Des militaires géorgiens qui doivent se déployer prochainement en Afghanistan font, avant, un crochet en France. C'est le 8e RA de Commercy qui doit former cette quarantaine de soldats, avant leur engagement en Afghanistan au deuxième semestre.
La coopération militaire franco-georgienne a débuté en Afghanistan avec le départ du Batfra de Warehouse, et le redéploiement des troupes françaises en RC-East. La protection du camp de Warehouse incombe désormais, notamment, aux Géorgiens.
La France fournit un parc de véhicules complet à ces militaires, à Warehouse : VAB, VBL, P4 et GBC180. Le partenariat va même plus loin, puisque ce sont des avions militaires français qui transportent ces militaires entre la Géorgie et l'Afghanistan.
Au prix, d'ailleurs, un important détour, lié aux autorisations de survol.
La Géorgie s'était inquiétée, à plusieurs reprises, de la vente de navires de la classe Mistral à la Russie.
Rappelons que la France avait déployé, en Georgie, des gendarmes sur PVP (c'était leur premier déploiement), après la brève guerre russo-géorgienne.
par le journaliste Jean-Marc Tanguy - Twitter @Defense137 - 9253 posts depuis avril 2009 - 81,92 millions de pages vues depuis juin 2010.
lundi 31 janvier 2011
Des Georgiens formés en France
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Un retour aux sources
Comme il l'avait fait quand il était premier ministre, en 1995, Alain Juppé a réservé sa première visite à l'armée de l'Air à la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan (Landes). Une ville où il est, par ailleurs, né en août 1945.
Le cette fois ministre de la Défense visitera vendredi la BA118, avec un focus sur le CEAM.
Alain Juppé a fait son service dans l'armée de l'air (1969-1970), comme EOR (1). Il a été aspirant, puis sous-lieutenant, à Evreux, puis... Mont-de-Marsan.
Et il avait été élevé, en 2010, colonel de la réserve citoyenne.
La première visite du ministre dans l'armée de l'air était initialement prévue en cette fin janvier, à Istres.
(1) notamment avec Louis Gallois, l'actuel patron d'EADS.
Le cette fois ministre de la Défense visitera vendredi la BA118, avec un focus sur le CEAM.
Alain Juppé a fait son service dans l'armée de l'air (1969-1970), comme EOR (1). Il a été aspirant, puis sous-lieutenant, à Evreux, puis... Mont-de-Marsan.
Et il avait été élevé, en 2010, colonel de la réserve citoyenne.
La première visite du ministre dans l'armée de l'air était initialement prévue en cette fin janvier, à Istres.
(1) notamment avec Louis Gallois, l'actuel patron d'EADS.
Une demi-vérité
Un des trois Hawkeye de la 4F, aux 100 ans de l'aéronavale, en juin dernier (crédit : Jean-Marc Tanguy).
En signalant qu'un contrôleur de défense aérienne de l'armée de l'air serait le premier à opérer au-dessus de l'Afghanistan, je n'étais qu'à mi-chemin de la vérité. Car si c'est bien une première à bord d'un Awacs (et a fortiori, de l'OTAN), c'est déjà arrivé... à au moins deux reprises à bord d'un E-2C de l'aéronavale, avec des aviateurs en échange à la 4F. La première est intervenue pendant Agapanthe en 2007, et un aviateur de l'armée de la 36e EDCA a opéré il y a deux mois sur le théâtre afghan.
Un double exemple d'interopérabilité et d'interarmisation.
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Des drones, en anglais
Une des associations de la communauté des drones, UVS International, née en Europe, propose désormais un blog d'actualité sur la dronerie. Pour améliorer sa connaissance de ces drôles d'engins. Ou pour améliorer son anglais. Voire les deux.
samedi 29 janvier 2011
Le CPA20 s'installe à Djibouti
Juste que là terrain de jeu régulier mais ponctuel pour ses FAC, Djibouti devient aussi, pour le CPA20 de Dijon, un mandat supplémentaire, depuis le mois de janvier. Le commando dijonnais apporte une équipe commando polyvalente, apte à tous le spectre de l'appui aérien.
Le CPA20, qui emploie près de 300 commandos répartis en trois compagnies, est aussi déployé au Tchad et en Afghanistan.
Le CPA20, qui emploie près de 300 commandos répartis en trois compagnies, est aussi déployé au Tchad et en Afghanistan.
Un contrôleur au-dessus de l'Afghanistan
Un contrôleur de défense aérienne français va opérer au-dessus de l'Afghanistan à bord des E-3A AWACS de l'OTAN, déployés début janvier. Notre seul représentant, dans cette unité multinationale n'attendrait, en fait, plus que son créneau de déploiement.
Cet engagement est, à ma connaissance, une première (1), les Awacs de l'OTAN n'étant pas régulièrement déployés hors d'Europe (2). C'est un peu moins le cas pour les E-3F de l'armée de l'air (36e EDCA), qui voient régulièrement du pays : deux fois l'Océan Indien, pour contributer à Atalanta, très régulièrement la Guyane, pour les lancements d'Ariane les plus sensibles. Et très régulièrement, les approches maritimes françaises, pour des missions spécialisées. Un protocole lie par exemple le CDAOA et les Douanes depuis près de dix ans.
Plus évidemment encore, les quatre E-3F constituent un des piliers de la défense aérienne, et, le cas échéant, du commandement tactique d'opérations aériennes.
(1) par pour des aviateurs français, en tout cas, puisque les E-2 Hawkeye ont été régulièrement déployés au-dessus de l'Afghanistan, précisément dans ce rôle de C2 volant, et encore en novembre-décembre 2010.
(2) le cas est intervenu aux Etats-Unis après le 11 septembre 2001.
Cet engagement est, à ma connaissance, une première (1), les Awacs de l'OTAN n'étant pas régulièrement déployés hors d'Europe (2). C'est un peu moins le cas pour les E-3F de l'armée de l'air (36e EDCA), qui voient régulièrement du pays : deux fois l'Océan Indien, pour contributer à Atalanta, très régulièrement la Guyane, pour les lancements d'Ariane les plus sensibles. Et très régulièrement, les approches maritimes françaises, pour des missions spécialisées. Un protocole lie par exemple le CDAOA et les Douanes depuis près de dix ans.
Plus évidemment encore, les quatre E-3F constituent un des piliers de la défense aérienne, et, le cas échéant, du commandement tactique d'opérations aériennes.
(1) par pour des aviateurs français, en tout cas, puisque les E-2 Hawkeye ont été régulièrement déployés au-dessus de l'Afghanistan, précisément dans ce rôle de C2 volant, et encore en novembre-décembre 2010.
(2) le cas est intervenu aux Etats-Unis après le 11 septembre 2001.
vendredi 28 janvier 2011
Le RAID va décorer Frax
Le RAID, service d'élite de la police, va décorer un de ses chiens blessé en intervention, a expliqué le chef de service, Amaury de Hauteclocque, ce midi, en tirant le bilan de son unité. Une haute autorité de la police pourrait même se charger de récompenser la bête, baptisée Frax.
L'animal avait reçu une décharge de fusil de chasse dans la bouche, en s'interposant entre un forcené, et son maître (1) et une colonne de policiers, lors d'une intervention, en octobre, à Evreux. C'est grâce au "dévouement" de vétérinaires de Maisons-Alfort que la bête a pu survivre à ses blessures.
