Le drapeau du 2e REP a reçu aujourd'hui la croix de la valeur militaire à titre collectif, en présence de deux anciens de Kolwezi et anciens chef de corps : les généraux Puga (1996-1998) et Dary (1994-1996).
Des CVM individuelles ont aussi été remises au titre d'opérations en Afrique et en Afghanistan.
par le journaliste Jean-Marc Tanguy - Twitter @Defense137 - 9253 posts depuis avril 2009 - 81,92 millions de pages vues depuis juin 2010.
lundi 30 avril 2012
dimanche 29 avril 2012
A une semaine du deuxième tour...
C'est une forte participation sur le blog depuis une semaine -plus forte qu'aux votes précédents-, même si le flot de votants n'est qu'une infime partie du flot passant sur le blog (1). Si 57% des cliquants placent Nicolas Sarkozy devant François Hollande pour défendre le budget et la France, on en trouve 30% -désabusés ?- pour affirmer qu'aucun des deux ne convient.
A la deuxième question, 58% des cliquants s'accordent à dire que le budget de la défense va souffrir, quoi qu'il arrive. 29% pensent même que ce budget sera "fortement réduit".
A la troisième et dernière question, 47% estiment que c'est l'armée de terre qui sera concernée par les coupes, 11%, l'armée de l'air, 5% la marine. 35% pensent que les trois armées seront concernées, un ratio qui n'a guère évolué depuis la dernière fois que j'ai posé la question.
Encore quelques jours pour voter, à vos souris.
(1) d'où la non-représentativité de ce "net-scrutin" que je revendiquais dès dimanche dernier...
A la deuxième question, 58% des cliquants s'accordent à dire que le budget de la défense va souffrir, quoi qu'il arrive. 29% pensent même que ce budget sera "fortement réduit".
A la troisième et dernière question, 47% estiment que c'est l'armée de terre qui sera concernée par les coupes, 11%, l'armée de l'air, 5% la marine. 35% pensent que les trois armées seront concernées, un ratio qui n'a guère évolué depuis la dernière fois que j'ai posé la question.
Encore quelques jours pour voter, à vos souris.
(1) d'où la non-représentativité de ce "net-scrutin" que je revendiquais dès dimanche dernier...
Libellés :
restrictions budgétaires,
restructurations,
sondage
Un journaliste français disparu en Colombie
Un journaliste correspondant de France 24, Roméo Langlois (35 ans) est porté disparu depuis hier, alors qu'il accompagnait les troupes gouvernementales dans ce qui est présenté comme une opération antidrogue effectuée dans la province de Caqueta (sud). Alain Juppé a affirmé lors d'un meeting électoral, aujourd'hui, que le journaliste de la chaîne est retenu prisonnier.
Quatre gouvernementaux colombiens (trois militaires et un policier) ont été tués dans l'embuscade tendue, semble-t-il par les FARC. Quatre autres militaires et un policier manquent aussi à l'appel.
Le journaliste opère depuis une dizaine d'années en Amérique du sud, et depuis six ans, comme correspondant pour France 24.
Quatre gouvernementaux colombiens (trois militaires et un policier) ont été tués dans l'embuscade tendue, semble-t-il par les FARC. Quatre autres militaires et un policier manquent aussi à l'appel.
Le journaliste opère depuis une dizaine d'années en Amérique du sud, et depuis six ans, comme correspondant pour France 24.
Une VM collective pour Kolwezi (actualisé)
Dans le cadre des VM collectives attribuées depuis le 11novembre dernier, le 2e REP recevra demain la sienne pour son engagement à Kolwezi... à partir du 19 mai 1978.
34 ans après les faits, les légionnaires de 2012 auront donc une pensée pour leurs aînés. Il en reste parmi eux, un major, affecté à l'état-major du régiment. Plusieurs officiers supéreurs sont par contre toujours en activité (1) comme je le rappelais en début de semaine : les généraux Puga (EMP), Dary (GMP) et Verna (DCMAT).
(1) Promis à un bel avenir, le général Michel Poulet, alors COFAT était mort en 2006.
Actualisé : 25 CVM ont aussi été remises ce dimanche soir pour des missions en Afghanistan et en Côte d'Ivoire notamment.
34 ans après les faits, les légionnaires de 2012 auront donc une pensée pour leurs aînés. Il en reste parmi eux, un major, affecté à l'état-major du régiment. Plusieurs officiers supéreurs sont par contre toujours en activité (1) comme je le rappelais en début de semaine : les généraux Puga (EMP), Dary (GMP) et Verna (DCMAT).
(1) Promis à un bel avenir, le général Michel Poulet, alors COFAT était mort en 2006.
Actualisé : 25 CVM ont aussi été remises ce dimanche soir pour des missions en Afghanistan et en Côte d'Ivoire notamment.
vendredi 27 avril 2012
Le respect de la parole donnée
A trois jours de Camerone, le journaliste Henri Weill (1) a commencé sur son blog une série de portraits, d'interviews et d'anecdotes autour de ce moment central de la vie du légionnaire. On y trouve du grave, du savoureux, de l'historique, et évidemment, que de l'humain. On peut notamment y découvrir le portrait du dernier officier survivant des effectifs de la 13e DBLE à Bir Hakeim, Hubert Germain, qui portera, cette année, la main du capitaine Danjou.
(1) également auteur d'un livre sur les Légionnaires, en 2011.
(1) également auteur d'un livre sur les Légionnaires, en 2011.
jeudi 26 avril 2012
RTD recrute à Limoges
Alors que l'armement terrestre français n'est pas spécialement à la fête en ce moment, Renault Trucks Défense enregistre une hausse spectaculaire d'activité : +45%, du fait des prises de commandes à l'export (Sherpa principalement) et à l'activité de modernisation de VAB de l'armée de terre.
Conséquence directe, sur l'emploi, une trentaine d'intérimaires seront intégrés à Limoges d'ici octobre, et "plusieurs dizaines" de mécaniciens poids lourds (1) doivent être recrutés d'ici la fin de l'année.
La société va aussi mettre en place un nouvel espace de 2.000 m2 destiné à la finition des véhicules. 13 emplacements de véhicules seront disponibles.
Quatre millions d'euros ont été investis ces dernières années dans l'usine de Limoges (ainsi que sur un terrain d'essais). Paradoxe, cela visait notamment à répondre au mieux à un contrat de poids lourds (PPT) qui a finalement été confié à un industriel italien.
(1) postes qui peuvent intéresser touts types de profils, anciens militaires compris.
Conséquence directe, sur l'emploi, une trentaine d'intérimaires seront intégrés à Limoges d'ici octobre, et "plusieurs dizaines" de mécaniciens poids lourds (1) doivent être recrutés d'ici la fin de l'année.
La société va aussi mettre en place un nouvel espace de 2.000 m2 destiné à la finition des véhicules. 13 emplacements de véhicules seront disponibles.
Quatre millions d'euros ont été investis ces dernières années dans l'usine de Limoges (ainsi que sur un terrain d'essais). Paradoxe, cela visait notamment à répondre au mieux à un contrat de poids lourds (PPT) qui a finalement été confié à un industriel italien.
(1) postes qui peuvent intéresser touts types de profils, anciens militaires compris.
En mémoire de Zippo 12
Le centre de formation à l'appui aérien (CFAA) situé sur la base aérienne 133 de Nancy a baptisé sa salle d'instruction en mémoire du major Fabien Willm, tué en janvier 2012 lors de l'attaque de Gwan. Ce sous-officier chevronné, FAC Sup, était de ce fait un spécialiste de haut niveau en matière de guidage.
Il opérait comme OMLT en Afghanistan, et devait rentrer en France quelques jours plus tard.
Il opérait comme OMLT en Afghanistan, et devait rentrer en France quelques jours plus tard.
L'armée de terre présentée à la presse étrangère (suite)
Quoique technique, c'est la brillante présentation d'un chef Alatman qui semble avoir captivé le plus les journalistes étrangers (canadiens, bulgare, indien...) invités il y a deux semaines en France pour faire acheter nos produits chez eux. Par delà le bilan brut (316 sorties, 41 raids), il a rappelé, en anglais dans le texte, les modes opératoires des hélicoptères (nuits sans lune), timelines à l'appui.
Un autre orateur a fait le point sur les principaux programmes, avec une planche qu'il faudra garder. Elle rappelle les cibles visées par l'armée, et les instantanés de production : 67 Tigre livrés sur 80 en 2015, 31 Caïman sur 133 livrés en 2015, 13 LRU sur 26 livrés en 2014, 77 Casear sur 141 livrés en 2015 (1), 53 chenillettes livrées en 2013 (2).
Une planche résume aussi la modernisation espérée, en matière de fusils d'assault vers 2015 (3), de véhicules pour forces spéciales vers 2016 (4), et de drones tactiques et de mini-drones en 2015 (4) .
Une planche évoque enfin les mérites de l'adaptation réactive, avec semble-t-il quelques simplifications, puisqu'on évoque le déploiement plus rapide que prévu de deux systèmes d'armes (le SDTI et le DRAC), qui en fait, avaient déjà été déployés au Kosovo avant d'arriver, avec pas mal de retard, en Afghanistan, après une embuscade qui avait coûté la vie à dix soldats français.
(1) est-ce lié à la période étudiée, on n'évoque pas la 2e tranche de Caesar.
(2) les options, qui devaient porter la cible à 129 véhicules ont été perdues...
(3) je ne suis pas spécialiste en armes, mais celle présentée ressemble beaucoup à un HK416...
(4) j'avoue mes carences dans le domaine routier, mais le véhicule illustré ressemble bien à un Sherpa.
(5) sur une vieille photo, on voit un drone baptisé Watchkeeper.
Un autre orateur a fait le point sur les principaux programmes, avec une planche qu'il faudra garder. Elle rappelle les cibles visées par l'armée, et les instantanés de production : 67 Tigre livrés sur 80 en 2015, 31 Caïman sur 133 livrés en 2015, 13 LRU sur 26 livrés en 2014, 77 Casear sur 141 livrés en 2015 (1), 53 chenillettes livrées en 2013 (2).
Une planche résume aussi la modernisation espérée, en matière de fusils d'assault vers 2015 (3), de véhicules pour forces spéciales vers 2016 (4), et de drones tactiques et de mini-drones en 2015 (4) .
Une planche évoque enfin les mérites de l'adaptation réactive, avec semble-t-il quelques simplifications, puisqu'on évoque le déploiement plus rapide que prévu de deux systèmes d'armes (le SDTI et le DRAC), qui en fait, avaient déjà été déployés au Kosovo avant d'arriver, avec pas mal de retard, en Afghanistan, après une embuscade qui avait coûté la vie à dix soldats français.
(1) est-ce lié à la période étudiée, on n'évoque pas la 2e tranche de Caesar.
(2) les options, qui devaient porter la cible à 129 véhicules ont été perdues...
(3) je ne suis pas spécialiste en armes, mais celle présentée ressemble beaucoup à un HK416...
(4) j'avoue mes carences dans le domaine routier, mais le véhicule illustré ressemble bien à un Sherpa.
(5) sur une vieille photo, on voit un drone baptisé Watchkeeper.
mercredi 25 avril 2012
Premiers retours du Slate en Afghanistan
L'armée de terre a diffusé à la presse étrangère (canadienne, bulgare, indienne...) le 13 avril, les premiers retex du SLATE en Afghanistan. L'info n'ayant pas vraiment rayonné sur la planète, voici quelques éléments d'information livrés par un blog français pour des lecteurs français que cela peut intéresser. Rappelons d'abord qu'en janvier, Renault Trucks Défense avait livré des kits de détection de départ de coup destinés à équiper les VAB, en Afghanistan. Arrivés sur le théâtre en février, ces kits se sont avérés assez vite utiles, avec une fiabilité supérieure à 80% (1). En quelques secondes, la zone de départ de coup est localisé, et le TOP rallié sur coordonnées. Dans l'été effervescent qui s'annonce, de telles capacités sont évidemment très utiles.
Selon les données livrées à ces journalistes étrangers, le temps de réaction serait de deux secondes.
Une vingtaine de kits ont déjà été montés, et les 80 le seront d'ici quelques jours.
Sans aucune surprise, le SLATE arrive aussi à livrer les zones de tirs des RPG utilisés par les insurgés.
Dernière étape, il reste à protéger les VAB contre les tirs de ces lance-roquettes, qui ont tué plusieurs soldats français. Les premiers moyens de protection idoine vont faire leur apparition d'ici l'été, dans le cadre d'un urgence opérations qui avait été lancé par l'Etat-major des armées (EMA) que j'avais déjà évoqué dans RAIDS.
Ce blog français avait expliqué aussi en septembre comment les VAB afghns recevaient de meilleures protections. Enfin, ce blog français avait aussi rappelé début avril comment les VAB étaient actuellement valorisés au standard Ultima.
(1) une partie des participants de l'ISAF sont équipés depuis des lustres avec cet équipement qui semble incontournable aux pays des manieurs de Dragunov.
Selon les données livrées à ces journalistes étrangers, le temps de réaction serait de deux secondes.
Une vingtaine de kits ont déjà été montés, et les 80 le seront d'ici quelques jours.
Sans aucune surprise, le SLATE arrive aussi à livrer les zones de tirs des RPG utilisés par les insurgés.
Dernière étape, il reste à protéger les VAB contre les tirs de ces lance-roquettes, qui ont tué plusieurs soldats français. Les premiers moyens de protection idoine vont faire leur apparition d'ici l'été, dans le cadre d'un urgence opérations qui avait été lancé par l'Etat-major des armées (EMA) que j'avais déjà évoqué dans RAIDS.
Ce blog français avait expliqué aussi en septembre comment les VAB afghns recevaient de meilleures protections. Enfin, ce blog français avait aussi rappelé début avril comment les VAB étaient actuellement valorisés au standard Ultima.
(1) une partie des participants de l'ISAF sont équipés depuis des lustres avec cet équipement qui semble incontournable aux pays des manieurs de Dragunov.
mardi 24 avril 2012
Le général Verna pressenti chez EADS
Le général Jean-Tristan Verna, actuel directeur du matériel de l'armée de terre est pressenti pour rejoindre l'équipe des conseillers militaires d'EADS (1). C'est cet officier qui a mis en place la PEGP dans l'armée de terre. Précédemment, il a notamment commandé le 2e REI, après avoir sauté, en 1978, sur Kolwezi (2).
(1) qui compte notamment, actuellement, un ancien patron de l'ALAT, ou un ancien inspecteur général des armées.
(2) deux autres officiers du 2e REP dans le même cas auront eux aussi connu une carrière fournie : le général Benoît Puga (chef du cabinet militaire à l'Elysée) et le général Bruno Dary (gouverneur militaire de Paris.
