dimanche 6 juin 2010

Afghanistan : la gendarmerie met le paquet

Alors qu'elle a discrètement réduit ses effectifs en Afghanistan, la gendarmerie nationale augmente, parallèlement, son champ d'action en Afghanistan : d'une part, avec un changement de braquet à Mazar-e-Sharif, d'autre part avec l'ouverture prochaine d'un centre de formation en Wardak, évoqué (d'ailleurs incorrectement) par ce blog.
L'école de l'ANCOP (police d'ordre public), animée par la gendarmerie, à Mazar-e-Sharif, voit son effectif de stagiaires démultiplié, à compter du mois de juin, avec 750 gendarmes afghans, officiers et sous-officiers compris.
Parallèlement, un colonel de gendarmerie "particulièrement expérimenté" est aussi conseiller du général commandant l'ANCOP, depuis un mois.
30 formateurs de la gendarmerie devraient rester, au final, pour oeuvrer dans cette école de formation initiale fort utile, alors qu'un centre national de formation de la police va voir le jour en Wardak. Sa mise en place commence à l'été, pour une ouverture en septembre. Il devra pouvoir accueillir 500 stagiaires simultanément.
Ce nouveau centre est implanté à 75 km de Kaboul, dans le district de Nerkh.
Au final, le dispositif de la gendarmerie en Afghanistan ne comptera "que" 200 gendarmes environ (dont 7 prévôts et 6 sous statut EUPOL), à l'issue du renforcement de 40 hommes, prévu par le centre en Wardak.
Les relèves de POMLT sont quant à elles achevées. Chauny et Satory ont été relevées par Rennes et Pontivy. Malgré un environnement particulièrement risqué, ce premier mandat n'a pas connu le moindre blessé. Il faut sans doute y voir, notamment, le résultat d'un matériel particulièrement moderne, d'une formation poussée et de l'expérience des personnels engagés.
La prochaine relève, fournie par des escadrons de gendarmerie mobiles basés à Saint-Etienne de Remiremont et Selestat doit commencer sa formation le mois prochain.