Tourné au Nouveau Mexique, près de Santa Fé, Nom de Code Geronimo de John Stockwell défend son rang, par rapport au blogbuster
de Kathyn Bigelow, qui avait ses atouts, mais aussi ses défauts. Le film est plus court (1h35) et doté de moins de moyens, mais il défend une approche différente, comme l'affirme le scénariste. Ce film a voulu sortir très vite en 2012, donc plutôt que chercher à tout prix la bonne version de la longue traque, il s'est concentré sur les psychologies des trois mondes : les SEAL du DevGru, les équipes de la CIA à Langley, et leurs agents sur place, à Aboottabad. Ce dernier volet est à mon sens la plus-value évidente du film. Les phases de combat avec les SEAL sont moins fortes, et comprennent quelques détails plus faibles (1).
Comme c'est le cas dans ce genre de film, quel que soit le budget, on n'échappe pas aux invraisemblances, dont le but principal est de garder le spectacteur les yeux héberlués, et d'y croire. Mais elles sont assumées, et le film n'en est pas déséquilibré pour autant.
Quant au monde du renseignement qui évolue près du pouvoir, cela reste une boîte noire. Celle proposée par John Stockwell a du sens, ni plus ni moins.
Côté casting, comme dans le Bigelow, pas de vedettes, mais quelques têtes connues quand même, dont deux évadés de Prison Break, Robert Knepper qui a retrouvé toute sa tête, et des galons (de LtCdr des SEAL), et William Fichtner, en ponte de la CIA.
Sortie le 4 avril, 19,99 EUR en DVD, 24,98 EUR en DVD BlueRay.
(1) dans l'équipement des SEAL, mais aussi des insurgés. L'un d'eux arbore un sympathique paire de chaussures de trek...
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