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La culture de la "patmar" permet cette forte réactivité à l'évènement, que le CPCO (centre de planification et de conduite des opérations) éprouve régulièrement, désormais, à chaque lancement d'opération majeure. 20 marins -dont 13 navigants et 5 à 6 mécaniciens- permettent d'opérer un ATL-2 pendant plus de deux mois, avec des lots d'outillage. Deux avions permettent de doubler la surface couverte, ou d'assurer une permanence jour-nuit.
Ce déplacement de forces est évidemment lié à la nouvelle prise d'otages français au Sahel. Il porte à au moins quatre le nombre d'appareils de ce type en Afrique (deux au Sahel -au moins-, un à Dakar et un à Djbouti). Un "haut" historique, égalé, par le passé, lors de la RESEVAC (évacuation de ressortissants) au Tchad, en février 2008, et, deux mois plus tard, lors de la prise d'otages du Ponant, pendant laquelle l'ATL-2 qui coordinait les opérations a perdu un relais accessoire sur un de ses moteurs Tyne, qui avait obligé à couper ce dernier. L'avion avait vaillamment volé quatre heures en monomoteur.