Ce n'est pas Hervé Morin qui avait été invité à dîner, le 14 avril, par le général Stanley Mc Chrystal, comme semble le penser Le Monde dans un article, ce matin (intitulé Le faux pas) mais Edouard Guillaud, CEMA. Ce dîner figure parmi les anecdotes citées par Rolling Stone dans le portrait de l'ex-COMISAF, qui a conduit à sa perte (1).
Le ministère de la Défense vient de me préciser qu'Hervé Morin n'avait pas vocation à dîner avec le COMISAF puisque ce genre de dîner n'est pas protocolairement possible.
Le séjour parisien du COMISAF s'est bien conclu par un dîner, avec les personnes qu'il avait croisées à Paris, dont le CEMA français. Un simple rendez-vous était bien prévu avec Hervé Morin, mais il n'avait pu se tenir. Le ministre français s'était rendu à l'ambassade de Pologne, et le COMISAF avait, lui, ravivé la flamme, ce jour-là.
(1) il est évident qu'un tel limogeage ne risque pas de rendre les généraux de Kaboul dytirambiques avec la presse.