(1) qui compte notamment, actuellement, un ancien patron de l'ALAT, ou un ancien inspecteur général des armées.
(2) deux autres officiers du 2e REP dans le même cas auront eux aussi connu une carrière fournie : le général Benoît Puga (chef du cabinet militaire à l'Elysée) et le général Bruno Dary (gouverneur militaire de Paris.
Un SAS est mort
Même si quelques vétérans vienennent encore de rallier l'association Qui Ose Gagne (QOGa), le temps continue à prélever sa dîme : Hilaire Colcombet, vétéran du 3e SAS vient de mourrir à 96 ans.
Il était né le 7 janvier 1916 à Ambérieu (01). Lieutenant en mai 1940, il avait gagné sa première citation (croix de guerre avec Palme) puis avait participé au SR Air en zone libre. Il avait ensuite rallié la Grande-Bretagne, via l'Espagne. En mai 1943, il était arrivé avec un autre SAS de légende (et futur cadre de Dassault Aviation), Henri Deplante à Camberley, qui forme les futurs SAS français signale David Portier dans le livre qu'il consacre à cette unité d'élite.
Il est affecté au 3e SAS, et parachuté en Saône-et-Loire en août 43. Voici comment il raconte son saut, dans l'ouvrage de David Portier : "j'ai dû dormir un peu. La flak nous encadra pendant quelques instant... (...) "Ten minutes to go". Les paras s'agitent, fixent leur kit-bag à leur jambe gauche, attachent leur static line au câble et s'approchent du trou de la baignoire. Je m'assois le premier au bord du trou, les jambe dans le vide, et Boini qui me suit m'avertit en riant, "Mon lieutenant, vous avez intérêt à faire vite car je vais sauter dans votre pépin"
Sous eux, la France encore occupée dans laquelle ils vont multiplier les coups de main (1).
La société qu'il avait relancé après guerre, Bucol-Buchet-Colcombet, une très vieille maison de soierie lyonnaise a fourni la haute couture en France et dans le monde entier.
(1) afin de respecter le travail d'historien des SAS qu'a réalisé David Portier, je renvoie à son ouvrage Les Paras SAS De la France libre, paru chez Nimrod.
Il était né le 7 janvier 1916 à Ambérieu (01). Lieutenant en mai 1940, il avait gagné sa première citation (croix de guerre avec Palme) puis avait participé au SR Air en zone libre. Il avait ensuite rallié la Grande-Bretagne, via l'Espagne. En mai 1943, il était arrivé avec un autre SAS de légende (et futur cadre de Dassault Aviation), Henri Deplante à Camberley, qui forme les futurs SAS français signale David Portier dans le livre qu'il consacre à cette unité d'élite.
Il est affecté au 3e SAS, et parachuté en Saône-et-Loire en août 43. Voici comment il raconte son saut, dans l'ouvrage de David Portier : "j'ai dû dormir un peu. La flak nous encadra pendant quelques instant... (...) "Ten minutes to go". Les paras s'agitent, fixent leur kit-bag à leur jambe gauche, attachent leur static line au câble et s'approchent du trou de la baignoire. Je m'assois le premier au bord du trou, les jambe dans le vide, et Boini qui me suit m'avertit en riant, "Mon lieutenant, vous avez intérêt à faire vite car je vais sauter dans votre pépin"
Sous eux, la France encore occupée dans laquelle ils vont multiplier les coups de main (1).
La société qu'il avait relancé après guerre, Bucol-Buchet-Colcombet, une très vieille maison de soierie lyonnaise a fourni la haute couture en France et dans le monde entier.
(1) afin de respecter le travail d'historien des SAS qu'a réalisé David Portier, je renvoie à son ouvrage Les Paras SAS De la France libre, paru chez Nimrod.
Un spécial chez les chemistes
Un de plus. Comme son prédécesseur, l'actuel chef de corps du 4e RHFS rejoindra à la rentrée le centre des hautes études militaires (CHEM). Ceux qui savent décoder les signes expliquent qu'une telle nomination permet de constituer des cadres de haut niveau dans le vivier spécial, qui est manifestement appelé à être encore plus utilisé, demain.
A titre d'exemples non limitatifs, un ancien chemiste issu de la filière spéciale est actuellement en poste à la DAS, et un autre est employé à l'état-major du COS.
Le futur chef de corps du 4e RHFS a déjà eu plusieurs affectations dans ce domaine.
A titre d'exemples non limitatifs, un ancien chemiste issu de la filière spéciale est actuellement en poste à la DAS, et un autre est employé à l'état-major du COS.
Le futur chef de corps du 4e RHFS a déjà eu plusieurs affectations dans ce domaine.
lundi 23 avril 2012
Glissez votre voix dans l'urne
Au lendemain du premier tour, glissez votre voix dans l'urne du Mamouth pour exprimer vos préférences et vos ressentis en matière de défense, avec trois sondages anonymes, sur la colonne de droite.
Contrairement à leurs homonymes du monde réel, les sondages du Mamouth ne sont commandités par personne, ne prétendent à aucune représentativité..., n'ont aucune influence sur le vote final, ne sont l'objet d'aucune interprétation scientifique et... d'aucun redressement. C'est du brut, juste l'addition des clics des internautes qui passent ici.
Résultats des urnes, le vendredi 4 mai, avant le 2e tour.
A vos souris.
Contrairement à leurs homonymes du monde réel, les sondages du Mamouth ne sont commandités par personne, ne prétendent à aucune représentativité..., n'ont aucune influence sur le vote final, ne sont l'objet d'aucune interprétation scientifique et... d'aucun redressement. C'est du brut, juste l'addition des clics des internautes qui passent ici.
Résultats des urnes, le vendredi 4 mai, avant le 2e tour.
A vos souris.
Un meeting à Muret
Je ne le fais pas d'habitude, mais on me recommande spécialement ce meeting, à Muret (31), le 12 mai, à partir de 10 heures. Airexpo en est à sa 26e édition : c'est le résultat des efforts d'étudiants de l'ENAC et de l'ISAE, deux écoles aéronautiques de Toulouse.
On peut suivre l'évolution des préparatifs sur leur site ou sur ce compte Facebook qui pratique la transparence, évoquant la non-venue d'un C-17 canadien. Il reste de belles pièces, comme la patrouille Breitling, d'anciens pilotes militaires d'active pour l'essentiel, qui opèrent sur L-39, mais aussi un Bronco, un Skyraider, nT-6 et quelques belles autres pièces.
C'est aussi à noter, l'entrée est modique (5 EUR) et gratuite pour les moins de douze ans.
On peut suivre l'évolution des préparatifs sur leur site ou sur ce compte Facebook qui pratique la transparence, évoquant la non-venue d'un C-17 canadien. Il reste de belles pièces, comme la patrouille Breitling, d'anciens pilotes militaires d'active pour l'essentiel, qui opèrent sur L-39, mais aussi un Bronco, un Skyraider, nT-6 et quelques belles autres pièces.
C'est aussi à noter, l'entrée est modique (5 EUR) et gratuite pour les moins de douze ans.
dimanche 22 avril 2012
Le geste d'Epidote 29
Le 29e mandat d'Epidote qui s'achève dans quelques jours a collecté 3.000 euros au profit de l'association Solidarité-défense. Cette dernière contribue au financement des prothèses pour les mutilés de guerre, sujet qui prend une acuité particulière avec l'Afghanistan, tout en envoyant, chaque année, des colis pour les soldats en opex. C'est l'amiral Jacques Lanxade qui la préside.
Les 3.000 euros ont été collectés sur les six mois du mandat, lors d'activités de cohésion.Le chèque a été transmis au SNR français, le général de Bavinchove, le 13 avril dernier, lors d'une cérémonie de décorations.
Solidarité Défense a été choisi pour son caractère interarmées, à l'image de ce que sont devenus les détachements Epidote (120 pax sur celui-ci), qui comprennent aussi une forte proportion de marins et de d'aviateurs.
Les 3.000 euros ont été collectés sur les six mois du mandat, lors d'activités de cohésion.Le chèque a été transmis au SNR français, le général de Bavinchove, le 13 avril dernier, lors d'une cérémonie de décorations.
Solidarité Défense a été choisi pour son caractère interarmées, à l'image de ce que sont devenus les détachements Epidote (120 pax sur celui-ci), qui comprennent aussi une forte proportion de marins et de d'aviateurs.
samedi 21 avril 2012
Et pour 300 casques bleus de plus
Les dictateurs sont rarements des gens raisonnables, aussi il n'est pas surprenant que le dictateur
vendredi 20 avril 2012
Drones : de la très gross(ière) vulgarisation
Ah, le diable se niche souvent dans les détails ! Il y a quelques jours, le ministère de la défense a voulu donner un cours magistral aux industriels du pôle Pégase qui recherchaient de l'information sur les drones. Surprise, l'auditoire trié sur le volet a pu voir cette planche, où un orateur des armées livre les performances de drones en service, avec un sens de l'approximation qui peut étonner. L'autonome du drone Harfang est évoquée supérieure à 12 heures, tandis que celle du SDTI est inférieure à 10 heures.
Si je n'avais pas croisé ces engins à quelques reprises, je me dirais, tiens, à quoi bon avoir deux modèles alors ? Heureusement, l'autonomie (démontrée) du Harfang a dépassé les 24 heures en Afghanistan, dans des conditions générales guère propices (deux fois l'autonomie évoquée dans le briefing), alors que dans les meilleures conditions, le SDTI n'a guère dépasse les 5h10 (soit la moitié de l'autonomie évoquée dans le briefing). Le temps de transfert du Harfang n'est pas non plus de 3 heures : en Afghanistan, la mission commençait dès que le drone était en vol.
Derniers écueils, en terme de réactivité : le DRAC qui se porte couramment démonté (ce qui n'est pas le cas des deux autres modèles) n'a pas une réactivité immédiate : il faut l'assembler, assembler éventuellement sa catapulte, et faire le tests : bilan, plusieurs minutes avant que cela ne vole.
Allez, une petite colle, avant de partir : combien de drones, en service dans l'armée française ? Euh, entre 0 et 200 ?
Une question sans réponse (une de plus)
Il n'y a pas que les journalistes qui n'aient pas de réponse à leurs questions, les élus ont apparemment le même problème. Sans réponse depuis le 9 février, Jean-Louis Masson, le sénateur NI de la Moselle repose sa question : l'armée française, combien de déserteurs ?
Il aurait pu poser cette question, mais je me la réserve : pourquoi faire savoir en une du site internet de la défense, à quelques heures de la fin d'une campagne électorale, en pleine réserve électorale, qu'on a reçu les représentants des aumôniers militaires ? Ou qu'on lance un programme d'armement ?
Il aurait pu poser cette question, mais je me la réserve : pourquoi faire savoir en une du site internet de la défense, à quelques heures de la fin d'une campagne électorale, en pleine réserve électorale, qu'on a reçu les représentants des aumôniers militaires ? Ou qu'on lance un programme d'armement ?
jeudi 19 avril 2012
Des Gazelle pour le Niger (actualisé-1)
Après la Tunisie et l'Irak, des Gazelle françaises vont s'envoler pour le Niger. Il s'agit a priori de SA342M Gazelle issues de l'ALAT.
C'est Aerotec, qui a déjà modernisé des Gazelle pour les deux précédents pays évoqués plus haut, ainsi qu'un appareil pour la Chine, qui a gagné ce contrat avec le Niger.
C'est Aerotec, qui a déjà modernisé des Gazelle pour les deux précédents pays évoqués plus haut, ainsi qu'un appareil pour la Chine, qui a gagné ce contrat avec le Niger.
Leurs promesses sur la Défense
Voici un exercice, sur le mode du verbatim, qui ne m'aura pas pris beaucoup de temps : vérifier le peu de place consacré à la Défense dans la propagande électorale arrivée dans la boîte aux lettres aujourd'hui. Certes, difficile d'être exhaustif dans un 4-pages, mais certains arrivent tout de même à placer quelques promesses en la matière.
Eva Joly propose que les affaires étrangères et la défense ne fassent plus partie du domaine réservé du président de la République. Sans surprise, elle engage aussi à "enclencher le désarmement multilatéral en arrêtant le coûteux programme de modernisation de l'arme nucléaire". Chez Nathalie Arthaud, on ne parle que de la défense des travailleurs. Chez Marine Le Pen, le thème arrive sur la fin, avant le passage manuscrit, avec cette promesse : "je vais assurer l'indépendance diplomatique et restaurer la puissance militaire de la France. Je n'engagerai nos forces armées que lorsque les intérêts vitaux de notre peuple seront menacés". Chez Philippe Poutou, la défense est stigmatisée dans le passage suivant : "ce sont ces dirigeants qui engloutissent des milliards dans la guerre en Afghanistan, l'intervention en Libye ou le maintien de l'armée française en Afrique".
Motus chez Jacques Cheminade ou Nicolas Sarkozy .
Jean-Luc Mélenchon propose lui de "Faire France de tout bois" avec trois promesses dont ces deux-là : " sortie de l'OTAN pour assurer notre indépendance et nous tenir à l'écart des stratégies guerrières des Etats-Unis (...) politique internationale en faveur de la paix et du désarmement, retrait de nos troupes d'Afghanistan".
Nicolas Dupont-Aignan propose lui de seulement sortir du commandement intégré de l'OTAN. Autre projet qui intéresse les anciennes casernes, les convertir en... prisons. En marge du programme, NDA apprend à ses lecteurs qu'il est le petit-fils d'un des premiers aviateurs de la Grande guerre et fils d'un prisonnier de guerre.
François Bayrou évoque son projet de "garantir à notre pays une défense à la hauteur de son rang et de ses ambitions. J'agirai pour retisser le lien entre la Nation et son Armée (c'est lui qui met la majuscule)".
Une promesse de François Hollande, un peu différente du leitmotiv déjà entendu : "j'engagerai le retrait de nos troupes d'Afghanistan d'ici à la fin 2012 (1). Je maintiendrai une ambition élevée pour notre défense nationale".
Une observation, le vocabulaire militaire (ennemi, bouclier, etc) est plus présent dans cette littérature que les projets concernant le domaine en question.
(1) une formule bien plus ambigüe que les dernières déclarations, évoquant un retrait total terminé d'ici la fin de l'année 2012.
Eva Joly propose que les affaires étrangères et la défense ne fassent plus partie du domaine réservé du président de la République. Sans surprise, elle engage aussi à "enclencher le désarmement multilatéral en arrêtant le coûteux programme de modernisation de l'arme nucléaire". Chez Nathalie Arthaud, on ne parle que de la défense des travailleurs. Chez Marine Le Pen, le thème arrive sur la fin, avant le passage manuscrit, avec cette promesse : "je vais assurer l'indépendance diplomatique et restaurer la puissance militaire de la France. Je n'engagerai nos forces armées que lorsque les intérêts vitaux de notre peuple seront menacés". Chez Philippe Poutou, la défense est stigmatisée dans le passage suivant : "ce sont ces dirigeants qui engloutissent des milliards dans la guerre en Afghanistan, l'intervention en Libye ou le maintien de l'armée française en Afrique".