Une fois décoré, Frax devrait retrouver une vie plus calme, dans une famille d'accueil. Car ce n'est pas le moindre des paradoxes, le meilleur chien d'intervention du RAID est aussi un animal... placide.
(1) Y., le maître-chien, également blessé, s'est rétabli.
L'animal avait reçu une décharge de fusil de chasse dans la bouche, en s'interposant entre un forcené, et son maître (1) et une colonne de policiers, lors d'une intervention, en octobre, à Evreux. C'est grâce au "dévouement" de vétérinaires de Maisons-Alfort que la bête a pu survivre à ses blessures.
Une fois décoré, Frax devrait retrouver une vie plus calme, dans une famille d'accueil. Car ce n'est pas le moindre des paradoxes, le meilleur chien d'intervention du RAID est aussi un animal... placide.
(1) Y., le maître-chien, également blessé, s'est rétabli.
jeudi 27 janvier 2011
Forces Spéciales à Chamonix
Le film Forces Spéciales, que j'évoquais le 17 janvier a également été tourné dans les montagnes... françaises, dans la région de Chamonix. Le PGHM et l'EC145 de la section aérienne de de gendarmerie (SAG) auraient été mis à contribution en novembre dernier.
Une banderole sur la mairie de Paris
Comme cela a déjà pu être le cas par le passé, la mairie de Paris dévoilera demain sur sa façade une banderole à l'effigie de deux otages, en l'occurence, les deux journalistes de France 3.
Ces deux otages, et leurs trois fixeurs approchent les 400 jours de détention. Alors qu'un sous-officier de la DGSE, retenu en Somalie, a franchi, lui, les 560 jours.
Au total, 8 Français sont retenus en captivité, si l'on intégère nos cinq compatriotes enlevés au Niger en septembre.
Ces deux otages, et leurs trois fixeurs approchent les 400 jours de détention. Alors qu'un sous-officier de la DGSE, retenu en Somalie, a franchi, lui, les 560 jours.
Au total, 8 Français sont retenus en captivité, si l'on intégère nos cinq compatriotes enlevés au Niger en septembre.
Rens et FS
Après avoir reçu hier Alain Chouet (ancien cadre de la DGSE) et le général Antoine Creux (DPSD) la semaine dernière, l'ANAJ-IHEDN organise le 8 février une conférence exceptionnelle, dans le cadre de son cycle sur le renseignement. C'est le général Christophe Gomart, bras droit du coordonnateur national du renseignement (1), qui éclairera l'assistance sur un sujet qu'il connaît bien : renseignement et forces spéciales.
Etant donné le caractère particulièrement sensible du sujet, la conférence est réservée aux ressortissants français, et seulement après inscription préalable ici.
(1) après avoir notamment suivi les affaires réservées sous MAM, et commandé le 13e RDP.
Etant donné le caractère particulièrement sensible du sujet, la conférence est réservée aux ressortissants français, et seulement après inscription préalable ici.
(1) après avoir notamment suivi les affaires réservées sous MAM, et commandé le 13e RDP.
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Les parisiens de la Liste
Dans une Liste gonflée par les nominations de commandant de GSBDD, figurent également quelques parisiens emblématiques, qui prendront cet été leur régiment. On peut évoquer le 4e Chasseurs, qui sera confié au colonel Hervé de Courrèges (CAB/mindef) et du 93e RAM, au colonel François-Yves Le Roux (CAB/EMAT). Deux autres parisiens prendront les 3e RHC et 5e RHC : le colonel Frédéric Turquet (CDEF) et le colonel Frédéric Gout (CAB/EMAT).
C'est également un autre colonel de l'EMAT, dont le nom est bien connu de la communauté parachutiste, qui prendra, quant à lui, le très prestigieux 13e RDP. On devrait, dans quelques semaines, connaître le nom du futur commandant de la BFST, un général, donc. Deux noms au moins sont en balance, dont, sans surprise, deux anciens du 1er RPIMa.
C'est également un autre colonel de l'EMAT, dont le nom est bien connu de la communauté parachutiste, qui prendra, quant à lui, le très prestigieux 13e RDP. On devrait, dans quelques semaines, connaître le nom du futur commandant de la BFST, un général, donc. Deux noms au moins sont en balance, dont, sans surprise, deux anciens du 1er RPIMa.
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L'ONU se rationne chez nous
Un nouvel exemple de l'humilité française : c'est au détour d'une réclame pour l'EdA (économat des armées), planquée dans un coin de magazine institutionnel, que l'on apprend que l'ONU se fournit chez nous ! L'EdA a remporté le marché 2010-2013 pour un million de rations par an, au profit des Nations Unies.
L'EdA était déjà en charge des rations ONU depuis "plus de dix ans", apprend-on aussi, mais le nouveau modèle est "plus léger, aérolargable et adapté à la projection de petits effectifs disséminés sur le terrain" (sic!).
Dans le même document, l'EdA rappelle également son action au profit des soldats en opex, avec le constrat Passerel, gagné par EADS, et qui permet aux troupes de bénéficier de services de communications privées (phonie et internet). Même si, comme Hervé Morin l'avait constaté à plusieurs reprises avec les mêmes troupes, le service n'est pas toujours à la hauteur.
L'EdA (1) emploie un milliers de collaborateurs, gère 270 MEUR, et 500 marchés publics.
(1) qui illustre son propos avec plusieurs photos, dont une, aérienne de la FOB Tora : une photo précieuse, puisque la presse elle-même n'a pas le droit de prendre ce genre de cliché sous peine de gros soucis.
L'EdA était déjà en charge des rations ONU depuis "plus de dix ans", apprend-on aussi, mais le nouveau modèle est "plus léger, aérolargable et adapté à la projection de petits effectifs disséminés sur le terrain" (sic!).
Dans le même document, l'EdA rappelle également son action au profit des soldats en opex, avec le constrat Passerel, gagné par EADS, et qui permet aux troupes de bénéficier de services de communications privées (phonie et internet). Même si, comme Hervé Morin l'avait constaté à plusieurs reprises avec les mêmes troupes, le service n'est pas toujours à la hauteur.
L'EdA (1) emploie un milliers de collaborateurs, gère 270 MEUR, et 500 marchés publics.
(1) qui illustre son propos avec plusieurs photos, dont une, aérienne de la FOB Tora : une photo précieuse, puisque la presse elle-même n'a pas le droit de prendre ce genre de cliché sous peine de gros soucis.
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Les femmes de la liste
Si l'on en croit la liste des futurs chefs de corps et assimilés qui vient d'être diffusée dans l'armée de terre, deux femmes prendraient à l'été du galon et/ou des responsabilités. C'est d'abord un médecin-chef féminin du SSA, Sylvie Paul, qui va prendre le commandement du régiment médical, issu du 3e RMED, où elle est affectée actuellement. Le LCL Pascale Bosc prend le CSN de Nouvelle-Calédonie.
Les responsabilités confiées aux femmes ont été pour l'instant limitées, mais réelles, dans l'histoire récente de l'armée de terre. Le DAOS -ancêtre du 4e RHFS- avait ouvert la voie, avec un colonel féminin bien connue des hélicoptéristes. Le 18e RT, de Caen, malheureusement appelé à dissolution, a également été confié à un officier féminin, lui aussi bien connu dans les transmissions. Plusieurs cas devraient se reproduire dans les années qui viennent, notamment dans les transmissions, avec un chef BOI au 40e RT diplômée du CID en 2009.
