Alors qu'à Paris on marche en général sur des oeufs d'autruche dès qu'il s'agit d'évoquer la RCA, le premier
ministre de ce pays ne s'est pas encombré de précautions, aujourd'hui, en déclarant à l'AFP que l'opération Boali allait recevoir 800 soldats de plus d'ici la mi-décembre. C'est conforme avec les précisions évoquées à plusieurs reprises sur ce blog.
L'effectif de Boali passerait donc à 1250 militaires, c'est donc la moyenne haute du volume envisagé jusqu'alors, qui avait néanmoins culminé à un total de 1400. C'est, de fait, assez conforme à la réalité locale, qui dégénère, tout en limitant la facture dans l'immédiat : si c'est sous couvert de l'ONU, l'ONU devrait payer. Par les temps qui courent, toutes les oboles sont les bienvenues.
La logique locale devrait faire privilégier des actions dans le nord du pays. Une fois n'est pas coutume, les positions françaises au Tchad voisiin -qu'un précédent ministre de la défense voulait réduire à sa portion congrue- auront une importance de premier plan