Motus chez Jacques Cheminade ou Nicolas Sarkozy .
Jean-Luc Mélenchon propose lui de "Faire France de tout bois" avec trois promesses dont ces deux-là : " sortie de l'OTAN pour assurer notre indépendance et nous tenir à l'écart des stratégies guerrières des Etats-Unis (...) politique internationale en faveur de la paix et du désarmement, retrait de nos troupes d'Afghanistan".
Nicolas Dupont-Aignan propose lui de seulement sortir du commandement intégré de l'OTAN. Autre projet qui intéresse les anciennes casernes, les convertir en... prisons. En marge du programme, NDA apprend à ses lecteurs qu'il est le petit-fils d'un des premiers aviateurs de la Grande guerre et fils d'un prisonnier de guerre.
François Bayrou évoque son projet de "garantir à notre pays une défense à la hauteur de son rang et de ses ambitions. J'agirai pour retisser le lien entre la Nation et son Armée (c'est lui qui met la majuscule)".
Une promesse de François Hollande, un peu différente du leitmotiv déjà entendu : "j'engagerai le retrait de nos troupes d'Afghanistan d'ici à la fin 2012 (1). Je maintiendrai une ambition élevée pour notre défense nationale".
Une observation, le vocabulaire militaire (ennemi, bouclier, etc) est plus présent dans cette littérature que les projets concernant le domaine en question.
(1) une formule bien plus ambigüe que les dernières déclarations, évoquant un retrait total terminé d'ici la fin de l'année 2012.
L'autre déménagement
Les 16 premiers conteneurs qui doivent servir au déménagement du 7e BCA de Bourg Saint Maurice vers Varces ont pris la route hier, apprend-on de la brigade de montagne. La transhumance porte sur 400 conteneurs au total, soit 10.000 m3 de matériel. Le déménagement doit durer jusqu'au 31 octobre prochain.
mercredi 18 avril 2012
Le 13e RDP recherche
Il vient de se lancer sur Facebook et annonce en quelque sorte assez vite la couleur. Le 13e RDP livre, par son compte Facebook, ses besoins en personnel : 35 postes de commandos (apparemment d'EVAT, mais ce n'est pas précisé) sont à pourvoir d'ici septembre. Les inscriptions se font dans les CIRFA dès le mois de juin.
Diplômes minimaux (CEP ou BEP), tranche d'âge ciblée (18-25 ans) et quelques détails constituent, pour l'instant, les rares informations livrées sur ce compte.
Ce seul exemple l'illustre : vivant dans l'ombre, les forces spéciales sont obligées d'en sortir pour recruter, alors que selon des informations concordantes (depuis longtemps), il devient de plus en plus difficile de trouver des profils idoines.
Je note que sauf erreur, le 13e RDP est la première unité des forces spéciales à se mettre sur Facebook, support privilégié des jeunes. Le 3.61 Poitou dispose d'un site internet, tout comme les commandos marine, qui ont un site généraliste (mêlant commandos et fusiliers). Le commandement des forces spéciales a édité récemment une directive de communication, également déclinée à la BFST.
Plus globalement, des régiments conventionnels se sont mis sur Facebook avec des pages officielles : c'est le cas notamment du 13e BCA, sans doute le plus actif. Traduction, avec les 1.200 amis qui ont déjà cliqué sur la touche "j'aime".
Diplômes minimaux (CEP ou BEP), tranche d'âge ciblée (18-25 ans) et quelques détails constituent, pour l'instant, les rares informations livrées sur ce compte.
Ce seul exemple l'illustre : vivant dans l'ombre, les forces spéciales sont obligées d'en sortir pour recruter, alors que selon des informations concordantes (depuis longtemps), il devient de plus en plus difficile de trouver des profils idoines.
Je note que sauf erreur, le 13e RDP est la première unité des forces spéciales à se mettre sur Facebook, support privilégié des jeunes. Le 3.61 Poitou dispose d'un site internet, tout comme les commandos marine, qui ont un site généraliste (mêlant commandos et fusiliers). Le commandement des forces spéciales a édité récemment une directive de communication, également déclinée à la BFST.
Plus globalement, des régiments conventionnels se sont mis sur Facebook avec des pages officielles : c'est le cas notamment du 13e BCA, sans doute le plus actif. Traduction, avec les 1.200 amis qui ont déjà cliqué sur la touche "j'aime".
La vérité sort de la bouche des... Afghans
Eclairant reportage qui m'est signalé : Marie Normand, correspondante de RFI à Kaboul a produit un sujet de 20 minutes qui fait le point en Surobi, zone qui vient d'être transmise aux forces de sécurité afghanes. La journaliste a discuté avec les militaires afghans, un peu sceptiques à l'idée de se retrouver seuls en frontal devant les talibans. Faire le coup de feu avec la régulière rapporte 10.000 afghanis, alors que les insurgés versent le double (un vieux problème) dans le district, rapporte le traducteur. Le capitaine du kandak du COP Uzbeen, lui, ne semble guère optimiste sur la capacité de l'ANA à mener des opérations autonomes, sans les chasseurs et les drones de la coalition. Difficile de ne pas être du même avis.
Même dans ce district réputé calme, la troupe s'est fait avoiner à la Chicom, en retour d'opération.
On n'imagine pas ce que pourrait donner un reportage de ce type en Kapisa, qui n'est toujours pas annoncée à la transition. Par chance -si l'on peut dire-, la province, elle, reste reste fermée aux médias.
Loin, parfois très loin de ces réalités de terrain, l'actu française du jour, sur l'Afghanistan : le candidat Hollande a réitéré sa volonté de retirer le dernier soldat français d'Afghanistan d'ici la fin de l'année (1), alors que le candidat-président-chef des armées, lui, n'a pas réussi à trouver le nombre exact de soldats morts en Afghanistan.Notons que la porte-parole du gouverment avait rencontré le même problème et au même micro, le 23 janvier dernier.
(1) je n'ai pas l'impression de ressembler aux experts stigmatisés par le candidat socialiste. Car à la différence d'une partie de ces derniers, souvent autoproclamés, j'ai pu goûter aux routes afghanes et mesurer l'engorgement des plateformes (et le nombre réduit d'An-124). J'engage chacun qui s'exprime sur le sujet à aller vérifier sur le terrain toutes les réalités de cette opération logistique, puis à vérifier nos cpaacités réelles en la matière. Vu les moyens de sortie du pays (rail compris) et la quantité de matériel à sortir des FOB, cette promesse reste toujours irréalisable, sauf à stocker du matériel sur place (donc des militaires français pour le garder) et à penser que les insurgés ne vont pas se régaler sur les convois (ce qu'ils font quasiment à chaque fois). Je passe sur le fait que pour l'instant, la Kapisa n'est pas non plus transmise aux Afghans, alors que la décision devait être signifiée par ces derniers en mars...
Même dans ce district réputé calme, la troupe s'est fait avoiner à la Chicom, en retour d'opération.
On n'imagine pas ce que pourrait donner un reportage de ce type en Kapisa, qui n'est toujours pas annoncée à la transition. Par chance -si l'on peut dire-, la province, elle, reste reste fermée aux médias.
Loin, parfois très loin de ces réalités de terrain, l'actu française du jour, sur l'Afghanistan : le candidat Hollande a réitéré sa volonté de retirer le dernier soldat français d'Afghanistan d'ici la fin de l'année (1), alors que le candidat-président-chef des armées, lui, n'a pas réussi à trouver le nombre exact de soldats morts en Afghanistan.Notons que la porte-parole du gouverment avait rencontré le même problème et au même micro, le 23 janvier dernier.
(1) je n'ai pas l'impression de ressembler aux experts stigmatisés par le candidat socialiste. Car à la différence d'une partie de ces derniers, souvent autoproclamés, j'ai pu goûter aux routes afghanes et mesurer l'engorgement des plateformes (et le nombre réduit d'An-124). J'engage chacun qui s'exprime sur le sujet à aller vérifier sur le terrain toutes les réalités de cette opération logistique, puis à vérifier nos cpaacités réelles en la matière. Vu les moyens de sortie du pays (rail compris) et la quantité de matériel à sortir des FOB, cette promesse reste toujours irréalisable, sauf à stocker du matériel sur place (donc des militaires français pour le garder) et à penser que les insurgés ne vont pas se régaler sur les convois (ce qu'ils font quasiment à chaque fois). Je passe sur le fait que pour l'instant, la Kapisa n'est pas non plus transmise aux Afghans, alors que la décision devait être signifiée par ces derniers en mars...
Le Tigre a tiré au 30 mm au-dessus de Kaboul
Des hélicoptères de la TF Mousquetaire sont entrés en action ce weekend au-dessus de la capitale afghane. Au moins un module mixte Tigre/Gazelle a pris l'air suite aux attaques insurgées, et un Tigre a tiré au 30 mm sur une équipe insurgée qui lui avait tiré dessus, à l'ALI et au RPG semble-t-il. La ou les Gazelle, qui ne peuvent emporter que du Hot en Afghanistan n'a pas tiré, mais a utilisé sa caméra thermique pour renseigner le dispositif au sol.
Les bilans évoqués dimanche à Paris ne faisaient pas état de l'engagement de cette composante.
Ces modes d'action en zone urbaine sont maîtrisés en zone urbaine par les équipages de l'ALAT, qui avait fait preuve de leurs savoir-faire il y a un an dans Abidjan, ou en zone périurbaine pendant Harmattan. C'est néanmoins, à ma connaissance les premiers tirs effectués par le Tigre et son canon de 30 mm en zone urbaine, a fortiori au-dessus de Kaboul.
La France aligne encore 13 hélicoptères à Kaboul : 4 Tigre, 4 Gazelle, 3 Caracal (dont un de l'armée de l'air) et deux Cougar.
Les bilans évoqués dimanche à Paris ne faisaient pas état de l'engagement de cette composante.
Ces modes d'action en zone urbaine sont maîtrisés en zone urbaine par les équipages de l'ALAT, qui avait fait preuve de leurs savoir-faire il y a un an dans Abidjan, ou en zone périurbaine pendant Harmattan. C'est néanmoins, à ma connaissance les premiers tirs effectués par le Tigre et son canon de 30 mm en zone urbaine, a fortiori au-dessus de Kaboul.
La France aligne encore 13 hélicoptères à Kaboul : 4 Tigre, 4 Gazelle, 3 Caracal (dont un de l'armée de l'air) et deux Cougar.
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mardi 17 avril 2012
Un exercice CTM sur le site internet du mindef (actualisé-1)
Est-ce le déficit de sujets lié à la réserve électorale, toujours est-il que le site internet du ministère de la défense s'éclaire aujourd'hui d'un sujet assez étonnant, développant, avec moult photos à l'appui, le dispositif mis en oeuvre pendant l'exercice de contre-terrorisme maritime Armor qui s'est déroulé du 25 au 30 mars dernier. On évoque même l'objectif de cet exercice, en soutien aux JO de Londres, ce que personne chez nous ne s'était jusqu'à maintenant hasardé à évoquer, diplomatie fine oblige.
Je confesse humblement avoir appris plein de choses sur ces photos et dans ces quelques lignes.
L'EMA avait conservé une stricte discrétion à l'époque, comme c'est souvent le cas pour les Armor. Aucune photo, aucun détail n'a filtré -ce qui n'est donc plus le cas...-.
Tout cela fait néanmoins un peu désordre quelques jours seulement après la mise en ligne, sur le même site internet, d'un guide sur le bon usage des médias sociaux et les précautions à prendre avant de mettre en ligne des contenus sensibles. Je rappelais alors comment ce recueil de bons principes était un peu battu en brèche par la pratique. Il n'aura pas fallu attendre longtemps pour trouver de nouveaux exemples.
Demain, les plans de l'ASMP-A en ligne sur le site du mindef ?
Actualisé : aveu d'erreur, le post et les photos ont disparu du site internet du mindef dès ce matin... Le guide des médias sociaux reste en bonne place, lui, sur le même site.
Je confesse humblement avoir appris plein de choses sur ces photos et dans ces quelques lignes.
L'EMA avait conservé une stricte discrétion à l'époque, comme c'est souvent le cas pour les Armor. Aucune photo, aucun détail n'a filtré -ce qui n'est donc plus le cas...-.
Tout cela fait néanmoins un peu désordre quelques jours seulement après la mise en ligne, sur le même site internet, d'un guide sur le bon usage des médias sociaux et les précautions à prendre avant de mettre en ligne des contenus sensibles. Je rappelais alors comment ce recueil de bons principes était un peu battu en brèche par la pratique. Il n'aura pas fallu attendre longtemps pour trouver de nouveaux exemples.
Demain, les plans de l'ASMP-A en ligne sur le site du mindef ?
Actualisé : aveu d'erreur, le post et les photos ont disparu du site internet du mindef dès ce matin... Le guide des médias sociaux reste en bonne place, lui, sur le même site.
DCI content mais pas euphorique
DCI revendique aujourd'hui un tableau de bord historique, avec un chiffre d'affaires (166 MEUR en 2011, 200 MEUR attendus en 2012) et un carnet de commandes (310 MEUR) dépassant à la fois ses prévisions et les niveaux atteints les précédentes années.
Néanmoins, malgré ces résultats, la société ne fanfaronne pas, constatant l'actualité économique du moment, et la possibilité de risques d'annulations ou de décalages de prises de commandes. La société est néanmoins objectivement servie par des recettes régulières constituées par les activités d'externalisation (25% du CA consolidé). Le métier historique, l'accompagnement à la vente de grands contrats ne représente plus que 2% du CA, constate-ton.
Aucune précision stratégique n'est livrée sur le sujet qui fait frétiller pas mal de monde actuellement, à savoir les services de sécurité, sujet sur lequel DCI semble rester attentif.
Notons que DCI participera à la formation des deux équipages des BPC russes, soit 350 marins. Cette formation se déroulera sur six mois en France et en Russie, en 2014.
Néanmoins, malgré ces résultats, la société ne fanfaronne pas, constatant l'actualité économique du moment, et la possibilité de risques d'annulations ou de décalages de prises de commandes. La société est néanmoins objectivement servie par des recettes régulières constituées par les activités d'externalisation (25% du CA consolidé). Le métier historique, l'accompagnement à la vente de grands contrats ne représente plus que 2% du CA, constate-ton.
Aucune précision stratégique n'est livrée sur le sujet qui fait frétiller pas mal de monde actuellement, à savoir les services de sécurité, sujet sur lequel DCI semble rester attentif.
