La DGA va mettre en place une cellule dédiée aux retex, sur laquelle les industriels pourront se "pluguer" afin de bénéficier de l'information la plus récente (même si elle doit rester la moins sensible possible). C'est une vieille revendication de Christian Mons, président du GICAT, qui aboutit enfin, et qui a reçu une large écho favorable, particulièrement chez les plateformistes terrestres, déjà grands adeptes de l'adaptation réactive, que j'ai croisé à Eurosatory.
Le président du GICAT avait encore pesté, lors des dernières rencontres de l'armée de terre, organisées par Défense et Stratégie, contre un système bloqué par le secret, qui laissait peu de visibilité aux industriels, sous des prétextes parfois fallacieux. Les comités techniques n'arrivant pas non plus à diffuser une information toujours suffisamment riche pour permettre à l'industrie d'améliorer ses produits, ou en développer des nouveaux.
Evidemment, les industriels étrangers fournissant l'armée française, vraisemblablement exclus du système, risquent de pousser quelques cris d'offraie, mais a-t-on vu la réciproque...
En sus de cette cellule, la DGA continue à nourrir son expertise technique en Afghanistan, avec l'envoi d'ingénieurs en opex, comme ce blog a déjà pu le signaler (1). Un des membres de l'équipe de marque VBCI doit notamment rallier l'Afghanistan, à l'automne : la STAT y est déjà...
(1) sauf erreur, la première avait été une ingénieuse du CEV, envoyée résoudre quelques soucis de transmissions sur le Rafale.