Plus fort que l'Afghanistan ! En trois mois, le dispositif français au Mali -4.000 militaires actuellement- devra passer à 2.000
vient d'annoncer le président sur France 2. Et en fin d'année, il ne resterait que 1.000 militaires. Le président n'a pas rappelé, évidemment, ce qui demeurera déployé à proximité sur cinq sites en Afrique de l'ouest (Dakar, Ouagadougou, N'Djamena, Abidjan, Libreville), et ce qui, traditionnellement, n'apparaît dans aucun décompte.
A ce stade, on n'a pourtant aucune garantie sur la fin des opérations contre les djihadistes, qui, chaque semaine, effectuent des coups de main dans la région de Gao. Leur neutralisation était pourtant un des trois objectifs de la France le 11 janvier. Les otages ne sont toujours pas non plus récupérés. La volonté de ne plus payer limitant, de surcroît, les spectre des moyens pour les récupérer indemnes.
Enfin, le faible empressement de l'ONU sur la question malienne, les doutes sur la pérennité du dispositif de la MISMA, et la pusillanimité de l'Europe de la défense peuvent susciter quelques doutes sur la situation que l'armée française laissera derrière elle. Gageons que la jeune armée malienne saura faire, en dix fois moins de temps ce que l'armée afghane, subventionnée par des milliards de dollars, n'a toujours pas réussi.
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