Un cinquième soldat français, le caporal Alexandre Van Dooren (1er RIMa) est mort hier après-midi au Mali. Son AMX10RCR a été frappé
par un engin explosif, qui a aussi blessé trois autres militaires, dont deux assez grièvement.
L'explosion, due à une mine ou un IED, est intervenue lors d'une "reconnaissance offensive" dans une vallée située au sud de la vallée d'Amettetaï. C'est un dispositif armé par le GTIA parachutiste, avec un SGTIA du 1er RIMa, qui effectuait cette opération, commencée dans la nuit du 15 au 16.
Deux caches avec de la nourriture ont été mises à jour à proximité du lieu de l'explosion. Mais aucun djihadiste n'a été rencontré. Cette trouvaille pourrait avoir un lien avec une pose éventuelle d'IED, mais rien ne le confirme pour l'instant.
Les forces françaises ont déjà été confrontées à des menaces de type mine et IED. Un VBL avait notamment sauté sur une mine, au début de l'opération dans l'Adrar : deux militaires avaient été blessés, dont un grièvement. Puis un VAB et un GBC avaient été ensuite confrontés à des IED, sans blesser apparemment quiconque, d'après l'EMA.
Le recours des djihadistes à ces armes, bien connues des forces françaises, n'a donc rien de vraiment surprenant.
Cette opération, et la mort du caporal Van Dooren l'illustrent : les opérations au Mali sont loin d'être terminées.
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