Les responsabilités confiées aux femmes ont été pour l'instant limitées, mais réelles, dans l'histoire récente de l'armée de terre. Le DAOS -ancêtre du 4e RHFS- avait ouvert la voie, avec un colonel féminin bien connue des hélicoptéristes. Le 18e RT, de Caen, malheureusement appelé à dissolution, a également été confié à un officier féminin, lui aussi bien connu dans les transmissions. Plusieurs cas devraient se reproduire dans les années qui viennent, notamment dans les transmissions, avec un chef BOI au 40e RT diplômée du CID en 2009.
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La commando du "Bretagne"
L'armée de l'air consacre un article à la femme commando du CPA20, que j'avais évoqué sur ce blog, le 15 janvier. A lire ici : cette femme est le premier commando à avoir terminé le stage commando spécialisé de Mont-Louis...
Des réservistes au Liban ?
Ils travaillent d'arrache-pied pour, en tout cas : un groupe de réservistes du 35e RI pourrait bien être déployé au Liban, à l'automne. Ces militaires seraient, si le projet se concrétise bien, affectés comme administratif, fantassins ou spécialiste des transmissions.
Le régiment est actuellement déployé au Liban (1), avec le chef de corps, pour former l'ossature du bataillon Daman, et sert les 13 VBCI, type d'engin qui vient d'arriver sur place.
Le 35e RI avait déjà envoyé huit réservistes (0/2/6) en Guyane, l'an dernier, au coeur d'une compagnie d'active, pour une mission de courte durée de quatre mois.
C'est la 5e compagnie (1/14/65) qui regroupe ces réservistes.
Le régiment est actuellement déployé au Liban (1), avec le chef de corps, pour former l'ossature du bataillon Daman, et sert les 13 VBCI, type d'engin qui vient d'arriver sur place.
Le 35e RI avait déjà envoyé huit réservistes (0/2/6) en Guyane, l'an dernier, au coeur d'une compagnie d'active, pour une mission de courte durée de quatre mois.
C'est la 5e compagnie (1/14/65) qui regroupe ces réservistes.
mercredi 26 janvier 2011
L'ECPAD passe à six mois
Les équipes images de l'ECPAD effectueront des séjours deux fois plus longs en Afghanistan, désormais, pour atteindre six mois, à l'instar des mandats des fantassins.
Cette mesure, prise en décembre par l'EMA, devrait prendre effet à l'automne. Ses motivations ne sont pas limpides : on ignore s'il s'agit seulement de caler ces équipes sur les mandats des bataillons (aucune relève n'est prévue à cette époque) afin d'obtenir une meilleure productivité, ou d'améliorer la préparation opérationnelle -les équipes peuvent être prises sous le feu, elles doivent donc savoir se défendre-. Ou seulement d'éviter trop de cas particuliers dans la durée des mandats.
Actuellement, seuls les navigants -aviateurs et alatmen confondus- du bataillon hélicoptères opèrent sur un rythme de six mois, tandis que ceux de Kandahar et Douchanbe ont conservé un rythme de deux mois.
L'ECPAD revendique en moyenne 5.000 photos par mandat de trois mois, en Afghanistan. Ses équipes ne sont pas, pour autant, les seuls acteurs du théâtre, puisque les Sirpa Terre Image (ex CNPI) ont, ces dernières années, apporté un nouveau modèle de fonctionnement. Ces deux filières sont, en tout état de cause, dans la main du conseiller communication du théâtre, donc, indirectement, de l'EMA.
Cette mesure, prise en décembre par l'EMA, devrait prendre effet à l'automne. Ses motivations ne sont pas limpides : on ignore s'il s'agit seulement de caler ces équipes sur les mandats des bataillons (aucune relève n'est prévue à cette époque) afin d'obtenir une meilleure productivité, ou d'améliorer la préparation opérationnelle -les équipes peuvent être prises sous le feu, elles doivent donc savoir se défendre-. Ou seulement d'éviter trop de cas particuliers dans la durée des mandats.
Actuellement, seuls les navigants -aviateurs et alatmen confondus- du bataillon hélicoptères opèrent sur un rythme de six mois, tandis que ceux de Kandahar et Douchanbe ont conservé un rythme de deux mois.
L'ECPAD revendique en moyenne 5.000 photos par mandat de trois mois, en Afghanistan. Ses équipes ne sont pas, pour autant, les seuls acteurs du théâtre, puisque les Sirpa Terre Image (ex CNPI) ont, ces dernières années, apporté un nouveau modèle de fonctionnement. Ces deux filières sont, en tout état de cause, dans la main du conseiller communication du théâtre, donc, indirectement, de l'EMA.
Sous toutes réserves
Le traditionnel repas de l'ANRAT, hier, n'aura pas failli à sa vocation. L'association présidée par le COL Emmanuel de Bossorreille accueillait le CEMAT, sa garde prétorienne, et quelques généraux d'active : le général Thierry Ollivier du CDEF, le général Patrick Allaberges du CFT (préparation opérationnelle) et le général Robert Thomas, délégué aux réserves. L'éclectisme de l'assistance a cependant dépassé le périmètre habituel, puisqu'un ancien général, Vincent Desportes -maintenant chez Panhard- a été chargé de livrer sa vision des guerres probables. Et qu'un autre (ingénieur) général, Patrick Dufour -ancien patron du programme Rafale- représentait l'incontournable DGA.
Des députés de la commission -mais pas son président- sont également venus prendre la température : Christophe Guilloteau, Jean-Claude Viollet, Philippe Vitel et Philippe Folliot, de retour d'Afghanistan pour un rapport consacré aux ACM.
Une avant-garde, en quelque sorte, des 5e rencontres Terre-Défense de Défense & Stratégie qui auront lieu le 1er mars.
Des députés de la commission -mais pas son président- sont également venus prendre la température : Christophe Guilloteau, Jean-Claude Viollet, Philippe Vitel et Philippe Folliot, de retour d'Afghanistan pour un rapport consacré aux ACM.
Une avant-garde, en quelque sorte, des 5e rencontres Terre-Défense de Défense & Stratégie qui auront lieu le 1er mars.
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La dernière commission de Bajolet (actualisé)
Bernard Bajolet, coordonateur national du renseignement sera aujourd'hui à l'assemblée nationale de pour ce qui est sa probable dernière audition devant la commission de défense (1). Sans doute l'occasion de dresser un bilan de ses trois années de travail à l'Elysée, et de répondre aux questionnements des députés sur les dernières crises en Tunisie et au Sahel.
Peut-être l'occasion aussi, pour les députés, de s'étonner des retards pris par des programmes de renseignement spatial, ou de drones. Alors que "connaissance et anticipation" étaient les deux mamelles du livre blanc. Et donc, théoriquement, du budget...
(1) il doit partir prendre l'ambassade de Kaboul. TTU à évoqué son remplacement à Paris par son très jeune successeur à Bagdad, Boris Boillon, mais ce dernier a été nommé, ce matin, ambassadeur à Tunis.
