Deux pilotes d'avion d'affaires sont détenus en République dominicaine depuis le mois de mars 2013.
Une sénatrice vient de s'inquiéter de la non-évolution de la situation de ces deux anciens pilotes militaires, dont le CV est très détaillé dans le site créé par leur comité de soutien. Tous deux sont issus de l'aéronavale, et l'un d'eux, Bruno Odos (10.500 heures de vol militaire puis civil, 8300 pour Pascal Fauret), a même opéré pendant neuf ans dans l'armée de l'air.
Il y a servi sur Mirage 2000N, un appareil qui amène à un des niveaux d'ahabilitation les plus élevés dans l'armée française (Très secret Rubis) et est, de ce fait, rarement confié à des profils non idoines.
C'est vraisemblablement cette corde, sensible, que cherche à faire vibrer le comité de soutien : montrer deux pilotes militaires chevronnés et sérieux, là où les autorités dominicaines les désignent comme des complices d'un trafic de stupéfiants relatif à 630 kg de cocaïne qui devaient voyager à bord de leur avion.