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L'un des mérites du livre est justement d'éclairer le versant que l'on connaît peu en Occident, celui de la politique interne afghane -et son centre, Hamid Karzaï-, celui des petits jeux entre seigneurs de la guerre, ex-talibans et futurs insurgés. Des jeux que Quentier a littéralement vu sous ses yeux, ou qu'elle s'est fait raconter. Ce qui permet de mieux comprendre cette jacquerie pachtoune -qui aurait, avant, analysé les insurgés sous cette éclairage?-, bref, et dans une certaine mesure de mieux comprendre le caractère vain d'une bonne partie de nos efforts.
(1) Denoel, 21,50 euros pour 368 pages c'est donc d'un excellent rapport qualité-prix, et cela ne fait pas cher du gramme de poil à gratter. Des annexes utiles (chronologie et glossaire), malgré une ou deux fautes de frappes, complètent le livre.
Le + du Mamouth :
L'Afghanistan révèle les hommes, mais il révèle aussi des femmes. L'occasion de rendre hommage à ces confrères, parmi lesquels beaucoup de femmes, qui ont oeuvré, qui oeuvrent, au péril de leur vie, en Afghanistan, pour nous ramener des informations sur cette guerre. Je pense évidemment à Constance de Bonaventure, qui remporta le premier prix AJD-Anne Lorraine Schmitt du jeune journaliste de défense et d'Aurelia du Vignau, dont le site internet figure parmi mes liens favoris, ci-contre.