Peut-être l'occasion aussi, pour les députés, de s'étonner des retards pris par des programmes de renseignement spatial, ou de drones. Alors que "connaissance et anticipation" étaient les deux mamelles du livre blanc. Et donc, théoriquement, du budget...
(1) il doit partir prendre l'ambassade de Kaboul. TTU à évoqué son remplacement à Paris par son très jeune successeur à Bagdad, Boris Boillon, mais ce dernier a été nommé, ce matin, ambassadeur à Tunis.
mardi 25 janvier 2011
TSEF : des promesses... (suites)
A la sortie d'une réunion avec la conseillère sociale d'Alain Juppé sur le dossier des TSEF, cet après-midi, voici les précisions qui viennent de nous être apportées par Jacques Roudière, le DRH du ministère.
D'abord, le dossier doit être formellement validé par Matignon, pour pouvoir reclasser 800 des 4.000 TSEF en catégorie A, en 2011, et encore 400 en 2012. Ce sont les résultats acquis nous, dit-on, après l'implication d'Alain Juppé sur le dossier, en décembre.
Il faudra néanmoins attendre "le mois de mars" avant de passer au concret, le temps de réécrire la littérature administrative, puisque "le texte a évolué".
Ces reclassements interviendraient sur la base d'un entretien, chaque candidat défendant son dossier.
Bien que les organisations syndicales soient loin d'être du même avis, le DRH-MD assure pouvoir "arriver à requalifier" toute la population éligible des TSEF "en trois ans" (1). Mais reconnaît aussi "ne pas avoir de garantie écrite" au-delà des 1.200 cas évoqués pour 2011-2012. Ce qui focalise, de fait, une partie de la gourme de la population TSEF.
L'autre problème étant aussi que les TSEF, en général plutôt qualifiés (BAC+3), se verraient rétrogradés d'un statut B+ -de facto, celui des TSEF- à un statut B classique, celui des TMD (techniciens du ministère de la défense). Le temps, peut-être, donc, d'être promu : difficile à comprendre, en effet.
800 TSEF avaient déjà été requalifiés en catégorie A, entre 2006 et 2008, par concours.
(1) pas les 4.000 de la population actuelle, mais la moitié : car sur le premier chiffre, 800 sont "détachés" dans les collectivités locales -donc pas concernés d'après la DRH-MD, 400 autres, en majorité des informaticiens, préfèreraient conserver leur statut actuel, doté de primes, 400 autres, pour des raisons de pension, et autres, enfin, prendront leur retraite dans l'intervalle.
D'abord, le dossier doit être formellement validé par Matignon, pour pouvoir reclasser 800 des 4.000 TSEF en catégorie A, en 2011, et encore 400 en 2012. Ce sont les résultats acquis nous, dit-on, après l'implication d'Alain Juppé sur le dossier, en décembre.
Il faudra néanmoins attendre "le mois de mars" avant de passer au concret, le temps de réécrire la littérature administrative, puisque "le texte a évolué".
Ces reclassements interviendraient sur la base d'un entretien, chaque candidat défendant son dossier.
Bien que les organisations syndicales soient loin d'être du même avis, le DRH-MD assure pouvoir "arriver à requalifier" toute la population éligible des TSEF "en trois ans" (1). Mais reconnaît aussi "ne pas avoir de garantie écrite" au-delà des 1.200 cas évoqués pour 2011-2012. Ce qui focalise, de fait, une partie de la gourme de la population TSEF.
L'autre problème étant aussi que les TSEF, en général plutôt qualifiés (BAC+3), se verraient rétrogradés d'un statut B+ -de facto, celui des TSEF- à un statut B classique, celui des TMD (techniciens du ministère de la défense). Le temps, peut-être, donc, d'être promu : difficile à comprendre, en effet.
800 TSEF avaient déjà été requalifiés en catégorie A, entre 2006 et 2008, par concours.
(1) pas les 4.000 de la population actuelle, mais la moitié : car sur le premier chiffre, 800 sont "détachés" dans les collectivités locales -donc pas concernés d'après la DRH-MD, 400 autres, en majorité des informaticiens, préfèreraient conserver leur statut actuel, doté de primes, 400 autres, pour des raisons de pension, et autres, enfin, prendront leur retraite dans l'intervalle.
Le Neuron a un nez... et bientôt une voilure
Le Suédois Saab vient de livrer à Dassault Aviation les fuselages avant et central du démonstrateur de drone de combat Neuron. Le premier vol de cet appareil doit intervenir mi-2012, son assemblage a commencé à Istres, chez Dassault. Les essais au sol commenceront au dernier trimestre 2011, détaille l'industriel, qui fabrique en outre les éléments de furtivité, dont la livraison, entamée en janvier, doit être totalement achevée en mars.
Le Grec HAI a déjà livré, mi-janvier, le fuselage arrière au maître d'oeuvre français du programme. Dassault Aviation détaillle l'échéancier des autres partenaires : le Suisse RUAG doit livrer le système de largage d'armement. Suivra la voilure, réalisé par l'Espagnol EADS-Casa, en mars, et les trappes de la soute en armement, confectionnées par l'Italien Alenia.
Cette annonce, objet d'un inhabituellement long communiqué de presse, intervient alors que Dassault a commencé à prendre langue avec BAE Systems, dans l'optique du futur programme de drone MALE anglo-français.
Le Grec HAI a déjà livré, mi-janvier, le fuselage arrière au maître d'oeuvre français du programme. Dassault Aviation détaillle l'échéancier des autres partenaires : le Suisse RUAG doit livrer le système de largage d'armement. Suivra la voilure, réalisé par l'Espagnol EADS-Casa, en mars, et les trappes de la soute en armement, confectionnées par l'Italien Alenia.
Cette annonce, objet d'un inhabituellement long communiqué de presse, intervient alors que Dassault a commencé à prendre langue avec BAE Systems, dans l'optique du futur programme de drone MALE anglo-français.
Un mois de l'hélicoptère au MAE
L'hélicoptère sera à l'honneur au mois de mars au musée de l'air et de l'espace, a annoncé sa directrice, Catherine Maunoury, ce matin, devant quelques journalistes. Cette dédicace sera initiée par la réouverture du pourtant tout jeune hall de l'hélicoptère, avec une nouvelle scénographie. L'ancienne pilote de voltige a expliqué que ce mois comprendrait aussi des baptêmes de l'air, et des conférences avec l'ONERA et l'UFH, mais apparemment, rien (1) de la part des premiers opérateurs de voilures tournantes (2), les armées, et les trois services de la sécurité intérieure (Douanes, Gendarmerie, Sécurité civile).
Pourtant les premiers à déplorer la sous-médiatisation de leurs activités. Troublant, pour ne pas dire incompréhensible.
(1) ni présence aéronautique, ni conférence...
(2) on me fait justement remarquer que ma liste ne comprend pas les SAMU volants.
Pourtant les premiers à déplorer la sous-médiatisation de leurs activités. Troublant, pour ne pas dire incompréhensible.
(1) ni présence aéronautique, ni conférence...
(2) on me fait justement remarquer que ma liste ne comprend pas les SAMU volants.
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(encore) un Français dans l'USAF
Après un pilote de l'EH 1.67 Pyrénées, c'est au tour d'un "mud" de Nancy d'opérer en Afghanistan au sein de l'US Air Force, sur A-10, avec le 75th FS ! La suite est à lire ici.
