Les légionnaires de la 13e DBLE ont expérimenté l'apport de quatre capteurs. En fond de tableau, l'Afghanistan, mais pas seulement. Créatifs, les légionnaires ont ouvert aussi de nouveaux horizons à ces produits, sous l'oeil captivé des ingénieurs de Thales (crédit : Jean-Marc Tanguy)
En fouillant les innombrables recoins de ce blog, et du magazine RAIDS, je suis tombé sur les solutions proposées, depuis plusieurs mois, par les industriels, dans le cadre de la force protection. Je me limiterai à l'offre française, dont la popularisation suffira à m'occuper à plusieurs reprises, cette semaine. On trouve par exemple ce radar GA10, proposé par Thales, il y a plus d'un an, apparemment sans succès.L'électronicien n'a pu "que" placer, début 2010, des systèmes Margot 5000, qui effectuent des surveillances autour des FOB, et vraisemblablement, vu la quantité commandée, des COP.
J'avais, dans un récent numéro de RAIDS, pu expliquer comment l'EMA avait, au printemps, monté une expérimentation-express permettant d'enrichir cette même protection. C'est encore Thales qui avait raflé la mise (600.000 euros seulement), en faisant tester aux légionnaires de la 13e DBLE le système de surveillance périmétrique Sentinel, le radar BOR-A, le drone Spy Arrow et un intercepteur de signaux TRC6200. Les résultats ont été particulièrement probants, notamment dans un scénario de protection de FOB, grâce à la fusion de la production de ces capteurs, qui rend imparable la détection.
Le but de cette expérimentation-là n'était pas d'acheter des matériels, mais de bien comprendre l'apport de ces capteurs au plus bas niveau tactique (SGTIA).