Avec déjà deux beaux contrats à son actif -les 50 EC725 et les sous-marins-, un troisième encore non tranché -les Rafale-, la France s'apprête à encore tenter de charger la barque brésilienne, avec la perspective de vendre 5 frégates, 5 OPV (des patrouilleurs) et un pétrolier-ravitailleur. On s'en doute, elle n'est pas la seule à vouloir le faire, avec la quasi-certitude de trouver en face d'elle des concurrents sérieux en la personne des Britanniques, Italiens, Allemands, sans même parler des Américains.
Qui auront vraisemblablement beau jeu de rappeler un principe souverain, en matière d'achats d'armement : ne jamais mettre tous ses oeufs dans le même panier. A quoi on pourra leur opposer que c'est sans doute le niveau de compensation qui, au final, fera la décision, ou en tout cas une bonne partie. Insigne indice, les Français ont rappelé, ces derniers jours, que les transferts de savoir-faire aux Brésiliens avaient déjà commencé, depuis le printemps, dans les sous-marins...