Hervé Morin a annoncé aujourd'hui la commande à la CNIM pour la production et le soutien de 8 LCAT (batellerie de débarquement pour les BPC), pour une valeur de 125 MEUR. Les quatre premiers, commande ferme, sont payés par le plan de relance gouvernemental. Quant à quatre suivants... Comme nous vous l'indiquions dans un post précédent (voir notre menu "Plan de relance" dans la colonne de droite ou à la fin de ce post), tout est ouvert et rien n'est encore écrit.
Le premier des quatre fermes serait livré au premier semestre 2011.
L'engin de débarquement amphibie rapide (EDA-R sera son nom dans la marine) peut charger jusqu'à 80 tonnes. Sa vitesse de pointe est de 18 kts à pleine charge, et 25 kts à vide.
C'est le chantier malouin SOCARENAM qui produira "en partie" les quatre premiers EDA-R, qui génèreront 170.000 heures de travail : le ministère estime que 25 postes malouins seront maintenus, autant créés, et que 30 salariés du site de Boulogne viendront aussi renforcer le site de Saint-Malo, pour ce chantier. 130.000 heures de travail, vraisemblablement une partie de la série, seront également induites dans le Var, où CNIM est basée.
L'attribution de ce contrat ne tient pas qu'au caracatère essentiel de cette batellerie : les LCAT possèdent, de l'avis génral, un fort potentiel d'export, que l'achat par la Royale devrait conforter, désormais.
CNIM ne se limite pas aux LCAT : la société fabrique également les tubes de lancements des MSBS logés sur les SNLE.