Notons que DCI participera à la formation des deux équipages des BPC russes, soit 350 marins. Cette formation se déroulera sur six mois en France et en Russie, en 2014.
lundi 16 avril 2012
La VM pour le 17
Le drapeau du 17e RGP a reçu aujourd'hui une croix de la valeur militaire, conséquence de deux citations pour son engagement au Liban, en 1980 et 1983. Jeune officier au Liban à cette époque, puis chef de corps, le désormais inspecteur général de l'armée de terre a assisté à cette cérémonie.
Une troisième citation doit rejoindre les deux premières le mois prochain, lors d'une cérémonie collective à Toulouse, pour l'engagement des régiments de la 11e BP en Afghanistan l'an dernier.
Rappelons que le 17e RGP a été durement éprouvé ces derniers mois, avec la perte de quatre des siens en Afghanistan (1), puis la mort de deux sapeurs, tués par Mohamed Merah (2).
(1) le régiment honorera ses morts au combat en Afghanistan ce vendredi : le cercle mess sera baptisé du nom du SGT Guillaume Nunes-Patego, tué le 1er juin dernier. Le dojo du quartier Doumerc recevra le nom d'ADC Emmanuel Techer et le GCP portera le nom de commando Guéniat, du nom de l'ADC Jean-Marc Guéniat. Ces deux sous-officiers avaient été tués dans l'attaque de Joybar, le 13 juillet dernier, par un suicide bomber, avec deux autres parachutistes du 1er RCP et un photographe militaire. Enfin, la salle opérations régimentaire sera baptisée du nom du CNE Valéry Tholy, tué le 7 septembre.
(2) un troisième parachutiste a été également grièvement blessé.
Une troisième citation doit rejoindre les deux premières le mois prochain, lors d'une cérémonie collective à Toulouse, pour l'engagement des régiments de la 11e BP en Afghanistan l'an dernier.
Rappelons que le 17e RGP a été durement éprouvé ces derniers mois, avec la perte de quatre des siens en Afghanistan (1), puis la mort de deux sapeurs, tués par Mohamed Merah (2).
(1) le régiment honorera ses morts au combat en Afghanistan ce vendredi : le cercle mess sera baptisé du nom du SGT Guillaume Nunes-Patego, tué le 1er juin dernier. Le dojo du quartier Doumerc recevra le nom d'ADC Emmanuel Techer et le GCP portera le nom de commando Guéniat, du nom de l'ADC Jean-Marc Guéniat. Ces deux sous-officiers avaient été tués dans l'attaque de Joybar, le 13 juillet dernier, par un suicide bomber, avec deux autres parachutistes du 1er RCP et un photographe militaire. Enfin, la salle opérations régimentaire sera baptisée du nom du CNE Valéry Tholy, tué le 7 septembre.
(2) un troisième parachutiste a été également grièvement blessé.
dimanche 15 avril 2012
Special dédicace à Bayonne
Le général Rosier, inspirateur et co-auteur de cet ouvrage commémoratif, dont l'ambition est aussi de faire vivre la mémoire de ceux qui sont morts en opérations. Le régiment a perdu deux des siens dans le Golfe : le sergent Yves Schmitt et le caporal-chef Eric Cordier, tués à Al-Salman (photo : veteransjobscenter.com)
Le général Rosier, ancien chef de corps du 1er RPIMa (1) est venu à Bayonne samedi pour une séance de dédicaces du livre qu'il a consacré, avec son ancien chef BOI, à l'action des unités de commandos parachutistes dans le Golfe.
Ce livre, que j'avais largement présenté dans RAIDS de septembre 2011, rassemble un fonds photographique inédit, et des souvenirs assez précis de ceux qui ont participé à ces opérations, qu'ils soient issus ou pas du 1er RPIMa (2). Les plus jeunes sont encore en poste dans tous les coins de l'armée française, au Sénégal, au sein du COS, ou à... l'EMA.
(1) et premier patron du groupement spécial autonome (GSA), qui précéda la brigade des forces spéciales terre (BFST). Le général Rosier est un pur produit des forces spéciales, il avait commencé comme lieutenant à la CPIMa.
(2) le groupement commando de l'époque réunit en effet les CRAPS de toutes les unités de la 11e BP.
Attaque sur Warehouse : pas de blessés (actualisé-1)
Le camp de Warehouse, occupé notamment par des troupes françaises, a été attaqué ce midi, à Kaboul. Les combats ont duré près de deux heures, sans faire de blessés côté français, affirme-t-on ce soir à Paris. Les insurgés, dont le nombre n'a pas été évalué précisément, n'ont pas franchi le périmètre, précise-t-on aussi.
Ce camp positionné en banlieue est de Kaboul borde une route importante sur laquelle la circulation est ininterrompue, ce qui facilite une attaque impromptue de ce type.
La sécurité y est déjà drastique en temps normal, et la France l'a graduellement encore renforcé, ces dernières semaines, du fait du matériel militaire qui y transite désormais, dans le cadre du retrait français.
Une compagnie de garde, fournie par le GTIA Surobi concourt à la sécurité du site. Les militaires du Batlog, déjà mobilisés lors de combats dans Kaboul, en septembre dernier, peuvent aussi être engagés en cas de besoin.
Faute de détails -les combats se poursuivent ce soir dans Kaboul (1)-, on ne sait pas quelles unités françaises ont été mises à contribution. Apparemment, les hélicoptères français n'ont pas été requis, en appui.
Warehouse n'avait jamais été attaqué de cette façon, le camp étant plutôt ciblé par des tirs de chicom (qui n'avaient fait que des victimes civiles).
Si militairement, les insurgés n'ont pas réussi à prendre pied dans les différentes enceintes attaquées à Kaboul -le bilan réel des attaques reste modeste-, dans le Logar et à Jalalabad, ces attaques manifestement coordonnées risquent d'entamer encore un peu plus la détermination des occidentaux à opérer dans le pays.
Dans un comuniqué diffusé ce soir, la députée Françoise Hostalier, spécialiste de l'Afghanistan, souligne l'échec des six attaques menées par les talibans aujourd'hui, et la réactivité des forces de sécurité afghane. "Cette « offensive de printemps » montre que leur capacité de nuire n’est pas négligeable, constate-elle cependant, et que les Afghans doivent se montrer collectivement très vigilants par rapport aux risques d’attentats suicides. Mais de grands progrès ont été faits au niveau de la qualité de réactivité des forces de sécurité afghanes qui prouvent, cette fois encore leur capacité à prendre le relais des forces de la coalition.
Par contre, l’évasion massive de prisonniers, sans doute avec des complicités, qui vient de se produire au Pakistan montre bien que c’est de ce pays que vient le vrai danger pour la sécurité de toute la région."
(1) autour du parlement et du palais présidentiel. Deux symboles qui seront vraisemblablement récupérés par la propagande insurgée sur le registre : le gouvernement actuel ne peut pas protéger efficacement le siège de son pouvoir.
Ce camp positionné en banlieue est de Kaboul borde une route importante sur laquelle la circulation est ininterrompue, ce qui facilite une attaque impromptue de ce type.
La sécurité y est déjà drastique en temps normal, et la France l'a graduellement encore renforcé, ces dernières semaines, du fait du matériel militaire qui y transite désormais, dans le cadre du retrait français.
Une compagnie de garde, fournie par le GTIA Surobi concourt à la sécurité du site. Les militaires du Batlog, déjà mobilisés lors de combats dans Kaboul, en septembre dernier, peuvent aussi être engagés en cas de besoin.
Faute de détails -les combats se poursuivent ce soir dans Kaboul (1)-, on ne sait pas quelles unités françaises ont été mises à contribution. Apparemment, les hélicoptères français n'ont pas été requis, en appui.
Warehouse n'avait jamais été attaqué de cette façon, le camp étant plutôt ciblé par des tirs de chicom (qui n'avaient fait que des victimes civiles).
Si militairement, les insurgés n'ont pas réussi à prendre pied dans les différentes enceintes attaquées à Kaboul -le bilan réel des attaques reste modeste-, dans le Logar et à Jalalabad, ces attaques manifestement coordonnées risquent d'entamer encore un peu plus la détermination des occidentaux à opérer dans le pays.
Dans un comuniqué diffusé ce soir, la députée Françoise Hostalier, spécialiste de l'Afghanistan, souligne l'échec des six attaques menées par les talibans aujourd'hui, et la réactivité des forces de sécurité afghane. "Cette « offensive de printemps » montre que leur capacité de nuire n’est pas négligeable, constate-elle cependant, et que les Afghans doivent se montrer collectivement très vigilants par rapport aux risques d’attentats suicides. Mais de grands progrès ont été faits au niveau de la qualité de réactivité des forces de sécurité afghanes qui prouvent, cette fois encore leur capacité à prendre le relais des forces de la coalition.
Par contre, l’évasion massive de prisonniers, sans doute avec des complicités, qui vient de se produire au Pakistan montre bien que c’est de ce pays que vient le vrai danger pour la sécurité de toute la région."
(1) autour du parlement et du palais présidentiel. Deux symboles qui seront vraisemblablement récupérés par la propagande insurgée sur le registre : le gouvernement actuel ne peut pas protéger efficacement le siège de son pouvoir.
vendredi 13 avril 2012
Le 92e RI s'apprête (actualisé)
Le portage n'arrête pas de changer. A priori, une section du 92e RI va arriver en Kapisa dans quelques jours, aux côtés du 16e BC (GTIA Acier) dont elle armera les VBCI , tandis que deux compagnies de combat et un état-major tactique (EMT) opèrant plus au sud et depuis Warehouse suivront quelques jours plus tard.
Des légions d'honneur pour le RAID
La semaine prochaine, une dizaine de membres du service d'élite de la police recevront également une Légion d'honneur. Pour certains, il s'agit d'une décoration récompensant leur mobilisation de longue date dans la lutte contre le terrorisme, pour certains, depuis plus de quinze ans. D'autres, plus jeunes, la reçoivent pour des missions plus récentes, Toulouse compris.
Souvent les plus mal lotis malgré leur engagement, les policiers ont vu leurs mérites progressivement reconnus à compter de 2003, quand l'actuel président est passé place Beauvau. C'est lui qui avait tenu à décorer en personne -déjà d'une Légion d'honneur- le commandant de police du RAID qui avait mis fin à la prise d'otages de Neuilly. Après l'intervention, le policier avait été longtemps stigmatisé -médias, justice-, et avait attendu une dizaine d'années la reconnaissance de son acte.
Le RAID compte 170 fonctionnaires, dont quelques femmes.
Souvent les plus mal lotis malgré leur engagement, les policiers ont vu leurs mérites progressivement reconnus à compter de 2003, quand l'actuel président est passé place Beauvau. C'est lui qui avait tenu à décorer en personne -déjà d'une Légion d'honneur- le commandant de police du RAID qui avait mis fin à la prise d'otages de Neuilly. Après l'intervention, le policier avait été longtemps stigmatisé -médias, justice-, et avait attendu une dizaine d'années la reconnaissance de son acte.
Le RAID compte 170 fonctionnaires, dont quelques femmes.
Le PACDG prêt à en mesure de
Le porte-avions Charles de Gaulle a regagné Toulon hier à l'issue d'une sortie opérationnelle de quelque jours destinée à qualifier ses pilotes. Une grosse COMAO est sortie mercredi, avant que l'essentiel du GAE ne rentre à la maison-mère, jeudi soir. Les missions étaient fondées sur les retex de Harmattan.
A bord même du navire, les exercices de sécurité se sont succédés tous les jours, à la fois sur des thématiques conventionnelles -attaques par missiles antinavires- qu'assymétriques.
Le groupe aéronaval doit reprendre la mer en juin pour un premier exercice interarmées (avec la resco de l'armée de l'air, et la 11e BP) et interallié (sans doute avec les Espagnols). En septembre-octobre, il doit enchaîner sur un deuxième temps fort, toujours en Méditerranée.
Le PACDG reste théoriquement mobilisable pour l'actualité du moment... jusqu'à sa prochaine IPER, dont la date, comme souvent, reste encore évolutive. La possibilité que le GAN reparte dans la zone afghane (qui est aussi celle de l'Iran) ne fait l'objet d'aucun commentaire. Manifestement, plusieurs possibilités d'emploi co-existent chez les planificateurs.
A bord même du navire, les exercices de sécurité se sont succédés tous les jours, à la fois sur des thématiques conventionnelles -attaques par missiles antinavires- qu'assymétriques.
Le groupe aéronaval doit reprendre la mer en juin pour un premier exercice interarmées (avec la resco de l'armée de l'air, et la 11e BP) et interallié (sans doute avec les Espagnols). En septembre-octobre, il doit enchaîner sur un deuxième temps fort, toujours en Méditerranée.
Le PACDG reste théoriquement mobilisable pour l'actualité du moment... jusqu'à sa prochaine IPER, dont la date, comme souvent, reste encore évolutive. La possibilité que le GAN reparte dans la zone afghane (qui est aussi celle de l'Iran) ne fait l'objet d'aucun commentaire. Manifestement, plusieurs possibilités d'emploi co-existent chez les planificateurs.
mercredi 11 avril 2012
Les GCP prennent du SCAR
Alors que d'autres fabricants étrangers lorgnent sur le marché français, les GCP de la 11e BP investissent dans le SCAR de FN Herstal. Un lot non défini d'armes a été acquis, notamment pour des missions de protection, dans lesquelles le punch du fusil de FN Herstal est apprécié.
Le SCAR a été acquis par la police nationale, pour les missions extérieures où il est régulièrement déployé. Cette arme a même déjà été utilisée en opérations par ce même utilisateur. Les forces spéciales l'ont aussi expérimenté à l'étranger comme ce blog avait pu l'écrire à l'époque.
Ce fusil d'assaut, décliné en 5,56 et en 7,62 mm a aussi été testé dans le cadre du renouvellement du FAMAS.
Le SCAR a été acquis par la police nationale, pour les missions extérieures où il est régulièrement déployé. Cette arme a même déjà été utilisée en opérations par ce même utilisateur. Les forces spéciales l'ont aussi expérimenté à l'étranger comme ce blog avait pu l'écrire à l'époque.
Ce fusil d'assaut, décliné en 5,56 et en 7,62 mm a aussi été testé dans le cadre du renouvellement du FAMAS.
lundi 9 avril 2012
Un 3e livre sur le BG Hermes
Chaque battle group partant en Afghanistan essaie de laisser aussi une trace dans l'édition. Voici le déjà troisième ouvrage consacré au BG Hermes, même s'il arrive deux ans après le départ des marsouins pour la Kapisa.
Le photographe Nicolas Mingasson , déjà co-auteur d'un carnet de route avec le sergent Tran Van Can, récidive, cette fois avec des photos.
