La nouvelle a été connue ce matin : un militaire a été interpellé par la police dans une caserne de Castres -ville qui n'en compte qu'une...-. Aucun détail
n'a été livré sur les motifs de cette interpellation, si ce n'est qu'elle est liée à l'affaire Merah. Mais ce lien entre le militaire et le terroriste n'est toujours pas établi : c'est l'objet de l'enquête de la police.
Le militaire a une trentaine d'années, dont un tiers passé dans l'armée de terre. Il s'est engagé en mars 2002. Cet engagé appartient bien au 8e RPIMa, et l'armée de terre, qui évoque un homme "discret", n'avait pas eu à s'en plaindre jusqu'à maintenant. Le caporal-chef n'a pas été déployé en Afghanistan, mais en Afrique, où il a notamment été en séjour et en MCD. L'interpellation n'a pas été effectuée à la demande de l'armée de terre, assure cette dernière.
Le régiment a connu il y a quelques temps une période un peu troublée. Interrogé à l'époque, l'état-major de l'armée de terre (EMAT) avait répondu ignorer les faits en question, qu'à ce stade, il ne semble pas avoir été possible de raccorder à des auteurs en particulier.
Plusieurs aspects de l'itinéraire meurtrier de Mohamed Merah n'ont toujours pas été levés. On ignore toujours précisément comment il a effectué son ciblage de militaires (trois paras du 1er RTP et du 17e RGP ont été froidement abattus il y a un an, un quatrième grièvement blessé). Et comment il s'était procuré son arsenal. Jusqu'à maintenant, l'hypothèse qui courait était qu'il en avait financé l'acquisition par des braquages, à l'instar du gang de Roubaix, démantelé par le RAID en 1996.
Pour me suivre via Twitter : compte Defense 140