Le président de la République sera jeudi matin sur le porte-avions Charles-de-Gaulle. Ce projet de déplacement était dans l'air depuis une quinzaine de jours mais n'a été affermi que ces dernières 48 heures. On ignore si le chef des armées entend faire des annonces, heureuses (deuxième porte-avions) pour la marine, ou malheureuses pour les armées (la rigueur arrive).
Sans qu'il ne faille, évidemment, y voir le moindre symbole, l'Elysée a annoncé aux journalistes qu'eux aussi devront se serrer la ceinture, et qu'un pool (seuls quelques journalistes sont acceptés pour suivre la visite, et doivent céder leurs images) sera constitué, du fait des difficultés pour rallier le bord. Une illustration de plus qu'en matière d'aéromobilité, on commence vraiment à toucher le fond.