Je le conseille, plus pour son absence de jargon et ses photos -aucune ne présente le moindre caractère choquant pour des enfants par exemple-, moins pour les informations qu'il n'apporte pas. Le titre -La guerre inconnue- annonçant un autre contenu que je n'ai pas trouvé. L'auteur défend son choix en annonçant, dès l'entame, ne pas avoir voulu faire un ouvrage d'analyse, mais un carnet de route.
Sur ce point, en tout cas, le challenge est réussi, puisqu'on suit pas à pas le groupe 42, celui du sergent Tran Van Can. Ce qui est en général impossible, les séjours en Afghanistan étant trop brefs pour faire ce genre de travail (1).
Le livre rappelle également les malheurs qui ont frappé le bataillon : un tir fratricide, les blessures infligées au soldats, des engagés jusqu'à un lieutenant-colonel qui a fait du chemin depuis. Et plus évidemment encore, la mort de deux soldats, dont curieusement on ne trouve aucune photo.
Le livre présente aussi le mandat complet, avec l'avant, le pendant et l'après, triptyque qu'on trouve rarement. Mais il passe à côté d'une partie du sujet de l'après : on trouve des photos du sas de Chypre, la réadaptation des blessés auraient mérité quelques pages (2).
A noter que ce livre a bénéficié d'un double appui, du général Georgelin qui en signe la préface et d'un groupement de prévoyance, qui a "apporté son concours" pour la publication.
Afghanistan, la guerre inconnue des soldats français, 192 pages, 21 euros. Sortie le 12 avril.
(1) l'auteur dit avoir pu effectuer trois séjours avec le bataillon. Rappelons qu'à l'époque, la presse avait moins de chance puisque la Kapisa avait été interdite au reste de la presse, en conséquence de l'enlèvement de deux journalistes de France 3.
(2) le photographe du Parisien, Philippe de Poulpiquet s'est lancé dans un travail (méritoire) sur ce sujet. Une partie de son travail peut être vue ici.
Le photographe Nicolas Mingasson , déjà co-auteur d'un carnet de route avec le sergent Tran Van Can, récidive, cette fois avec des photos.
Je le conseille, plus pour son absence de jargon et ses photos -aucune ne présente le moindre caractère choquant pour des enfants par exemple-, moins pour les informations qu'il n'apporte pas. Le titre -La guerre inconnue- annonçant un autre contenu que je n'ai pas trouvé. L'auteur défend son choix en annonçant, dès l'entame, ne pas avoir voulu faire un ouvrage d'analyse, mais un carnet de route.
Sur ce point, en tout cas, le challenge est réussi, puisqu'on suit pas à pas le groupe 42, celui du sergent Tran Van Can. Ce qui est en général impossible, les séjours en Afghanistan étant trop brefs pour faire ce genre de travail (1).
Le livre rappelle également les malheurs qui ont frappé le bataillon : un tir fratricide, les blessures infligées au soldats, des engagés jusqu'à un lieutenant-colonel qui a fait du chemin depuis. Et plus évidemment encore, la mort de deux soldats, dont curieusement on ne trouve aucune photo.
Le livre présente aussi le mandat complet, avec l'avant, le pendant et l'après, triptyque qu'on trouve rarement. Mais il passe à côté d'une partie du sujet de l'après : on trouve des photos du sas de Chypre, la réadaptation des blessés auraient mérité quelques pages (2).
A noter que ce livre a bénéficié d'un double appui, du général Georgelin qui en signe la préface et d'un groupement de prévoyance, qui a "apporté son concours" pour la publication.
Afghanistan, la guerre inconnue des soldats français, 192 pages, 21 euros. Sortie le 12 avril.
(1) l'auteur dit avoir pu effectuer trois séjours avec le bataillon. Rappelons qu'à l'époque, la presse avait moins de chance puisque la Kapisa avait été interdite au reste de la presse, en conséquence de l'enlèvement de deux journalistes de France 3.
(2) le photographe du Parisien, Philippe de Poulpiquet s'est lancé dans un travail (méritoire) sur ce sujet. Une partie de son travail peut être vue ici.
dimanche 8 avril 2012
Hombre de la Nueve
Des 146 hommes d'origine de la Nueve, la 9e compagnie de marche du RMT connue sous le nom de la Nueve, 16 seulement arrivèrent à Berchestagaden. Deux seulement ont survécu aux années : Rafael Gomez est l'un d'eux, ce qui lui vaut, aujourd'hui, de recevoir la Légion d'honneur, 66 ans après avoir rejoint le nid d'aigle.
Nicolas Roquejoffre raconte ici l'épopée de ce républicain espagnol, qui fut parmi les premiers soldats de Leclerc à entrer dans Paris, le 24 août 1944, au volant de son halft-track Guernica.
Avant de libérer un pays qui sept ans plus tôt avait pourtant laissé tomber les Républicains espagnols dont il était issu.
Nicolas Roquejoffre raconte ici l'épopée de ce républicain espagnol, qui fut parmi les premiers soldats de Leclerc à entrer dans Paris, le 24 août 1944, au volant de son halft-track Guernica.
Avant de libérer un pays qui sept ans plus tôt avait pourtant laissé tomber les Républicains espagnols dont il était issu.
samedi 7 avril 2012
Atalante : la France à la barre
La ruée des moyens français vers l'océan Indien l'avait annoncé, ces derniers jours : la France a pris, aujourd'hui, les commandes de l'opération Atalante. C'est le contre-amiral Jean-Baptiste Dupuis qui la dirigera depuis la Marne. L'actuel FRMARFOR, le contre-amiral Philippe Coindreau, était le dernier à l'avoir commandée, en 2010.
L'amiral disposera de 5 à 10 bâtiments, et quelques avions de surveillance ou de patrouille maritime, dispositif qui est notoirement insuffisant.
L'UE a récemment permis des actions ciblées sur les bases des pirates, à terre.
L'amiral disposera de 5 à 10 bâtiments, et quelques avions de surveillance ou de patrouille maritime, dispositif qui est notoirement insuffisant.
L'UE a récemment permis des actions ciblées sur les bases des pirates, à terre.
NDA demande le 2e porte-avions
Alors que la Défense demeure globalement la grande absente des campagnes des grands candidats, Nicolas Dupont-Aignan a visité aujourd'hui la frégate de Grasse (1) à Brest. A sa sortie de sa visite à la marine, ce candidat de droite a demandé la relance de la construction du deuxième porte-avions, en demandant que la défense soit plus présente dans la campagne.
Il a plus largement rendu hommage aux militaires, et leur engagement 365 jours sur 365.
Néanmoins, celui qui déplore que la défense soit absente du débat n'a écrit sur son blog que moins d'une dizaine de posts sur ce sujet, depuis 2008. L'un d'eux est d'ailleurs consacré à l'explication de son vote contre le maintien des troupes françaises en Afghanistan.
Sa fiche, à l'assemblée nationale, le crédite d'une douzaine de questions écrites ces trois dernières années, principalement sur le sujet des anciens combattants. A noter deux sortant de cette thématique, une en 2009 sur la succession de la Jeanne d'Arc et une, le 14 février 2012, sur les... dysfonctionnements de Louvois.
(1) promise à retrait à l'été, pour remplacement par la première FREMM.
Il a plus largement rendu hommage aux militaires, et leur engagement 365 jours sur 365.
Néanmoins, celui qui déplore que la défense soit absente du débat n'a écrit sur son blog que moins d'une dizaine de posts sur ce sujet, depuis 2008. L'un d'eux est d'ailleurs consacré à l'explication de son vote contre le maintien des troupes françaises en Afghanistan.
Sa fiche, à l'assemblée nationale, le crédite d'une douzaine de questions écrites ces trois dernières années, principalement sur le sujet des anciens combattants. A noter deux sortant de cette thématique, une en 2009 sur la succession de la Jeanne d'Arc et une, le 14 février 2012, sur les... dysfonctionnements de Louvois.
(1) promise à retrait à l'été, pour remplacement par la première FREMM.
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Le guide du faites ce que je dis, pas ce que je fais
La mise en ligne par la DICOD d'un guide sur les médias sociaux, annoncée depuis quelques semaines, accouche d'une souris. En effet, ce document de 20 pages reprend une brochette de conseils que le ministère ne s'applique pas à lui-même dans ses propres contenus sur internet ou dans ses magazines internes, notamment en matière de sécurité opérationnelle.
On évoque notamment les risques d'arrière-plans sur les photos : on peut rappeler, à titre de simple exemple, que la première photo récente d'un Cougar de la DGSE est apparue dans l'arrière-plan d'une photo publiée sur internet par le site institutionnel de la défense.
De même, un surf de quelques minutes sur les sites du ministère, ce samedi, permet d'obtenir de très belles photos ou de vidéos de blessés non floutées, prises sur le terrain en Afghanistan, ou de capteurs du renseignement. L'ISAF promet pourtant les pires misères aux journalistes qui se hasarderaient à s'égarer dans de tels chemins de traverse.
Je passe sur le fait que ce document de pédagogie explique qu'il ne faut pas retoucher les photos : c'est quand même la revue de la DICOD qui avait fait disparaître la mention "armée de l'air" de la perche de ravitaillement d'un C-135FR des FAS, pendant Harmattan. Ou avait fait passer pour une photo d'actualité une photo du hangar du Charles-de-Gaulle hébergeant plus d'avions que d'annoncé.
Le plus savoureux, c'est sans doute l'obligation de ne pas avoir de publicité, car "elles seraient associées au ministère ou à votre organisme". Cela ne manque pas de sel, quand on découvre des pages entières de publicité dans les magazines internes du ministère. Faites ce que je dis, pas ce que je fais !
On évoque notamment les risques d'arrière-plans sur les photos : on peut rappeler, à titre de simple exemple, que la première photo récente d'un Cougar de la DGSE est apparue dans l'arrière-plan d'une photo publiée sur internet par le site institutionnel de la défense.
De même, un surf de quelques minutes sur les sites du ministère, ce samedi, permet d'obtenir de très belles photos ou de vidéos de blessés non floutées, prises sur le terrain en Afghanistan, ou de capteurs du renseignement. L'ISAF promet pourtant les pires misères aux journalistes qui se hasarderaient à s'égarer dans de tels chemins de traverse.
Je passe sur le fait que ce document de pédagogie explique qu'il ne faut pas retoucher les photos : c'est quand même la revue de la DICOD qui avait fait disparaître la mention "armée de l'air" de la perche de ravitaillement d'un C-135FR des FAS, pendant Harmattan. Ou avait fait passer pour une photo d'actualité une photo du hangar du Charles-de-Gaulle hébergeant plus d'avions que d'annoncé.
Le plus savoureux, c'est sans doute l'obligation de ne pas avoir de publicité, car "elles seraient associées au ministère ou à votre organisme". Cela ne manque pas de sel, quand on découvre des pages entières de publicité dans les magazines internes du ministère. Faites ce que je dis, pas ce que je fais !
vendredi 6 avril 2012
Louvois : des soucis persistants à Bitche
Alors que les soucis se règlent progressivement autour du nouveau système de rémunérations, malgré quelques points durs qui restent à régler, la situation peut rester localement très compliquée, comme c'est le cas à Bitche, dont le 16e bataillon de chasseurs fournit trois compagnies de combat et une de commandement pour le prochain mandat de Kapisa (1).
C'est l'ISC (indemnité de service en campagne) qui focalise le plus de soucis, et semble-t-il, sans considération de grade ou d'ancienneté. La situation est tellement critique que le chef de corps l'a évoquée il y a quelques jours devant ses hommes, sur la place d'armes. A quelques semaines du départ en Afghanistan, l'absence de réponses sur le bulletin de solde trouble la troupe. "On aurait un horizon pour que cette somme soit versé, cela passerait mieux, mais d'un mois sur l'autre, c'est la même réponse, on nous promet un versement qui ne vient pas" constate un militaire.
Auparavant, le bataillon disposait d'une cellule du CTAC de Nancy en son sein. Désormais, les majors de compagnie relèvent les situations d'erreur sur les bulletins de solde, et font remonter.
Des ISC n'ont ainsi pas été versées depuis le mois de novembre. Des primes de camp, versées aux mariés et pacsés depuis plus de deux ans n'ont pas non plus été versées, ce qui, dans certains foyers amène à des situations dramatiques non résolues, avec des réductions de rémunération qui peuvent aller jusqu'à 50%.
Alors que dans d'autres unités de la brigade, ce sont parfois des excédents de soldes qui ont été versés.
Des problèmes perdurent également dans les unités d'autres brigades : coïncidence ou pas, elles sont majoritairement implantées dans l'est de la France.
De même, en Afghanistan, certains militaires n'ont touché que leur solde de base, soit un tiers de ce à quoi ils ont droit.
(1) la 1ère, la 3e et la 4e. La 2e, qui a duré sept mois à Abidjan en 2011 comme nous l'avions expliqué dans le hors-série opex 2011 de RAIDS, ne repartira en opex qu'en 2013.
C'est l'ISC (indemnité de service en campagne) qui focalise le plus de soucis, et semble-t-il, sans considération de grade ou d'ancienneté. La situation est tellement critique que le chef de corps l'a évoquée il y a quelques jours devant ses hommes, sur la place d'armes. A quelques semaines du départ en Afghanistan, l'absence de réponses sur le bulletin de solde trouble la troupe. "On aurait un horizon pour que cette somme soit versé, cela passerait mieux, mais d'un mois sur l'autre, c'est la même réponse, on nous promet un versement qui ne vient pas" constate un militaire.
Auparavant, le bataillon disposait d'une cellule du CTAC de Nancy en son sein. Désormais, les majors de compagnie relèvent les situations d'erreur sur les bulletins de solde, et font remonter.
Des ISC n'ont ainsi pas été versées depuis le mois de novembre. Des primes de camp, versées aux mariés et pacsés depuis plus de deux ans n'ont pas non plus été versées, ce qui, dans certains foyers amène à des situations dramatiques non résolues, avec des réductions de rémunération qui peuvent aller jusqu'à 50%.
Alors que dans d'autres unités de la brigade, ce sont parfois des excédents de soldes qui ont été versés.
Des problèmes perdurent également dans les unités d'autres brigades : coïncidence ou pas, elles sont majoritairement implantées dans l'est de la France.
De même, en Afghanistan, certains militaires n'ont touché que leur solde de base, soit un tiers de ce à quoi ils ont droit.
(1) la 1ère, la 3e et la 4e. La 2e, qui a duré sept mois à Abidjan en 2011 comme nous l'avions expliqué dans le hors-série opex 2011 de RAIDS, ne repartira en opex qu'en 2013.
