Alors que le débat devrait faire rage, jeudi, lors de la réunion informelle de l'OTAN, le nombre et les modes de fonctionnement des agences de l'OTAN, au nombre de 13, devrait être mis sur le table. Une révision de la structure de la bête n'est pas forcément inutile, ici. Pour simplifier un peu le paysage, l'OTAN pourrait constituer trois agences, dans le domaine des acquisitions, de la logistique et des communications.
Comme dans tout le reste, l'amélioration des règles de gestion, et une recherche de l'efficience, thèmes que le secrétaire général de l'alliance a évoqué dans sa conférence de presse mensuelle, hier, doivent être plus systématiquement recherchées. Les règles de fonctionnement et résultats de la NAHEMA, qui gère le programme NH90, ne sont pas, ainsi, totalement exempts de reproche. Il ne faut cependant pas être dogmatique : la France n'hésite pas, discrètement, à faire appel à la NAMSA pour acheter des matériels en petite quantité, car ses procédures sont parfois nettement plus rapides que notre propre... DGA. Le système n'est donc peut-être pas à mettre totalement à la poubelle.
Parmi les sujets évidents et prévisibles de crispation figurent évidemment les implantations territoriales, plus ou moins historiques, et qui vont donc ramener le débat à celui qu'on a pu connaître, en France, lors de la réforme de la carte des implantations. Tel ou tel pleurera la perte possible de "son" commandement régional, qui, soit dit en passant, n'est pas, actuellement projetable. Ou situé dans un pays dont l'engagement en Afghanistan, n'est pas une ardente obligation.
En ce sens, on ne peut encore que s'étonner de la faible implication en Afghanistan du Portugal (105 militaires en Afghanistan, d'après l'OTAN, au 16 avril dernier), de la Grèce (70), voire même de la Turquie (1.795).