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lundi 24 janvier 2011
TSEF : des promesses...
Alors que les élus multiplient les interpellations du ministère de la Défense sur le dossier des TSEF (techniciens supérieurs d'études et fabrications), et que les mobilisations des agents se succèdent, les signaux de progression restent difficiles à discerner.
Le ministère emploierait 4.000 TSEF, qui seraient désormais, pour l'essentiel, dotés d'un BAC+3. Leur reclassement en catégorie A (1), un serpent de mer, était acquis, et devait intervenir en janvier 2011 mais le réalisme budgétaire semble avoir rappelé le ministère à ses promesses. L'Hôtel de Brienne semblant désormais en appeler à Matignon.
L'absence d'avancées vient de déboucher sur le boycott d'une réunion syndicats/DRH-MD par quatre syndicats de personnels civils, le 20 janvier dernier. La DRH-MD, de son côté, vient de reporter, vendredi, un CTPM (comité technique paritaire) qui était prévu le 27 janvier. Sur l'unique et épineux sujet des TSEF.
Ceci alors que le propre ministre de la Défense évoquait, lors de ses voeux, mardi, la volonté d'entretenir la concertation avec les syndicats. La conseillère technique d'Alain Juppé pour les questions sociales, Christine Gavini-Chevet, connait vraisemblablement bien le sujet, puisqu'elle a travaillé à la DRH de la DGA. Qui emploie un grand nombre de TSEF.
(1) on a évoqué, pour eux, le titre d'adjoint ingénieur études et fabrication (AIEF).
Le ministère emploierait 4.000 TSEF, qui seraient désormais, pour l'essentiel, dotés d'un BAC+3. Leur reclassement en catégorie A (1), un serpent de mer, était acquis, et devait intervenir en janvier 2011 mais le réalisme budgétaire semble avoir rappelé le ministère à ses promesses. L'Hôtel de Brienne semblant désormais en appeler à Matignon.
L'absence d'avancées vient de déboucher sur le boycott d'une réunion syndicats/DRH-MD par quatre syndicats de personnels civils, le 20 janvier dernier. La DRH-MD, de son côté, vient de reporter, vendredi, un CTPM (comité technique paritaire) qui était prévu le 27 janvier. Sur l'unique et épineux sujet des TSEF.
Ceci alors que le propre ministre de la Défense évoquait, lors de ses voeux, mardi, la volonté d'entretenir la concertation avec les syndicats. La conseillère technique d'Alain Juppé pour les questions sociales, Christine Gavini-Chevet, connait vraisemblablement bien le sujet, puisqu'elle a travaillé à la DRH de la DGA. Qui emploie un grand nombre de TSEF.
(1) on a évoqué, pour eux, le titre d'adjoint ingénieur études et fabrication (AIEF).
Fièvre de la mobilité à Villacoublay
Les 160 aviateurs de l'état-major des forces aériennes stratégiques (FAS) devraient rallier au plus tard le 25 juillet leur nouvelle base de Villacoublay (Yvelines) du fait de la fermeture de leur site actuel, sous une montagne de gypse qui constitue l'essentiel de la BA 921 de Taverny (Val d'Oise).
Cette dernière ferme le 29 juin prochain.
Les FAS s'installeront dans les anciens locaux du centre multimodal des transports (CMT), qui vient d'intégrer de nouveaux locaux sur la BA 107. Ce même CMT, qui transfère une partie de ses responsabilité au centre européen d'Eindhoven devrait se voir renforcer par l'arrivée du CICCLO de Montlhéry, dont l'activité, en termes de logistique opérationnelle, lui est complémentaire
La BA 107 doit également récupérer la musique de l'air, qui vient de fêter ses trois quarts de siècle.
Cette dernière ferme le 29 juin prochain.
Les FAS s'installeront dans les anciens locaux du centre multimodal des transports (CMT), qui vient d'intégrer de nouveaux locaux sur la BA 107. Ce même CMT, qui transfère une partie de ses responsabilité au centre européen d'Eindhoven devrait se voir renforcer par l'arrivée du CICCLO de Montlhéry, dont l'activité, en termes de logistique opérationnelle, lui est complémentaire
La BA 107 doit également récupérer la musique de l'air, qui vient de fêter ses trois quarts de siècle.
dimanche 23 janvier 2011
Pourquoi Juppé revient amphi Foch le 1er (actualisé)
Le ministre de la défense sera le mardi 1er février en face des chefs de corps de l'armée de terre et des commandants de base de défense (1), réunis à l'école militaire, amphi Foch. Il devrait y redire l'obligation de tenir le calendrier de la réforme, alors que les BDD ont été généralisés, dans un silence assourdissant, le 1er janvier dernier. Et que l'optimisme ne règne pas sur cette évolution organique : rares sont ceux qui croient encore à la promesse pourtant réitérée à tous les niveaux gouvernementaux que les militaires soient les premiers destinataires des bénéfices budgétaires de leur énième réforme.
Année de l'embasement, 2011 sera aussi celle de l'externalisation, alors que le gouvernement a manifestement décidé, sur ce dossier, de changer de braquet (2). Tout en maintenant le cap sur le Balardgone, un dossier qui là aussi laisse sceptiques bien des militaires.
Le discours du ministre de la défense, qui n'a pas commis d'erreurs depuis son arrivée, semble donc très attendu. Notamment sur ce qu'il dira, aussi -ou pas- sur la nouvelle compression de format, inévitable.
Même si l'armée de terre estime avoir sauvé le 1er RA et le LRU, qui doit l'équiper -l'EMAT semble plus confiant qu'il n'y a quelques semaines-, on voit mal comment des régiments et des bases aériennes pourraient échapper à la faux budgétaire. Ce sera d'autant plus difficile à justifier que ce sont précisément les mêmes qu'il y a trois ans !
A RELIRE, SUR CE BLOG :
Des restau qui passent au privé (16.10.2010).
Externalisations en vue (15.09.2010)
(1) il y aurait, en fait, des représentants des trois armées, et non pas seulement, de l'armée de terre.
(2) la carotte offerte aux civils, d'être mieux impliqués au sein des BDD -Alain Juppé l'a redit lors de ses voeux- est, pour moi, à relier à cette accélération du processus.
Année de l'embasement, 2011 sera aussi celle de l'externalisation, alors que le gouvernement a manifestement décidé, sur ce dossier, de changer de braquet (2). Tout en maintenant le cap sur le Balardgone, un dossier qui là aussi laisse sceptiques bien des militaires.
Le discours du ministre de la défense, qui n'a pas commis d'erreurs depuis son arrivée, semble donc très attendu. Notamment sur ce qu'il dira, aussi -ou pas- sur la nouvelle compression de format, inévitable.
Même si l'armée de terre estime avoir sauvé le 1er RA et le LRU, qui doit l'équiper -l'EMAT semble plus confiant qu'il n'y a quelques semaines-, on voit mal comment des régiments et des bases aériennes pourraient échapper à la faux budgétaire. Ce sera d'autant plus difficile à justifier que ce sont précisément les mêmes qu'il y a trois ans !
A RELIRE, SUR CE BLOG :
Des restau qui passent au privé (16.10.2010).
Externalisations en vue (15.09.2010)
(1) il y aurait, en fait, des représentants des trois armées, et non pas seulement, de l'armée de terre.
