La force d'intervention de la police nationale (FIPN) a travaillé toute la nuit sur un scénario de prise d'otages multiples et successives. C'est la brigade de recherche et d'intervention (BRI) de Paris qui a écrit le scénario, qui commençait à Clichy (92) à 19 heures, pour se poursuivre dans deux stations du métro parisien, à Saint-Fargeau et Châtelet.
La brigade anti-commandos (BAC), formée de la BRI et de la brigade d'intervention (BI), les GIPN et le RAID (1) auront ainsi fictivement lutté contre une dizaine de terroristes, jusqu'à l'aube. Toutes les spécialités auront été employés : commandos, techniciens, et maître-chien, avec son animal, Rex. L'exercice comportait en outre et sans surprise une forte dimension de gestion de crise.
(1) pour l'anecdote, le n°2 de la préfecture de police, Jean-Louis Fiamenghi, a appartenu successivement à ces trois communautés.