Six sociétés françaises ont répondu à un appel à informations (RFI) de la DCMAT (Direction centrale du matériel de l'armée de Terre) pour démilitariser les 22.000 roquettes M26 des LRM français, rendues inutilisables par l'accord d'Oslo (septembre 2009). Ces six entreprises sont à trouver parmi un panel composite qui comprenait à l'origine DCNS, Astrium, Alsetex, SNPE, Sotradex, Nexter, Roxel, Thales, et MBDA, réunies le 3 septembre dernier par la DCMAT. MBDA a confirmé aujourd'hui avoir répondu au RFI.
L'administration va dépouiller les propositions, et juger si les montants en jeu, et les solutions techniques sont conformes à la volonté de la France de développer une filière nationale de démantèlement d'armement.
Un appel d'offres pourrait être émis en fin d'année, avec une notification en milieu d'année 2010. Le temps presse, puisque en mai 2017, toutes les armes à sous-munitions devront avoir disparu des arsenaux des signataires de l'accord d'Oslo.