(2) la carotte offerte aux civils, d'être mieux impliqués au sein des BDD -Alain Juppé l'a redit lors de ses voeux- est, pour moi, à relier à cette accélération du processus.
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samedi 22 janvier 2011
Les Pandour/Margot bientôt en Afghanistan
Les Pandour de l'armée belge équipés de boules optroniques Margot 5000 (1) seront très prochainement déployés en Afghanistan. Une cinquantaine de pièces ont été commandées à Thales : on ignore combien seront précisément engagées sur place, où la Belgique maintient un peu plus d'un demi-milliers de militaires.
La France déploie actuellement en Afghanistan ses Margot 3000, pour la protection des FOB, au terme d'une urgence opérations menée tambour battant (2), puisqu'à peine un an se seront écoulés entre la commande et le déploiement des systèmes.
(1) le Luxembourg a commandé 25 Margot 5000 sur Dingo, et la France, 21 systèmes sur trépied.
(2) pour plus de détails, on peut consulter le numéro de Raids, en kiosque, qui détaille cette acquisition.
La France déploie actuellement en Afghanistan ses Margot 3000, pour la protection des FOB, au terme d'une urgence opérations menée tambour battant (2), puisqu'à peine un an se seront écoulés entre la commande et le déploiement des systèmes.
(1) le Luxembourg a commandé 25 Margot 5000 sur Dingo, et la France, 21 systèmes sur trépied.
(2) pour plus de détails, on peut consulter le numéro de Raids, en kiosque, qui détaille cette acquisition.
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vendredi 21 janvier 2011
Un arpète promu légionnaire
Il avait commencé comme arpète (1) à Saintes, en 1953, et le voici, ce soir, promu légionnaire de 1ère classe d'honneur. Jean-Claude Narcy, journaliste à TF1 et présentateur du 14-juillet -20 défilés au compteur-, a accepté l'hommage de la Légion (2). "L'honorariat n'est pas une récompense, c'est un geste du coeur", lui avait lancé le général Alain Bouquin, COMLE, quelques minutes plus tôt.
Encore ému, Narcy a raconté comment il était tombé dans la grande marmite, tout gamin, en dévorant des Paris-Match racontant l'engagement du corps expéditionnaire en Indochine, et le désastre de la RC4, en 1950. Devenu arpète, il avait rencontré, sur les Champs Elysées ses premiers légionnaires. Ceux qui était les "héros" de son enfance, a-t-il confessé.
Encore aviateur, il avait récidivé, quelques années plus tard, a-t-il raconté à une assistance hilare, quand, à Siddi-Bel-Abbès, il avait eu le dessous avec des légionnaires, "pour les beaux yeux d'une belle pied-noir".
Il était, ce soir, accompagné de ses confrères de TF1, notamment la présentatrice Laurence Ferrari, le journaliste politique François Bachy et Denis Brogniart.
Les légionnaires d'honneur proviennent d'horizons très divers : les généraux Philippe Leclerc, Emile Béthouart, Marcel Bigeard, Pierre Koenig, Bernard Thorette, cotoient, l'académicien Jean-François Deniau, Valéry Giscard d'Estaing ou les lieutenant-colonels britanniques Richard Applegate et Jeffrey Cook, et même un amiral, Andrew Cunningham.
(1) TF1 emploie un deuxième ancien arpète : le journaliste Jean-Claude Laidin, par ailleurs scénariste de la bande dessinée Tanguy et Laverdure.
(2) qui célébrait aussi ce soir la comtesse du Luart du 1er REC, dont l'épopée est contée par Guillemette de Sairigné dans un livre, La Circassienne.
Encore ému, Narcy a raconté comment il était tombé dans la grande marmite, tout gamin, en dévorant des Paris-Match racontant l'engagement du corps expéditionnaire en Indochine, et le désastre de la RC4, en 1950. Devenu arpète, il avait rencontré, sur les Champs Elysées ses premiers légionnaires. Ceux qui était les "héros" de son enfance, a-t-il confessé.
Encore aviateur, il avait récidivé, quelques années plus tard, a-t-il raconté à une assistance hilare, quand, à Siddi-Bel-Abbès, il avait eu le dessous avec des légionnaires, "pour les beaux yeux d'une belle pied-noir".
Il était, ce soir, accompagné de ses confrères de TF1, notamment la présentatrice Laurence Ferrari, le journaliste politique François Bachy et Denis Brogniart.
Les légionnaires d'honneur proviennent d'horizons très divers : les généraux Philippe Leclerc, Emile Béthouart, Marcel Bigeard, Pierre Koenig, Bernard Thorette, cotoient, l'académicien Jean-François Deniau, Valéry Giscard d'Estaing ou les lieutenant-colonels britanniques Richard Applegate et Jeffrey Cook, et même un amiral, Andrew Cunningham.
(1) TF1 emploie un deuxième ancien arpète : le journaliste Jean-Claude Laidin, par ailleurs scénariste de la bande dessinée Tanguy et Laverdure.
(2) qui célébrait aussi ce soir la comtesse du Luart du 1er REC, dont l'épopée est contée par Guillemette de Sairigné dans un livre, La Circassienne.
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Otages : Ben Laden continue ses menaces
Dans un message audio diffusé sur la chaîne Al-Jazeera, et non daté à ce jour, le chef d'Al-Qaeda poursuit dans sa veine de menaces vis-à-vis de la France, à la fois contre nos intérêt et nos otages. Les deux otages de France 3, retenus en Afghanistan, sont précisément évoqués : une fois de plus, leur sort est lié à un retrait français d'Afghanistan.
Une condition qui est apparue, ces dernières semaines, avec la libération, en parallèle, de détenus insurgés.
Cette condition rend donc stérile, par avance, toute forme de "dédommagement" et ce ne sont donc pas les envois successifs de "fret" qui y mettront bon ordre.
On l'a vu cependant avec l'opération récente de forces spéciales au Mali, l'opinion publique, certains responsables politiques, ont du mal à maîtriser le caractère aléatoire des opérations militaires.
Ce qui rend donc particulièrement difficile tout déblocage de ce dossier, avec une issue garantie à l'avance.Or, les fenêtres d'action sont en général particulièrement ténues. Et le temps qui passe n'arrange rien.
Le message d'aujourd'hui est le deuxième en trois mois. Les deux concernaient uniquement la France.
Une condition qui est apparue, ces dernières semaines, avec la libération, en parallèle, de détenus insurgés.
Cette condition rend donc stérile, par avance, toute forme de "dédommagement" et ce ne sont donc pas les envois successifs de "fret" qui y mettront bon ordre.
On l'a vu cependant avec l'opération récente de forces spéciales au Mali, l'opinion publique, certains responsables politiques, ont du mal à maîtriser le caractère aléatoire des opérations militaires.
Ce qui rend donc particulièrement difficile tout déblocage de ce dossier, avec une issue garantie à l'avance.Or, les fenêtres d'action sont en général particulièrement ténues. Et le temps qui passe n'arrange rien.
Le message d'aujourd'hui est le deuxième en trois mois. Les deux concernaient uniquement la France.
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Une longue file
Le renseignement attire toujours les foules, et la DPSD elle-même a réussi à remplir l'amphi des Vallières de l'école militaire, hier. La destination d'une partie de la longue file de Parisiens qui débordait sur la place de l'école militaire, dès avant 19 heures.
