Un parachutiste du 1er RCP a été tué au Mali, hier soir vers 18 h, dans la région d'Ametattai, dans le massif de l'Adrar, à 50 km au sud de Tessalit (1).
Les combats se sont déroulés toute la journée, explique l'EMA, et le soldat est tombé quand sa section est montée à l'assaut d'une position djihadiste. Aucun autre soldat français n'a été touché, explique-t-on aussi.
C'est le troisième militaire français, en cinquante jours de combats,
à mourir au combat dans la libération du nord-Mali et la lutte contre
les djihadites. Un pilote du 4e RHFS, le CBA Damien Boiteux, avait été tué le 11 janvier, aux commandes de son appareil, puis un commando-parachutiste du 2e REP, l' ADJ Harold Vormezeele, avait perdu la vie, le 19 février.
Toute la journée d'hier, les moyens français ont effectué des fouilles de cavités et galeries, dans ce gruyère naturel qu'est le massif de l'Adrar. Des équipes spécialisées de fouille opérationnelle sont déployés avec les GTIA opérant dans cette opération lancée le 17 février. Selon l'EMA, trois caches ont été découvertes, dans lesquelles du ravitaillement et de l'armement (mortiers et mitrailleuses lourdes notamment) ont été retrouvés. Trois pick-up ont été détruits, et 15 djihadistes tués. Face à une "forte résistance ennemie", les troupes au sol ont dû mobiliser des hélicoptères et des chasseurs en appui -Tigre et Gazelle HOT-.
(plus d'infos à venir dans la journée).
(1) je devance la question que certains se posent souvent : le délai entre la mort de ce militaire et l'annonce est lié à l'information de la famille, ce qui semble tenir de la décence la plus évidente. Même si ce n'est pas toujours bien compris.