Sauf changement de dernière minute, le ministre sera le 5 avril à Marignane chez un fabriquant de voilures tournantes. Comme celle de son prédécesseur (1)
, cette visite ministérielle doit être assez attendue par les salariés de la société, qui voit son matelas de commandes se réduire en Allemagne, en Espagne, et sans doute bientôt, en France. Alors que les nouveaux contrats exports, dans la gamme Tigre et Caïman, se font attendre (2).
Ces réductions de commandes risquent d'ailleurs de poser problème, car les ratios de participation des partenaires industriels, sur le programme NH90, vont devenir un casse-tête à gérer, en cas de multiplication des réductions.
D'ores et déjà, à plus court terme, la France devrait débourser 37 millions d'euros pour avoir décidé de différer de deux -ou trois, les versions divergent- mois sa commande d'hélicoptères. Si elle n'est pas décalée encore au-delà de cette date. En tout état de cause, ce malus représente quasiment la valeur de deux Caïman Terre... Une étrange optique, alors que déjà l'argent fait défaut, et que de toute façon, il faudra commander ces hélicoptères, car les Puma sont rincés.
(1) qui avait imprudemment promis une commande de 34 Caïman qui n'est jamais venue...
(2) un contrat pour 70 hélicoptères de la gamme EC725 est possible en Pologne, mais comme au Brésil, avec à la clé, un assemblage sur place.
Pour me suivre via Twitter : compte Defense 140