De la coke dans le Megalodon (actualisé-1)
Un voilier, le Megalodon, a été intercepté par un dispositif interarmées et interministériel la semaine dernière, au large de la Nouvelle-Calédonie. Marins, aviateurs et douaniers ont uni leurs efforts pour saisir 230 kg de cocaïne.
C'est un Gardian de la flottille 25F qui a été envoyé faire la détection, mais sans résultat, le 30 mars à 19h55. Face aux déclarations contradictoires de l'équipage, une interception a été menée par un P400, la Glorieuse, le lendemain. Des fusiliers marins de Brest détachés sur place se sont chargés de l'équipage et du voilier dont, sans doute procédure oblige, on ne sait rien. L'intervention a eu lieu le 31 à 6h45.
Selon l'EMA, la mise en alerte des moyens militaires serait intervenue dès le 14 mars. La presse locale évoque même un renseignement ancien de plusieurs mois. Elle précise également qu'un Puma -de l'armée de l'air, il n'y a qu'eux dans ce coin- a également participé à l'intervention qui a permis l'arrestation de trois "Canadiens".
C'est un Gardian de la flottille 25F qui a été envoyé faire la détection, mais sans résultat, le 30 mars à 19h55. Face aux déclarations contradictoires de l'équipage, une interception a été menée par un P400, la Glorieuse, le lendemain. Des fusiliers marins de Brest détachés sur place se sont chargés de l'équipage et du voilier dont, sans doute procédure oblige, on ne sait rien. L'intervention a eu lieu le 31 à 6h45.
Selon l'EMA, la mise en alerte des moyens militaires serait intervenue dès le 14 mars. La presse locale évoque même un renseignement ancien de plusieurs mois. Elle précise également qu'un Puma -de l'armée de l'air, il n'y a qu'eux dans ce coin- a également participé à l'intervention qui a permis l'arrestation de trois "Canadiens".
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A la recherche des effectifs afghans (actualisé-1)
Exercice périlleux de reconstitution des 3.400 militaires engagés dans la zone afghane. Depuis la date du retrait des premiers éléments, on a du mal à suivre l'évolution réelle des effectifs français en Afghanistan.
Une partie du problème réside dans le fait que selon nos estimations, les effectifs, hors gendarmerie, ont allègrement dépassé les 4.000 prévus, si bien qu'aujourd'hui, il devient difficile, avec théoriquement 600 soldats de moins, d'expliquer comment on arrive à 3.400. Et où ils sont basés.
Sans doute conscient de ce problème rencontré par la presse, l'EMA a donné hier quelques éléments de compréhension de cette ventilation, pas toujours très facile à appréhender, même avec la meilleure volonté du monde.
Selon cette source, la TFLF compte encore 2.200 personnels en Surobi et Kapisa, malgré les deux SGTIA et des éléments isolés qui ont déjà été ôtés depuis octobre. Cela confirmerait donc qu'elle a bien dépassé les 2.400 qu'on lui prêtait en octobre. En Surobi, il resterait 450 soldats (1), tandis qu'en Kapisa, on trouverait un millier d'hommes, répartis aux deux tiers à Nijrab. Les OMLT, qui ont été réduits à leur portion congrue, ne suffisent pas à expliquer le différentiel (2). Et comme la France n'a plus de COP, et n'a pas non plus de base secrète...
Le deuxième pack d'effectifs est plus composite : il regroupe, selon l'EMA, un millier de personnels, à la fois les insérés OTAN, le NCC, Epidote, le Batlog et la TF Mousquetaire (qui dépend pourtant de la TFLF), mais aussi la frégate placée en OEF, et les aviateurs de Douchanbe, qui ne sont plus que 113, contre 150-180 à la belle époque. Selon la marine, c'est la FAA Cassard (3) qui est actuellement en OEF. Son équipage comporte 250 marins. Si on y ajoute les 113 aviateurs de Douchanbe, on arrive déjà à 363 militaires basés hors d'Afghanistan. Le Batlog compte pour quelque 400-450 personnels, on arrive donc à 760-810. Auxquels il faut ajouter la TF Mousquetaire (130). Si on y ajoute le NCC (une cinquantaine), Epidote, et les insérés, le transit aérien à Kaboul, on dépasse, de fait, très allègrement le millier de militaires.
Enfin, le dernier poste est celui du Detchasse de Kandahar, réduit à une centaine d'aviateurs en novembre.
2.200+1.000+100 égale en effet environ 3.400. Mais avec de très nombreux points d'interrogation.
(1) la revue de l'armée de terre d'avril évoque 750 soldats dans le GTIA Surobi. Même en retranchant un SGTIA rapatrié, on n'arrive pas à 450.
(2) un vrai point d'interrogation, car les moins de 200 gendarmes sont exclus de ce décompte de l'EMA.
(3) selon l'EMA c'est un effectif moyen de frégate, soit 150 marins, qui est en général comptabilisé, d'autant plus que ce navire n'est pas en permanence intégré à OEF. Ce qui est le cas actuellement puisque le Cassard relâche dans un port.
Une partie du problème réside dans le fait que selon nos estimations, les effectifs, hors gendarmerie, ont allègrement dépassé les 4.000 prévus, si bien qu'aujourd'hui, il devient difficile, avec théoriquement 600 soldats de moins, d'expliquer comment on arrive à 3.400. Et où ils sont basés.
Sans doute conscient de ce problème rencontré par la presse, l'EMA a donné hier quelques éléments de compréhension de cette ventilation, pas toujours très facile à appréhender, même avec la meilleure volonté du monde.
Selon cette source, la TFLF compte encore 2.200 personnels en Surobi et Kapisa, malgré les deux SGTIA et des éléments isolés qui ont déjà été ôtés depuis octobre. Cela confirmerait donc qu'elle a bien dépassé les 2.400 qu'on lui prêtait en octobre. En Surobi, il resterait 450 soldats (1), tandis qu'en Kapisa, on trouverait un millier d'hommes, répartis aux deux tiers à Nijrab. Les OMLT, qui ont été réduits à leur portion congrue, ne suffisent pas à expliquer le différentiel (2). Et comme la France n'a plus de COP, et n'a pas non plus de base secrète...
Le deuxième pack d'effectifs est plus composite : il regroupe, selon l'EMA, un millier de personnels, à la fois les insérés OTAN, le NCC, Epidote, le Batlog et la TF Mousquetaire (qui dépend pourtant de la TFLF), mais aussi la frégate placée en OEF, et les aviateurs de Douchanbe, qui ne sont plus que 113, contre 150-180 à la belle époque. Selon la marine, c'est la FAA Cassard (3) qui est actuellement en OEF. Son équipage comporte 250 marins. Si on y ajoute les 113 aviateurs de Douchanbe, on arrive déjà à 363 militaires basés hors d'Afghanistan. Le Batlog compte pour quelque 400-450 personnels, on arrive donc à 760-810. Auxquels il faut ajouter la TF Mousquetaire (130). Si on y ajoute le NCC (une cinquantaine), Epidote, et les insérés, le transit aérien à Kaboul, on dépasse, de fait, très allègrement le millier de militaires.
Enfin, le dernier poste est celui du Detchasse de Kandahar, réduit à une centaine d'aviateurs en novembre.
2.200+1.000+100 égale en effet environ 3.400. Mais avec de très nombreux points d'interrogation.
(1) la revue de l'armée de terre d'avril évoque 750 soldats dans le GTIA Surobi. Même en retranchant un SGTIA rapatrié, on n'arrive pas à 450.
(2) un vrai point d'interrogation, car les moins de 200 gendarmes sont exclus de ce décompte de l'EMA.
(3) selon l'EMA c'est un effectif moyen de frégate, soit 150 marins, qui est en général comptabilisé, d'autant plus que ce navire n'est pas en permanence intégré à OEF. Ce qui est le cas actuellement puisque le Cassard relâche dans un port.
jeudi 5 avril 2012
Des news de Marrakech (actualisé-1)
A part les touristes, et deux charters de journalistes, les Français ne sont pas légion à Marrakech cette année comme le confirme mon collègue Olivier Fourt, qui couvre pour RFI le salon aéronautique éponyme. Les Américains, qui ont réussi à placer 24 F-16 sont venus en force.
Une petite douzaine de ces avions aurait été livrée, assure le collègue, évoquant aussi le Mirage F1-M6 (comme Mohamed VI) modernisé par Astrac. La moitié des appareils ont été livrés.
L'attaché de défense français à Rabat évoque la venue en France de pilotes marocains pour se former sur Mirage F1B. Des Marocains doivent aussi venir se former au polygone de guerre électronique (PGE), en novembre prochain.
Une petite douzaine de ces avions aurait été livrée, assure le collègue, évoquant aussi le Mirage F1-M6 (comme Mohamed VI) modernisé par Astrac. La moitié des appareils ont été livrés.
L'attaché de défense français à Rabat évoque la venue en France de pilotes marocains pour se former sur Mirage F1B. Des Marocains doivent aussi venir se former au polygone de guerre électronique (PGE), en novembre prochain.
De l'argent public pour les prothèses des blessés (enfin)
C'était pour moi une source récurrente d'interrogation : le financement des prothèses destinées aux blessés d'Afghanistan était assuré par la générosité du public, qu'on ne peut pas forcément consolider dans la durée. Un fonds "exceptionnel" de financement est donc mis sur pied pour permettre d'équiper les blessés avec des prothèses.
Le minstère de la défense n'a pas détaillé le volume actuel et l'abondement futur de ce fonds, qui, selon un communiqué, sera abondé majoritairement mais pas exclusivement par l'Etat, via la caisse nationale militaire de sécurité sociale et l'ONACVG, avec l'appoint d'associations recevant déjà des fonds au nom des blessés.
Chacune de ces prothèses de nouvelle génération coûte entre 52.000 et 57.000 euros. Selon le ministère, la CNMSS apporterait pour chacune 18.000 euros, tout comme l'ONAC, Unéo, 8.000 euros, la MLM, 8.000 euros, l'associatif se chargeant du reste.
Six blessés doivent être appareillés. Au total, selon le ministère, "une quinzaine" recevront ces prothèses entre 2012 et 2014. Aucune évaluation du nombre total de blessés nécessitant ces équipements n'a été livrée par le ministère.
Selon des informations convergentes, ce sont plusieurs dizaines de soldats qui ont été blessés et qui ont subi des amputations, depuis les premières attaques par IED, en Afghanistan, en 2005.
Le minstère de la défense n'a pas détaillé le volume actuel et l'abondement futur de ce fonds, qui, selon un communiqué, sera abondé majoritairement mais pas exclusivement par l'Etat, via la caisse nationale militaire de sécurité sociale et l'ONACVG, avec l'appoint d'associations recevant déjà des fonds au nom des blessés.
Chacune de ces prothèses de nouvelle génération coûte entre 52.000 et 57.000 euros. Selon le ministère, la CNMSS apporterait pour chacune 18.000 euros, tout comme l'ONAC, Unéo, 8.000 euros, la MLM, 8.000 euros, l'associatif se chargeant du reste.
Six blessés doivent être appareillés. Au total, selon le ministère, "une quinzaine" recevront ces prothèses entre 2012 et 2014. Aucune évaluation du nombre total de blessés nécessitant ces équipements n'a été livrée par le ministère.
Selon des informations convergentes, ce sont plusieurs dizaines de soldats qui ont été blessés et qui ont subi des amputations, depuis les premières attaques par IED, en Afghanistan, en 2005.
L'Indonésie prend de l'EC725
La famille EC225/725 poursuit son insolente progression. Après les ventes d'offshore de 225, les réussites du 725 en Amérique du Sud (50 au Brésil, une dizaine au Mexique), c'est l'armée de l'air indonésienne qui retient l'hélicoptère connu en France sous le nom de Caracal (17 commandés pour l'armée de l'air, le COS et la DGSE).
Le contrat signé aujourd'hui prévoit que les appareils seront livrés à partir de 2014 et transformés sur place en version de recherche et sauvetage au combat (CSAR) dans une usine de PT Dirgantara Indonesia à Bandung.
Cet industriel a déjà fabriqué des hélicoptères Puma et Super Puma pour l'armée de l'air locale, et fabrique des composants sur la famille 225/725.
Le contrat signé aujourd'hui prévoit que les appareils seront livrés à partir de 2014 et transformés sur place en version de recherche et sauvetage au combat (CSAR) dans une usine de PT Dirgantara Indonesia à Bandung.
Cet industriel a déjà fabriqué des hélicoptères Puma et Super Puma pour l'armée de l'air locale, et fabrique des composants sur la famille 225/725.
Les Casa 235-300 en vol vers la MSO (actualisé-1)
Le 20 décembre, la DGA diffusait un communiqué pour se féliciter d'avoir reçu, le 17 novembre et avec deux mois d'avance le premier des huit Casa 235-300 commandés pour compenser les retards de l'A400M.
Patatras, les deux premiers avions ont été interdits de vol par l'armée de l'air après quelques heures seulement dans le ciel (et cette fois sans communiqué de presse). Les étapes de réception, effectuées notamment par la DGA ne sont pourtant pas réputées pour être très lâches mais elles ont laissé passer des éléments incompatibles avec la bonne sécurité des vols pratiquée dans l'armée de l'air.
Cette dernière a dû se résoudre à clouer deux appareils au sol, ainsi qu'un troisième, livré depuis sur la base de Creil. Une première, pour des appareils sortant de chaîne. Les avions ont repris des vols d'expérimentation seulement il y a 10 jours, explique-t-on dans l'armée de l'air. Où l'affaire embarasse (1) : on confie travailler d'arrache pied pour obtenir la mise en service opérationnelle (MSO) rapidement, une fois toutes les garanties requises. Ce serait l'essentiel des efforts du 3.62 Ventoux de Creil. Un optimiste espère déboucher "en avril-mai".
En avril, c'est connu, ne te découvre pas d'un fil. En mai, fais ce qu'il te plaît.
(1) on redoute sans doute un effet Charles-de-Gaulle : les opérationnels prenant dans la tête les déconvenues résultant de l'étape d'avant. Ici, malgré le défaut d'explications des uns et des autres, on fait la part des choses.
Patatras, les deux premiers avions ont été interdits de vol par l'armée de l'air après quelques heures seulement dans le ciel (et cette fois sans communiqué de presse). Les étapes de réception, effectuées notamment par la DGA ne sont pourtant pas réputées pour être très lâches mais elles ont laissé passer des éléments incompatibles avec la bonne sécurité des vols pratiquée dans l'armée de l'air.
Cette dernière a dû se résoudre à clouer deux appareils au sol, ainsi qu'un troisième, livré depuis sur la base de Creil. Une première, pour des appareils sortant de chaîne. Les avions ont repris des vols d'expérimentation seulement il y a 10 jours, explique-t-on dans l'armée de l'air. Où l'affaire embarasse (1) : on confie travailler d'arrache pied pour obtenir la mise en service opérationnelle (MSO) rapidement, une fois toutes les garanties requises. Ce serait l'essentiel des efforts du 3.62 Ventoux de Creil. Un optimiste espère déboucher "en avril-mai".