Pari (pas évident) gagné donc par l'ANAJ-IHEDN, qui accueillait Antoine Creux, directeur de la protection et de la sécurité de la Défense. Le général de l'armée de l'air a évité les écueils bien connus pour se concentrer sur ce qui marche dans sa direction, en pleine réforme. Elle ne disposera plus que de 1130 ETP en 2014 (15 sites régionaux vont fermer, l'effectif va fondre de 15% en 5 ans), et son budget se contracte de 3% en 2011. En contrepartie, la numérisation et la centralisation de bien de tâches permet ces économies sans trop de difficulté. On peut notamment évoquer la montée en puissance d'un centre national des habilitations de défense.
Le général Creux a aussi vouloir poursuivre l'oeuvre de son prédécesseur, parti à la DRM, pour valoriser le patrimoine humain de la direction, et l'aérer avec des profils techniques. "Nous aurons plus de cadres A et moins de petites mains qui recopient des formulaires" a-t-il lancé à la salle.
On cherche, par exemple, 10 informaticiens, en 2011, ainsi que des spécialistes en géopolitique.
Le parc de "capteurs" est encore constitué de 350 inspecteurs.
Une partie opère à l'étranger, y compris, depuis l'an dernier, aux EAU.
Pour illustrer son propos, le DPSD a également précisé la double mission tenue en Afghanistan : former les Afghans à la contre-ingérence (CI dans le registre Nato) et protéger nos troupes et installations contre de gros malheurs.
1.600 Afghans (interprètes, lavandiers, etc) travaillent au profit des 4.000 militaires français déployés dans le pays. Une source d'économies dans la facture globale, mais une source évidente de vulnérabilité.
Pari (pas évident) gagné donc par l'ANAJ-IHEDN, qui accueillait Antoine Creux, directeur de la protection et de la sécurité de la Défense. Le général de l'armée de l'air a évité les écueils bien connus pour se concentrer sur ce qui marche dans sa direction, en pleine réforme. Elle ne disposera plus que de 1130 ETP en 2014 (15 sites régionaux vont fermer, l'effectif va fondre de 15% en 5 ans), et son budget se contracte de 3% en 2011. En contrepartie, la numérisation et la centralisation de bien de tâches permet ces économies sans trop de difficulté. On peut notamment évoquer la montée en puissance d'un centre national des habilitations de défense.
Le général Creux a aussi vouloir poursuivre l'oeuvre de son prédécesseur, parti à la DRM, pour valoriser le patrimoine humain de la direction, et l'aérer avec des profils techniques. "Nous aurons plus de cadres A et moins de petites mains qui recopient des formulaires" a-t-il lancé à la salle.
On cherche, par exemple, 10 informaticiens, en 2011, ainsi que des spécialistes en géopolitique.
Le parc de "capteurs" est encore constitué de 350 inspecteurs.
Une partie opère à l'étranger, y compris, depuis l'an dernier, aux EAU.
Pour illustrer son propos, le DPSD a également précisé la double mission tenue en Afghanistan : former les Afghans à la contre-ingérence (CI dans le registre Nato) et protéger nos troupes et installations contre de gros malheurs.
1.600 Afghans (interprètes, lavandiers, etc) travaillent au profit des 4.000 militaires français déployés dans le pays. Une source d'économies dans la facture globale, mais une source évidente de vulnérabilité.
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jeudi 20 janvier 2011
Les symboles de la "Général de Gaulle"
Le chef d'état-major des armées et le ministre de la Défense ont dévoilé ce matin la plaque qui redonne son nom à l'école de Guerre, au terme d'une cérémonie forte. "Amiral, quel nom portera notre promotion ?" a demandé le président (1) de la "Général de Gaulle". Le CEMA lui a répondu, lisant son ordre du jour n°6964 devant les 336 stagiaires de l'école de Guerre, dont 101 étrangers venu de 72 pays (de la Chine au Niger, en passant par les Etats-Unis, avec un pilote de l'USAF parlant mieux Français que certains de nos jeunes...).
Parce que la Mémoire n'est jamais loin, des Compagnons de la Libération ont pu assister à la cérémonie, parmi lesquels Louis Cortot et le colonel Fred Moore. Il ne reste plus que 36 Compagnons vivants sur le millier d'origine. Gaulliste de la première heure et engagé dans les combats de la Libération, Yves Guéna, ancien président du conseil constitutionnel était également présent.
Alain Juppé, issu pour sa part de la promotion Charles de Gaulle de l'ENA a accepté, comme le CEMA, de porter la pucelle de la "Général de Gaulle". Cette 18e promotion de l'école de Guerre n'étant que la 3e à porter un nom de baptême, après Foch et Lyautey.
(1) lui-même symbolique d'une forte réalité interarmées : cet ancien sous-officier, issu de la promotion "Grande Guerre" de l'EMIA aura servi 10 ans dans l'ALAT puis 10 ans dans l'armée de l'air, comme hélicoptériste. Et en tant que tel, aura opéré à plusieurs reprises depuis les navires de la marine.
Les publications internes dématérialisées
L'armée de terre procède à un grand élagage dans ses publications internes. Le couperet est tombé le 1er janvier 2011.
En cause, vraisemblablement, leur coût, et le temps que leur fabrication mobilise dans l'agenda des officiers communication. Dont on a compris, par ailleurs, dans une directive récente du CEMAT, qu'ils devaient se concentrer désormais sur la communication opérationnelle (COMOPS), domaine dans lequel les bras qualifiés manquent.
Les publications en question, essentiellement régimentaires (mais aussi de brigade), ne disparaissent pas pour autant : elles sont seulement dématérialisées (ce qui renforce donc la portée de l'argument financier). Ceci étant, désormais dématérialisées, elles pourront désormais plus facilement rejoindre le site internet de l'armée de terre, dont le contenu manque souvent de variété. CQFD.
Internet permet également de toucher plus de monde qu'une brochure documentaire, en général réservé au milieu local. Comme pour persuader les OCI qui n'en avaient pas encore conscience, la communauté réunie en séminaire, la semaine dernière, a pu écouter les derniers éléments de tendance, en matière de réseaux sociaux.
Tout le monde, en l'espèce, n'a pas forcément pris du retard, si l'on considère un témoignage diffusé par ce blog, il y a quelques jours. Cependant, force est aussi de constater, que sur notre théâtre n°1, l'Afghanistan, la France occupe bien peu les territoires virtuels, si l'on compare ce que font des nations déployant nettement moins de monde que nous.
En cause, vraisemblablement, leur coût, et le temps que leur fabrication mobilise dans l'agenda des officiers communication. Dont on a compris, par ailleurs, dans une directive récente du CEMAT, qu'ils devaient se concentrer désormais sur la communication opérationnelle (COMOPS), domaine dans lequel les bras qualifiés manquent.
Les publications en question, essentiellement régimentaires (mais aussi de brigade), ne disparaissent pas pour autant : elles sont seulement dématérialisées (ce qui renforce donc la portée de l'argument financier). Ceci étant, désormais dématérialisées, elles pourront désormais plus facilement rejoindre le site internet de l'armée de terre, dont le contenu manque souvent de variété. CQFD.
