L'Etat-major des armées (EMA), traiditionnellement en charge des opérations, va prendre de l'épaisseur en absorbant plusieurs fonctions actuellement détenues par les trois armées. Ces évolutions de périmètre sont à mettre en rapport avec la parution du livre blanc, de la RGPP, mais aussi de la présentation par Hervé Morin, mardi, de deux décrets sur les pouvoirs du CEMA et des chefs d'état-majors des armées de l'Air (CEMAA), de Terre (CEMAT) et de la Marine (CEMM).
L'EMA va notamment créer un commandemant intearmées de l'administration et du soutien (COMIAS) qui aurait autorité sur les bases de défense (BdD), chères à l'amiral Blairon, major général. Mais à ce stade, il n'est pas encore clair si le COMIAS se contentera de piloter le domaine, ou administrera directement les dizaines de milliers de militaires concernés. Le COMIAS absorberait notamment une partie de l'actuel CSFA de l'armée de l'air. Et son patron aura pour rang sous-chef à l'EMA. Un pré-COMIAS pilote déjà les BdD.
L'EMA va également créer un commandement interarmées de l'espace (CIES), ainsi qu'un commandement interarmées des hélicoptères (CIH). Deux structures que l'armée de l'Air se serait bien vue administrer, pour des raisons de logiques de milieu, mais qui ont été logées directement à l'EMA.