Mitrovica, devant et sur le pont, que les gendarmes mobiles ont pu démontrer leurs savoir-faires, à plusieurs reprises.
On le sait, en Côte d'Ivoire, les gendarmes mobiles ont forgé une partie de leur légende, au plus fort des crises à répétition qui ont secoué ce pays depuis 2002. L'EPIGN avait, pour sa part, préservé l'ambassade de très gros soucis.
Lors de ces deux engagements, l'armée de Terre avait vu l'évolution nécessaire de sa formation au contrôle de foule : ce sont les GM qui l'avaient formée (et la forment encore).
La formation prodiguée aux gendarmes par l'armée de Terre est donc, en quelque sorte, un retour de balancier.
(1) des gendarmes sont également déployés en Haïti, sous mandat de l'ONU.