Elle s'appelle "unité de protection de l'ilôt Saint-Germain" (UPISG) et est désormais totalement opérationnelle, et totalement interarmisée, depuis le 1er juin. 27 terriens, 17 marins, et 17 aviateurs constituent le volet kaki de cette mission de filtrage, tandis que 61 gendarmes de l'Air oeuvrent aussi désormais en supervision, et en patrouilles périphériques.
Après une période de flottement, évoquée par ce blog, la sécurité a donc été totalement reprise en mains dans l'ilôt qui héberge, notamment, la quasi-totalité de l'état-major des armées (EMA).
Les militaires des trois armées sont affectés pour un an, et c'est le patron de l'UPISG, un commandant de l'armée de l'air, fusco d'origine, qui les note. Cette mission de filtrage ré-internalisée, la fonction d'accueil est, elle, par contre désormais externalisée à des hôtesses, dont c'est le métier.
Un cas pratique, en quelque sorte, de la nécessité de bien placer le curseur, dans le débat qui anime le ministère, mais aussi l'EMA, en matière d'externalisations, et qui devrait plus que rebondir, avec les nouvelles économies à générer.