Plus que jamais, un catalogue en grandeur nature et à ciel ouvert. Au salon du Bourget, le chaland pourra trouver, sur le tarmac du ministère, deux Rafale, Air et Marine, un Tigre posé sur des tapis Deschamps, un Caracal du DAOS, un Mirage 2000 de la base de Cazaux du centre d’essais en vol, ainsi qu’un drone SDTI et son shelter d’exploitation. Le ministère sort également les gros moyens pour guider ses bons clients, avérés ou potentiels, ainsi que les passants, puisque pas moins de 110 personnels de première ligne (sans compter une cohorte de chauffeurs pour les transporter) seront mobilisés dans la manœuvre.
La DGA puise aussi dans ses cartons, n’hésitant pas à mettre en avant ses propres atouts. Ainsi, alors qu’EADS n’était pas certain de pouvoir communiquer sur le M-51 (voire même seulement en exposer une maquette) qu’il conçoit et produit, la DGA, elle, offrira au passant au moins deux éclairages sur ce programme stratégique, notamment à travers les capacités du centre d’assemblage et d’essais des propulseurs et engins (CAEPE) de Saint-Médard en Jalles (Gironde). Une structure dont les effectifs sont appelés à fondre, dans les mois qui viennent.
La Délégation laboure aussi la thématique spatiale (dans laquelle l’industrie français a de sérieux atouts) avec la présentation des premières images du système satellitaire Spirale, la présentation du radar de surveillance de l’espace Graves, et des visuels sur le système de surveillance et d’observation (SSO) et Musis, solution européenne chère, on le sait, à Hervé Morin.
Enfin, elle dévoilera aussi quelques éléments sur un de ses deux raisons d’être, l’anticipation de l’avenir, à travers des plans d’étude amont (PEA). Notamment un consacré à la gestion du stress et du sommeil en opérations : un sujet très actuel, et pas qu’en Afghanistan.