En avril, c'est connu, ne te découvre pas d'un fil. En mai, fais ce qu'il te plaît.
(1) on redoute sans doute un effet Charles-de-Gaulle : les opérationnels prenant dans la tête les déconvenues résultant de l'étape d'avant. Ici, malgré le défaut d'explications des uns et des autres, on fait la part des choses.
32 VAB Ultima en Afghanistan en juin
Alors que l'état-major des armées a commencé à rapatrier plusieurs dizaines de véhicules, d'autres vont prendre le chemin inverse. D'ici juin, 32 VAB Ultima, que je vous présentais hier, vont rallier la Kapisa, actuellement la plus exposée. Ils achèvent actuellement leur transformation chez Renault Trucks, à Limoges.
Ces véhicules plus sécurisés contre les attaques par IED tombent à pic, alors que l'actualité opérationnelle du moment -les convois-, dans la pire zone de Kapisa, vont nécessiter des véhicules plus aptes à résister aux attaques des ce type. Néanmoins, une protection contre les tirs de RPG -récurrents en Kapisa- n'auraient pas forcément été du luxe.
On ignore si un surcroît de VBCI est prévu pour cette phase critique qui va exposer les soldats français. Le VBCI résiste bien aux attaques de RPG et d'IED, ce qui n'est pas forcément toujours le cas des VAB de première génération.
L'arrivée sur le théâtre du 92e RI, un régiment entièrement formé sur VBCI est peut-être un indice. Ou pas.
Pour l'instant, les portages définitifs des unités de relève du printemps sont assez difficiles à discerner.
Ces véhicules plus sécurisés contre les attaques par IED tombent à pic, alors que l'actualité opérationnelle du moment -les convois-, dans la pire zone de Kapisa, vont nécessiter des véhicules plus aptes à résister aux attaques des ce type. Néanmoins, une protection contre les tirs de RPG -récurrents en Kapisa- n'auraient pas forcément été du luxe.
On ignore si un surcroît de VBCI est prévu pour cette phase critique qui va exposer les soldats français. Le VBCI résiste bien aux attaques de RPG et d'IED, ce qui n'est pas forcément toujours le cas des VAB de première génération.
L'arrivée sur le théâtre du 92e RI, un régiment entièrement formé sur VBCI est peut-être un indice. Ou pas.
Pour l'instant, les portages définitifs des unités de relève du printemps sont assez difficiles à discerner.
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mercredi 4 avril 2012
La DGA et la STAT font tester des VAB Ultima
La DGA et la STAT ont fait tester par des Felins du 16e BC des VAB Ultima, lors d'une campagne à Canjuers du 26 au 28 mars apprend-on. Ces VAB, qui pèsent deux tonnes de plus à vide et en charge disposent de capacité de mobilité moins étendues, au profit de la protection du personnel embarqué. Ils concentrent, de fait, une batterie d'améliorations liées au retex afghan, comme des sièges suspendus, à même de mieux faire supporter l'effet des mines, ou des surprotections sur le tourelleau téléopéré, comme ce blog l'avait évoqué après le déploiement des premiers TOP.
La numérisation pénètre aussi à l'intérieur de l'habitacle, permettant aux occupants d'avoir une meilleure vue de son environnement. Cet atout existe déjà dans la plupart des armées modernes.
Si le programme va au bout, 290 véhicules doivent être modernisés.
L'intégration de kits anti-RPG, tout comme de protections tireurs supplémentaires est déjà prévue.
Avec l'Afghanistan, le VAB a déjà bien évolué à travers le processus d'adaptation réactive. Citons entre autres les caillebotis en plastique, des marches pieds bricolés, des lance-grenades de 40 mm sur TOP, ou des détecteurs acoustiques de départ de coup. Même si la difficulté, sur tous ces additifs, consiste à rester sur les chronolgies prévues, et de conserver des capacités de mobilités aux véhicules. On le voit bien, de plus en plus alourdis, les VAB ont laissé en Afghanistan pas mal de ponts. Même si ce petit véhicule de 1976 aura réussi, dans la plupart des cas, à préserver ses occupants de la plupart des attaques à l'IED.
La numérisation pénètre aussi à l'intérieur de l'habitacle, permettant aux occupants d'avoir une meilleure vue de son environnement. Cet atout existe déjà dans la plupart des armées modernes.
Si le programme va au bout, 290 véhicules doivent être modernisés.
L'intégration de kits anti-RPG, tout comme de protections tireurs supplémentaires est déjà prévue.
Avec l'Afghanistan, le VAB a déjà bien évolué à travers le processus d'adaptation réactive. Citons entre autres les caillebotis en plastique, des marches pieds bricolés, des lance-grenades de 40 mm sur TOP, ou des détecteurs acoustiques de départ de coup. Même si la difficulté, sur tous ces additifs, consiste à rester sur les chronolgies prévues, et de conserver des capacités de mobilités aux véhicules. On le voit bien, de plus en plus alourdis, les VAB ont laissé en Afghanistan pas mal de ponts. Même si ce petit véhicule de 1976 aura réussi, dans la plupart des cas, à préserver ses occupants de la plupart des attaques à l'IED.
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Un classé urgent un peu longuet
La task force La Fayette va disposer d'une vingtaine de brouilleurs en plus, d'ici l'été prochain, ce qui permettra d'atteindre un parc d'environ 400 véhicules protégés. Contrairement à un mythe vivace et bien entretenu, cela rappelle donc que tous les véhicules du théâtre ne sont pas équipés. Il ne suffit que d'avoir des yeux pour le constater.
Ces 20 brouilleurs ont été commandés à Thales à la fin 2010, sous la procédure d'un urgent opérations (1), à la suite d'un imbroglio comme le secteur des brouilleurs, assez concurrentiel, sait les susciter. Les contestations de marché, dans ce domaine, sont assez courantes (2), démontrant combien les fournisseurs sont décomplexés. La DGA, qui conduit une opération globale en la matière (CARAPE) depuis 2006 a connu quelques déconvenues dans ses procédures d'appels d'offres au cours des ans, dans ce secteur.
La fiche contractuelle de ce lot-ci prévoyait de les livrer quelques semaines plus tard (on parle de février-mars), et de les recetter et qualifier ensuite en express, pour permettre leur déploiement en Afghanistan : c'est l'esprit des urgences opérations.
Si les brouilleurs ont bien été livrés à l'heure, ce qu'assure la DGA, cela fait donc un an tout juste qu'ils sont testés, ce qui semble extrêmement long pour des systèmes de cette génération. Mais à la DGA, on réfute toute forme de retard. On évoque seulement des délais nécessaires liés à la diversité de plate-formes à qualifier, que la DGA ne détaille pas. Pêle-mêle figureraient des VAB, VHM, PVP, qui ne sont pourtant pas très exotiques.
Selon l'administration, ces brouilleurs devraient être livrés "à l'été" en Afghanistan. Soit 18 mois après leur commande, ce qui pour un classé urgent fait un peu longuet, tout de même.
(1) Les UOR 2011 et 2012 sont détaillés dans le dernier RAIDS.
(2) néanmoins, on se rappellera que tout ou presque se conteste, désormais, dans le terrestre : cela avait été notamment le cas pour l'attribution d'un contrat de chenillés destinés à la 27e BIM, et d'un autre contrat attribué pour la modernisation des blindés de gendarmerie.
Ces 20 brouilleurs ont été commandés à Thales à la fin 2010, sous la procédure d'un urgent opérations (1), à la suite d'un imbroglio comme le secteur des brouilleurs, assez concurrentiel, sait les susciter. Les contestations de marché, dans ce domaine, sont assez courantes (2), démontrant combien les fournisseurs sont décomplexés. La DGA, qui conduit une opération globale en la matière (CARAPE) depuis 2006 a connu quelques déconvenues dans ses procédures d'appels d'offres au cours des ans, dans ce secteur.
La fiche contractuelle de ce lot-ci prévoyait de les livrer quelques semaines plus tard (on parle de février-mars), et de les recetter et qualifier ensuite en express, pour permettre leur déploiement en Afghanistan : c'est l'esprit des urgences opérations.
Si les brouilleurs ont bien été livrés à l'heure, ce qu'assure la DGA, cela fait donc un an tout juste qu'ils sont testés, ce qui semble extrêmement long pour des systèmes de cette génération. Mais à la DGA, on réfute toute forme de retard. On évoque seulement des délais nécessaires liés à la diversité de plate-formes à qualifier, que la DGA ne détaille pas. Pêle-mêle figureraient des VAB, VHM, PVP, qui ne sont pourtant pas très exotiques.
Selon l'administration, ces brouilleurs devraient être livrés "à l'été" en Afghanistan. Soit 18 mois après leur commande, ce qui pour un classé urgent fait un peu longuet, tout de même.
(1) Les UOR 2011 et 2012 sont détaillés dans le dernier RAIDS.
(2) néanmoins, on se rappellera que tout ou presque se conteste, désormais, dans le terrestre : cela avait été notamment le cas pour l'attribution d'un contrat de chenillés destinés à la 27e BIM, et d'un autre contrat attribué pour la modernisation des blindés de gendarmerie.
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Des sous pour les blessés
La 2e promotion de l'école d'administation militaire (OCTA et commissaires), baptisée "Opération Daguet" met en vente son insigne 20 euros, avec la promesse d'attribuer une part de la recette à l'aide aux blessés et à l'association SOS villages d'enfants.
La livraison de l'insigne homologué est prévue en mai.
La livraison de l'insigne homologué est prévue en mai.
Une conf qui saute
Drôle d'ambiance, autour des auditions parlementaires des directeurs de service de renseignement sur l'affaire Merah. Après avoir refusé l'audition au sénat au motif de la réserve électorale, les directeurs sont finalement entendus ce matin par la délégation parlementaire au renseignement (ce qui est logique), à l'assemblée nationale. Le président de la commission de défense (UMP) avait prévu d'en évoquer les grandes lignes avec la presse, lors d'une conférence qui a été une fois changée d'horaire.
Ce matin, elle a été tout bonnement remplacée par un communiqué de presse. A moins que lui aussi ne saute.
Actualisé : la délégation parlementaire au renseignement diffuse à l'instant ce communiqué, un modèle du genre. " Ce qu’il est convenu d’appeler « l’affaire Merah » donne aujourd’hui lieu à un débat sur le rôle et l’organisation de nos services de renseignement. Au cours d’une audition de 2 heures 30 de l’ensemble des Directeurs centraux et du coordonnateur national du renseignement, la Délégation parlementaire au renseignement, seule instance compétente pour le suivi de l’action des services, a eu à en connaître." Un grand moment de démocratie.
Ce matin, elle a été tout bonnement remplacée par un communiqué de presse. A moins que lui aussi ne saute.
Actualisé : la délégation parlementaire au renseignement diffuse à l'instant ce communiqué, un modèle du genre. " Ce qu’il est convenu d’appeler « l’affaire Merah » donne aujourd’hui lieu à un débat sur le rôle et l’organisation de nos services de renseignement. Au cours d’une audition de 2 heures 30 de l’ensemble des Directeurs centraux et du coordonnateur national du renseignement, la Délégation parlementaire au renseignement, seule instance compétente pour le suivi de l’action des services, a eu à en connaître." Un grand moment de démocratie.
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Panhard au summer trial
Le fabriquant français enverra un de ses véhicules légers, peut-être un VBR, lors du prochain Summer Trial qui se déroule au mois de juin aux Emirats Arabes Unis. Traditionnellement, cette épreuve est sans pitié pour les participants, comme l'avait appris à ses dépends, l'an dernier un Leopard 2 allemand.
mardi 3 avril 2012
Les Mustangs partent pour Abidjan
Un escadron du RICM formant le coeur du dispositif Licorne pour six mois part dans quelques jours pour Abidjan, avec un état-major tactique et le chef de corps, le colonel Marc Conruyt. Cet escadron, le 4e du régiment (Les Mustangs) opèrera sur Sagaie. Il sera renforcé par l'escadron de commandement et de logistique, une compagnie du 3e RIMa (Les Chats Maigres) et des éléments de génie du 6e RG, les Buffles et les Elephants.
L'armée des ombres
Comme dans les restaurants branchés de la capitale, une partie des aviateurs de Balard ont dû manger dans le noir ce midi (1), après une rupture de l'alimentation générale qui a aussi paralysé une bonne partie de la base état-major de l'armée de l'air. Les différentes salles ne disposent en effet d'aucune ouverture sur l'extérieur, et nécessitent donc un éclairage.
On ignore si l'état-major opérationnel a été concerné par cette coupure, et dispose d'alimentation redondante.
Ces coupures ne sont pas isolées : la base d'Orléans en est régulièrement victime depuis quelques mois. Point commun entre ces deux sites (mais peut-être pas l'explication) : des travaux publics pour pousser les murs.
Comme ce blog l'avait expliqué en temps et en heure, pour pouvoir permettre une rénovation du mess mixte, les aviateurs de Balard devront bientôt manger des des structures temporaires, posées sur la place d'armes, pour une durée de plusieurs mois.
(1) l'autre partie a mangé froid, ou à l'extérieur.
On ignore si l'état-major opérationnel a été concerné par cette coupure, et dispose d'alimentation redondante.
Ces coupures ne sont pas isolées : la base d'Orléans en est régulièrement victime depuis quelques mois. Point commun entre ces deux sites (mais peut-être pas l'explication) : des travaux publics pour pousser les murs.
Comme ce blog l'avait expliqué en temps et en heure, pour pouvoir permettre une rénovation du mess mixte, les aviateurs de Balard devront bientôt manger des des structures temporaires, posées sur la place d'armes, pour une durée de plusieurs mois.
(1) l'autre partie a mangé froid, ou à l'extérieur.
Les commandos partent pour l'aventure...
... et en reviennent avec une VM collective. Ce matin, jute à temps pour la pluie, le général Jean-Paul Paloméros a épinglé deux croix de la valeur militaire sur les fanions des CPA 20 et 30 réunis à Djion (1), et deux CVM à deux commandos de chacune des unités (2).
La citation qui va avec la VM distingue, pour le CPA 20, le parcours afghan de l'unité, arrivée sur place dès janvier 2002.
Elle y aura accompli des missions de protection, de guidage des appuis, de détection d'IED par équipe cyno (y compris pendant "Arès"), et de personnal recovery, comme ce fut le cas le 18 août 2008.
