Un gendarme du GIGN est porté disparu depuis hier, 21 heures : l'espoir de le retrouver en vie est
semble-il minime. Ce gendarme de 28 ans participait avec une trentaine de ses camarades au large de Giens (Var) à un entraînement technique avec la marine, montant à l'assaut d'un navire depuis un ETRACO des commandos marine. Pendant son ascension du BPC Tonnerre, il est tombé à l'eau, et n'a pas été retrouvé depuis, malgré l'engagement d'hélicoptères.
La mer était forte hier, mais les entraînements de ce type s'effectuent dans des conditions réelles. De pires conditions ont déjà été rencontrées.
Aucun personnel n'a été perdu dans ce genre d'entraînement, que ce soit par la marine ou la gendarmerie, depuis qu'ils sont menés de la sorte. Outre leur équipement de mission (soit 30 kg), les gendarmes doivent porter un élément de flottaison dans ce genre de cas, ainsi que des moyens de signalisation.
Gendarmes et commandos marine sont assemblés, dans le cadre du plan Piratmer, au contre- terrorisme maritime.
En métropole, le schéma est simple, et les fonctions respectives bien déterminées. Ils peuvent nécessiter des hélicoptères, également fournis par la marine, mais aussi la gendarmerie, l'armée de l'air et l'armée de terre. C'est ce schéma qui avait été activé en 2005 dans la reprise de Pascal Paoli. Des schémas différents avaient été employés pour la reprise du Ponant, du Carré d'As et de la Tanit.
Une enquête a été ouverte.
Depuis 1974, sept gendarmes du Groupe (16 en incluant toutes les unités spécialisées) sont morts à l'entraînement, et deux autres, en opérations.
Actualisé 21h : le préfet maritime a interrompu les recherches avec la nuit. C'est la brigade de recherches de la gendarmerie maritime qui est en charge de l'enquête.