Le corps sans vie du gendarme du GIGN disparu depuis jeudi soir en Méditerranée a été retrouvé
cette nuit. Dès hier, l'espoir était particulièrement faible de retrouver en vie ce personnel de la force d'appui opérationnel (FAO).
La préfecture maritime de Toulon affirme que ce sont des moyens de la marine, mis en oeuver depuis le Jason qui ont retrouvé la dépouille du gendarme, vers 2h15 cette nuit. La même source expliquait pourtant hier en début de soirée avoir interrompu les recherches pour la nuit.
Comme je le rappelais hier dans mon post, sept gendarmes du GIGN (16 en incluant toutes les unités spécialisées) sont déjà morts à l'entraînement depuis 1974, date de création du Groupe, et deux autres en opérations.
En outre, donc, deux gendarmes avaient perdu la vie au GSPR (en charge de protection présidentielle), et cinq à l'EPIGN (missions d'observation recherche, et de protection/intervention à l'étranger).
A plusieurs reprises, les entraînements de contre-terrorisme maritime (CTM) se sont tenues dans des conditions météo dantesques, et un hélicoptère a même failli être perdu en une occasion, mais c'est la première fois qu'un militaire y perd la vie.
Ce gendarme de 28 ans est le troisième mort de l'unité depuis son évolution en 2007.
Engagé en Côte d'Ivoire ainsi qu'en Afghanistan et en Libye en 2011, le GIGN s'est vu décorer à titre collectif (et pour certains, individuel) pour son engagement sans égal sur ces théâtres particulièrement dangereux, où plusieurs de ses personnels avaient été blessés, particulièrement en Côte d'Ivoire.
Le GIGN comprend 400 personnels. Le contre-terrorisme maritime (CTM) est un de ses nombreux contrats opérationnels, et un des rares partagés avec les forces armées.
(plus d'informations à venir dans les heures qui viennent)