Le bilan évoque 500 patrouilles aériennes guidées en dix ans de présence, dont 50 rien que lors d'une opération à l'été 2009, lors d'un mandat mythique mené en vallée de Chak, avec les OMLT. 120 heures d'appui aérien avaient alors été générées.
(1) ainsi qu'au 1.2 Cigognes.
(2) de plus, le chef du CPA 20, le COL Brignon a reçu la médaille de l'aéronautique.
La citation qui va avec la VM distingue, pour le CPA 20, le parcours afghan de l'unité, arrivée sur place dès janvier 2002.
Elle y aura accompli des missions de protection, de guidage des appuis, de détection d'IED par équipe cyno (y compris pendant "Arès"), et de personnal recovery, comme ce fut le cas le 18 août 2008.
Le bilan évoque 500 patrouilles aériennes guidées en dix ans de présence, dont 50 rien que lors d'une opération à l'été 2009, lors d'un mandat mythique mené en vallée de Chak, avec les OMLT. 120 heures d'appui aérien avaient alors été générées.
(1) ainsi qu'au 1.2 Cigognes.
(2) de plus, le chef du CPA 20, le COL Brignon a reçu la médaille de l'aéronautique.
Le 2e REG champion de France
C'est un légionnaire du 2e REG, le sergent Roslonski (photo : Légion étrangère) qui s'est imposé au 50 m et 100 mètres nage libre, ce weekend, à Rennes, lors d'une rencontre des clubs de la défense. Le nageur est issu du service des sports du régiment.
La légion n'avait hébergé de champion dans ces domaines depuis 2005.
La légion n'avait hébergé de champion dans ces domaines depuis 2005.
Base ouverte du 10 au 20 avril à Brest
Le landerneau s'émeut régulièrement sur la visibilité de la marine dans l'opinion publique. Pas besoin, forcément, d'aller chercher des explications transcendantales. La visibilité de la marine s'explique aussi par ces opérations récurrentes d'ouverture au public des sites pendant les vacances, comme la base navale de Brest le fait pendant les vacances, du 10 au 20 avril (weekend exclu), de 14 à 16 heures.
Les visiteurs sont accueillis pendant une heure pour une visite commentée de la base et d'un bâtiment.
Selon disponibilité, comme le dit la formule.
Informations au 0800.523.535 ou 02.98.22.06.12.
Les visiteurs sont accueillis pendant une heure pour une visite commentée de la base et d'un bâtiment.
Selon disponibilité, comme le dit la formule.
Informations au 0800.523.535 ou 02.98.22.06.12.
Louvois (suite)
Le ministère livre sa réponse sur Louvois suite à une question de la sénatrice communiste du Nord, Michèle Demessine. Comme plusieurs parlementaires, alertés par leur base, cette élue du Nord interroge l'administration sur les dysfonctionnements de soldes dans l'armée de terre (qu'on ne peut plus imputer au seul logiciel Louvois).
On apprend quelques éléments étonnants, qui dramatisent encore un peu plus le fond de tableau : la réforme des soldes doit ainsi économiser 750 postes,"préservant ainsi l'équivalent d'un régiment de l'armée de terre". La réponse évoque aussi "des délais de transmission des dossiers dans un ministère en pleine réforme". On mesure ainsi que la numérisation, grand mot du moment, n'a pas encore trouvé son régime de croisière.
De fait, peu d'informations dans cette réponse, par delà la stigmatisation un peu facile et peu opportune des réseaux sociaux. On en trouve plus dans le commentaire sur la réponse qu'effectue Jacques Bessy, président de l'ADEFDROMIL, accompagnée de la publication opportune d'une note de la DRHAT.
Avec plus d'humilité, ce document qui n'avait pas vocation à être publié reconnaît un "ralentissent des améliorations" sur les soldes de février et mars, compensé par l'importante campagne de régularisation des antériorités. Il constitue un palier lié aux difficultés techniques pointues pour la réalisation desquelles la mission SIRH ministériel travaille de manière intensive dans le cadre d'un calendrier très serré".
On apprend quelques éléments étonnants, qui dramatisent encore un peu plus le fond de tableau : la réforme des soldes doit ainsi économiser 750 postes,"préservant ainsi l'équivalent d'un régiment de l'armée de terre". La réponse évoque aussi "des délais de transmission des dossiers dans un ministère en pleine réforme". On mesure ainsi que la numérisation, grand mot du moment, n'a pas encore trouvé son régime de croisière.
De fait, peu d'informations dans cette réponse, par delà la stigmatisation un peu facile et peu opportune des réseaux sociaux. On en trouve plus dans le commentaire sur la réponse qu'effectue Jacques Bessy, président de l'ADEFDROMIL, accompagnée de la publication opportune d'une note de la DRHAT.
Avec plus d'humilité, ce document qui n'avait pas vocation à être publié reconnaît un "ralentissent des améliorations" sur les soldes de février et mars, compensé par l'importante campagne de régularisation des antériorités. Il constitue un palier lié aux difficultés techniques pointues pour la réalisation desquelles la mission SIRH ministériel travaille de manière intensive dans le cadre d'un calendrier très serré".
lundi 2 avril 2012
Never Say Never again
Le Transall Zoulou X-Ray du Touraine, montre sa capacité à poser sur terrain sommaire pour aller chercher les civils menacés (photo : Jean-Marc Tanguy).
La France va-t-elle rester militairement absente de la crise malienne, comme semble le laisser entendre son ministre des affaires étrangères ? Difficile à croire, avec 5.000 Français dans la place, et des lignes aériennes civiles qui ne semblent pas suffisamment armées pour évacuer ce flot de ressortissants dans les temps nécessaires pour faire face à l'urgence.
Traditionnellement, dans ce genre de cas, la France met en alerte le banc et l'arrière-banc de ses avions blancs. Mais même en mettant en suspens les relèves actuellement en cours sur les théâtres, et en partant du principe que les A310 et A340 sont en état de voler, il faudrait plusieurs jours d'activité, et profiter des ressources privées. Ou faire appel à des avions plus tactiques.
La dernière RESEVAC effectuée en Afrique fut réalisée en mars-avril, en Côte d'Ivoire (1). Il y un an tout juste. Une fois de plus, l'armée de l'air et les militaires sur place, conventionnels et spéciaux, avaient évité de gros soucis à des ressortissants.
L'intérêt de ces rotations : on peut amener des troupes à l'aller, et repartir avec du ressortissant à la place. On peut brouetter vers un pays riverain, pour gagner du temps.
Car si la situation venait brusquement à s'aggraver au Mali, il faudrait donc sécuriser les Français restant sur place. Guépard et prépositionnés (2) doivent vraisemblablement revoir leur géographie locale, au cas où.
Pas besoin de le rappeler, le Mali est, par-delà les péripéties du moment, le pays qui héberge des groupes djihadistes (notamment AQMI), et sans doute, six otages Français. Dans l'anarchie ambiante, les mêmes pourraient bien être tentés de continuer leur marché.
(1) comme je le rappelle dans le hors-série opex 2011 de RAIDS, l'armée de l'air évacua alors 2.397 ressortissants de 51 pays, dont 1.617 Ftançais. 56 missions furent réalisées, à l'époque par le COTAM, entre ressortissants, fret et injection de renfort.
(2) des soldats français sont basés dans trois pays riverains du Mali.
Eurocopter dévoile son AAS-72X+
Le fabricant européen a dévoilé aujourd'hui son AAS-72X+, un biturbine léger de reconnaissance armée, lors de la convention annuelle de l'aviation légère de l'US Army. Cet appareil tente de séduire outre-Atlantique, et de se placer dans la brèche ouverte par le Lakota (1), fabriqué aux USA, sur la base (comme l'AAS-72X+) de l'EC-145.
Le projet peut aussi intéresser en France même, alors qu'à la fin de la décennie, les trois armées entendent commander un hélicoptère interarmées de cette gamme (le HC4). Les premiers recensement font état d'un peu moins de 200 exemplaires pour remplacer Alouette III, Gazelle Fennec et Puma SAR.
Le ministère de l'Intérieur a déjà reçu une cinquantaine d'EC145.
(1) Historiquement, le premier modèle vendu à l'état américain est le HH-65, destiné aux Coastguards. La division hélicoptères de la SNIAS avait racheté, en 1974, une usine de Vought Helicopters, sur place.
Le projet peut aussi intéresser en France même, alors qu'à la fin de la décennie, les trois armées entendent commander un hélicoptère interarmées de cette gamme (le HC4). Les premiers recensement font état d'un peu moins de 200 exemplaires pour remplacer Alouette III, Gazelle Fennec et Puma SAR.
Le ministère de l'Intérieur a déjà reçu une cinquantaine d'EC145.
(1) Historiquement, le premier modèle vendu à l'état américain est le HH-65, destiné aux Coastguards. La division hélicoptères de la SNIAS avait racheté, en 1974, une usine de Vought Helicopters, sur place.
dimanche 1 avril 2012
Cambrésis is still alive
L'escadrille Tigre du 1.12 Cambrésis, dissout, il y a quelques heures poursuit sa vie à Saint-Dizier, sur Rafale. Voici donc ce que devrait devenir le patch d'escadron du 1.7. Provence. Comme ce blog l'avait expliqué, le Provence devrait participer, comme membre de plein droit, à son premier Nato Tiger Meet en juin, en Norvège.
Last shot
Le dernier tir de missile Hawk est intervenu jeudi, après 16h, par les artilleurs du 402e RA à Biscarosse. C'est une double page qui se tourne, pour ce système d'armes, promu au départ, et pour le régiment, promis à dissolution.
Même si cela se traduit par peu de tir opérationnels, l'artillerie sol-air reste une précaution nécessaire. En 1987, cette même précaution avait évité de gros soucis sur l'aéroport de N'Djamena. C'est un Hawk qui avait fait le travail.
En 2004, l'absence d'artillerie sol-air sur le camp de Bouaké avait amené à son bombardement.
Depuis 2006, la présence de Mistral et de radars au Sud-Liban a sans doute contribué à poser le débat.
La défense sol-air moyenne portée est désormais détenue par les aviateurs, l'armée de terre ne conservant que le très courte-portée (Mistral). Cette capacité est très utile : c'est celle qu'utilise l'armée de l'air en Guyane, avec les sections de tir (tournantes) de l'armée de terre.
Même si cela se traduit par peu de tir opérationnels, l'artillerie sol-air reste une précaution nécessaire. En 1987, cette même précaution avait évité de gros soucis sur l'aéroport de N'Djamena. C'est un Hawk qui avait fait le travail.
En 2004, l'absence d'artillerie sol-air sur le camp de Bouaké avait amené à son bombardement.
Depuis 2006, la présence de Mistral et de radars au Sud-Liban a sans doute contribué à poser le débat.
La défense sol-air moyenne portée est désormais détenue par les aviateurs, l'armée de terre ne conservant que le très courte-portée (Mistral). Cette capacité est très utile : c'est celle qu'utilise l'armée de l'air en Guyane, avec les sections de tir (tournantes) de l'armée de terre.
727.655
727.655 visites ont été enregistrées en mars par Blogger, la plate-forme de Google, qui héberge ce blog. C'est un record absolu depuis que cette comptabilité -sans changement de modalité- est effectué depuis mai 2009. Il n'y avait, à l'époque, que 380.000 pélerins mensuels.
Ce blog a ses spécificités : il n'héberge pas de publicité, est écrit par un journaliste, indépendant (1) et ne verse pas dans l'effet de mode ou la polémique facile.
Pour ces mêmes raisons, j'ai refusé et refuserai toujours les commentaires. Le pseudo-anonymat d'Internet désinhibe, et le résultat est rarement bon. Ceux qui se perdent dans ces labyrinthes ne diraient pas 1% de ce qu'il écrivent si leur tête et leur nom était juxtaposés à leur commentaire.
On a souvent les lecteurs qu'on mérite : je suis gâté, les miens ne se couchent presque jamais, la Nouvelle-Calédonie prenant le relais des Guyanais et Américains (300 à 400 par jour, plus encore les jours de castagne).
Les reprises d'articles de presse ne sont pas camouflées derrière d'hypothétiques sources rencontrées sur le pont des arts : les confrères sont cités, tout simplement (2). N'importe quel internaute peut faire un blog en agrégeant les sources des autres. C'est sans doute une expérience grisante.
Ici, les sources sont protégées. Comme je le répète, en intro de mon livre Harmattan, "un journaliste n'est rien sans ses sources".
Tiens les livres justement. Ils sont un peu la cause de la baisse de régime du blog : deux écrits en 2011, la cadence sera aussi soutenue, sinon plus soutenue, en 2012. Merci à ceux qui prennent la peine d'investir dans le papier, c'est aussi une façon de soutenir cette information gratuite sur internet.
D'autres expériences viendront en 2012. Ce blog devra évoluer, mais il gardera son esprit.
Merci à toutes et tous pour votre intérêt.
1) l'indépendance n'est pas que d'esprit : chaque mois, au minimum trois entreprises de presse différentes me versent une fraction de salaire.
2) j'observe que la réciproque est nettement plus rare mais bon...
Ce blog a ses spécificités : il n'héberge pas de publicité, est écrit par un journaliste, indépendant (1) et ne verse pas dans l'effet de mode ou la polémique facile.
Pour ces mêmes raisons, j'ai refusé et refuserai toujours les commentaires. Le pseudo-anonymat d'Internet désinhibe, et le résultat est rarement bon. Ceux qui se perdent dans ces labyrinthes ne diraient pas 1% de ce qu'il écrivent si leur tête et leur nom était juxtaposés à leur commentaire.
On a souvent les lecteurs qu'on mérite : je suis gâté, les miens ne se couchent presque jamais, la Nouvelle-Calédonie prenant le relais des Guyanais et Américains (300 à 400 par jour, plus encore les jours de castagne).
Les reprises d'articles de presse ne sont pas camouflées derrière d'hypothétiques sources rencontrées sur le pont des arts : les confrères sont cités, tout simplement (2). N'importe quel internaute peut faire un blog en agrégeant les sources des autres. C'est sans doute une expérience grisante.
Ici, les sources sont protégées. Comme je le répète, en intro de mon livre Harmattan, "un journaliste n'est rien sans ses sources".
Tiens les livres justement. Ils sont un peu la cause de la baisse de régime du blog : deux écrits en 2011, la cadence sera aussi soutenue, sinon plus soutenue, en 2012. Merci à ceux qui prennent la peine d'investir dans le papier, c'est aussi une façon de soutenir cette information gratuite sur internet.
D'autres expériences viendront en 2012. Ce blog devra évoluer, mais il gardera son esprit.
Merci à toutes et tous pour votre intérêt.
1) l'indépendance n'est pas que d'esprit : chaque mois, au minimum trois entreprises de presse différentes me versent une fraction de salaire.
2) j'observe que la réciproque est nettement plus rare mais bon...
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