Une délégation israélienne conduite par un général est venue discrètement à Paris 28 et 29 octobre dernier, révèle le Figaro Magazine. Sans plus d'information, et ce type de visite n'en genère pas plus, en général. Plusieurs sujets dans l'air du temps sont cependant possibles, alors que la coopération industrielle n'est pas au mieux.
Il y a d'abord ce projet d'achat de missiles en urgence opération pour l'armée de Terre. Un délégation de Rafael a été reçue au ministère, il y a une quinzaine de jours, comme ce blog l'avait expliqué à l'époque, mais apparemment, sans effet sur la décision, "déjà prise" comme l'a déclaré le CEMAT à l'assemblée nationale. Le Spike tiendrait la corde dans le coeur de l'état-major, mais cela ne suffirait pas à sauver la candidature du missile, malgré d'apparentes et conséquentes baisses de prix.
Autre sujet, dans la même veine, les drones, de toutes tailles. Alors même que d'aucuns n'hésitent plus à prononcer les mots qui fâchent, pour obtenir un minidrone prêt à l'emploi, là encore, pour l'Afghanistan. On sait que les IDF ont été particulièrement prolixes dans ce domaine, avec des retex (positifs comme négatifs) féconds. Comme pour le missile tactique, il y a d'autres voies, notamment américaines, chez Aerovironment, mais aussi chez Boeing.
Le seul sujet directement opérationnel ne concerne sans doute que notre présence au Liban, en face de... la frontière israélienne.
