Les moyens aériens ont effectué 180 sorties en une semaine, a annoncé ce matin l'EMA. Ces dernières se répartissent en trois tiers
égaux : chasse, soutien (notamment ISR et tankers) et transport. 30 objectifs ont été traités a-t-il aussi assuré, en évoquant des bases logistiques, ainsi que 10 véhicules (blindés, pickups) ou moyens d'artillerie.
Les fouilles, effectuées notamment par le 6e RG, ont quant à elles permis de collecter 1.000 roquetes, 60.000 munitions, 1500 obu et 20 armements lourds. Les photos distribuées ne permettent pas cependant de s'assurer que ces armements étaient tous en état, même si l'EMA l'assure.
Assurances encore que l'essentiel provient de stocks de l'armée malienne, et une moindre part, de Libye.
En réponse à ma question, l'EMA a également confirmé qu'il commençait déjà à planifier le début du retrait pour avril. On peut néanmoins s'interroger du bien-fondé de cette décision, alors même que les combats continuent, et que les troupes africaines, tchadiennes exceptées, n'ont pas encore fait preuve de leur capacité à gérer seule la situation.
Il est néanmoins vrai qu'avec une empreinte logistique moindre, forces spéciales et aviation, avec sans doute un GTIA Para et un GTIA VBCI peuvent à eux seuls produire une large palette d'effets.
Comme pour l'Afghanistan, c'est donc une décision politique qui a été prise par le chef des armées. En l'occurrence, cette réduction de moyens peut compromettre la sécurité des soldats français qui resteront sur place.
Combien resteront, et pour combien de temps, personne ne s'en encore hasardé à le dire.
Le + :
. une interview à France TV Infos.
. une interview à France Inter.