Un premier Caracal de l'escadrille spéciale d'hélicoptères (ESH) de Cazaux va bien migrer à l'été à Pau, au sein du 4e RHFS, même si le mouvement a quelque peu glissé, puisqu'il n'est plus attendu qu'en septembre.
Deux pilotes accompagneront l'appareil, avec un mecnav, et huit mécaniciens. Les personnels navigants intègreront directement l'escadrille des opérations spéciales (EOS) n°3, qui comprend déjà huit Caracal. Les mécaniciens iront, quant à eux, grossir les rangs du 5e RHC, installé à Pau, et qui assure le soutien mécanique du 4e RHFS. Les mécaniciens proviennent de l'EH 1.67 Pyrénées de Cazaux, mais aussi d'autres unités.
Cette forme d'intégration est plutôt rare, puisque traditionnellement, on créé des structures interarmées dans ce genre de cas, comme cela avait été le cas pour l'OVIA Resco, en 2000... à Cazaux, ou pour la mise sur pied du groupement interarmées d'hélicoptères (GIH), au sein du DAOS (le 4e RHFS d'aujourd'hui), en 2006.
Et ce, d'autant plus que le travail d'harmonisation des procédures, tant au sol qu'en vol, a pris du temps, et est un vaste chantier loin d'être terminé. C'est, entre autres, un des chantiers que doit mener le tout nouveau commandement interarmées des hélicoptères (CIH), créé à l'automne sous le commandement du général (ALAT) Pierre Baractchart.
Les personnels navigants de l'ESH, à Cazaux, ne sont pas bi-qualifiés (grossier abus de langage pachydermique) comme je l'affirmais ce matin : deux qualifications distinctes, Caracal et Puma, coexistent par contre, depuis quelques mois, afin de tenir le contrat opérationnel avec le COS.