Internet permet également de toucher plus de monde qu'une brochure documentaire, en général réservé au milieu local. Comme pour persuader les OCI qui n'en avaient pas encore conscience, la communauté réunie en séminaire, la semaine dernière, a pu écouter les derniers éléments de tendance, en matière de réseaux sociaux.
Tout le monde, en l'espèce, n'a pas forcément pris du retard, si l'on considère un témoignage diffusé par ce blog, il y a quelques jours. Cependant, force est aussi de constater, que sur notre théâtre n°1, l'Afghanistan, la France occupe bien peu les territoires virtuels, si l'on compare ce que font des nations déployant nettement moins de monde que nous.
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mercredi 19 janvier 2011
L'Europe de la Défense amphi Suffren
Les deuxièmes rencontres des Corsaires, organisées par Mer & Universités, se dérouleront amphi Suffren le 4 mars prochain, autour du thème de l'Europe de la Défense. Arlésienne pour beaucoup, mais que le nouveau ministre de la Défense souhaite remettre sur le métier, comme il l'a confessé, hier, lors de ses voeux.
L'actualité du thème est donc plus que jamais réelle, et il reviendra à deux grands témoins de l'illustrer : Philippe Juvin, député européen, Maire de la Garenne-Colombes (1), et le VAE Xavier Païtard, chef de la représentation militaire française auprès de l'Union européenne et de l'Otan.
Le débat sera animé par le Vice-Amiral (2s) Olivier de Rostolan.
Inscriptions par mail sur : mu_president@yahoo.fr. Places limitées, mais libres, pour les étudiant(e)s, 20 euros pour les moins de 30 ans, et 35 euros au-delà.
(1) ce médecin est également réserviste au SSA, il a notamment servi en Afghanistan.
L'actualité du thème est donc plus que jamais réelle, et il reviendra à deux grands témoins de l'illustrer : Philippe Juvin, député européen, Maire de la Garenne-Colombes (1), et le VAE Xavier Païtard, chef de la représentation militaire française auprès de l'Union européenne et de l'Otan.
Le débat sera animé par le Vice-Amiral (2s) Olivier de Rostolan.
Inscriptions par mail sur : mu_president@yahoo.fr. Places limitées, mais libres, pour les étudiant(e)s, 20 euros pour les moins de 30 ans, et 35 euros au-delà.
(1) ce médecin est également réserviste au SSA, il a notamment servi en Afghanistan.
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GIGN : un ancien remplace un ancien (actualisé)
Un ancien du GIGN remplace un ancien du GIGN à la tête du groupe. Le 18 avril, c'est le colonel Thierry Orosco, actuel n°2 du GIGN, qui remplacera le général de division Denis Favier, promu au commandement de la région de gendarmerie d'Ile-de-France.
Le colonel Orosco, saint-cyrien, est âgé de 49 ans, dont 25 en gendarmerie. Il a servi à deux reprises à Satory, au GIGN, entre 1987 et 1993, puis entre 2000 et 2003, comme adjoint au chef du GSIGN. Il était revenu à Satory en 2009, appelé par le général Favier, comme adjoint, après avoir commandé le bureau défense à la DGGN et suivi les enseignements du CHEM.
En gendarmerie départementale, il a commandé la compagnie de Fréjus (1993-1996), puis le groupement de gendarmerie de Haute-Garonne (2003-2006).
A RELIRE SUR CE BLOG :
. Le général Favier prône un "regroupement de compétences". (30.6.2009)
Le colonel Orosco, saint-cyrien, est âgé de 49 ans, dont 25 en gendarmerie. Il a servi à deux reprises à Satory, au GIGN, entre 1987 et 1993, puis entre 2000 et 2003, comme adjoint au chef du GSIGN. Il était revenu à Satory en 2009, appelé par le général Favier, comme adjoint, après avoir commandé le bureau défense à la DGGN et suivi les enseignements du CHEM.
En gendarmerie départementale, il a commandé la compagnie de Fréjus (1993-1996), puis le groupement de gendarmerie de Haute-Garonne (2003-2006).
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Il revole
Un mécanicien navigant de l'EH 1.67 "Pyrénées" a repris ses vols sur Caracal, à Cazaux, le 4 janvier, après un an d'arrêt, suite à un incident intervenu en Afghanistan, le 20 décembre 2009. Ce sous-officier était tombé de l'hélicoptère, au roulage, au retour d'une mission, et le train principal lui avait roulé dessus : on avait invoqué, par la suite, l'exiguité du parking, à KAIA, obligeant les mecnav, pour la sécurité aéronautique, à sortir le buste de l'appareil.
Le sous-officier avait alors frôlé la mort. Sa rééducation, aura semble-t-il, aussi, été facilitée par un deuxième miracle : un chirurgien français spécialisé dans ce type d'intervention était alors déployé au rôle III de Kaboul et il a pu l'opérer rapidement...
Le Pyrénées a fourni jusqu'à trois Caracal (soit 50% de sa dotation d'alors) en Afghanistan. Actuellement, il n'engage plus qu'un des trois Caracal déployés au sein de la TF Mousquetaire, tout en apportant aussi ses mécaniciens.
Le sous-officier avait alors frôlé la mort. Sa rééducation, aura semble-t-il, aussi, été facilitée par un deuxième miracle : un chirurgien français spécialisé dans ce type d'intervention était alors déployé au rôle III de Kaboul et il a pu l'opérer rapidement...
Le Pyrénées a fourni jusqu'à trois Caracal (soit 50% de sa dotation d'alors) en Afghanistan. Actuellement, il n'engage plus qu'un des trois Caracal déployés au sein de la TF Mousquetaire, tout en apportant aussi ses mécaniciens.
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mardi 18 janvier 2011
La MAG choisie avant Noël
La MAG-58 belge a été officiellement choisie par la DGA le 15 décembre, assure, aujourd'hui, son fabriquant FN Herstal, dans un communiqué de presse. Soit il y a un mois.
Par chance, un article de La Meuse signalait, ce weekend, cette victoire, car en France, depuis un mois, on en avait pas entendu parler. Il est vrai que ce contrat n'est estimé qu'à 100 MEUR : une paille !
La firme belge confirme également avoir déjà reçu une commande pour livrer 500 mitrailleuses dès cette année. Et la possibilité (évidente, mais maintenant c'est sûr) de pouvoir utiliser la MAG aussi bien en embarqué -c'est l'objet initiale de la commande- qu'en débarqué.
Par chance, un article de La Meuse signalait, ce weekend, cette victoire, car en France, depuis un mois, on en avait pas entendu parler. Il est vrai que ce contrat n'est estimé qu'à 100 MEUR : une paille !
La firme belge confirme également avoir déjà reçu une commande pour livrer 500 mitrailleuses dès cette année. Et la possibilité (évidente, mais maintenant c'est sûr) de pouvoir utiliser la MAG aussi bien en embarqué -c'est l'objet initiale de la commande- qu'en débarqué.
Amicalement vôtre
La locataire du quai qui n'arrivait pas à convaincre, presque sonnée, et un ministre de la défense convaincant. C'est l'image qui ressort des auditions des deux ministres, ce matin, à l'assemblée nationale. Devant un auditoire attentif, et parfois bruyant, mais très sceptique, MAM, première à entrer en scène, a tenté de reprendre du terrain, dans la polémique qui la poursuit depuis la semaine dernière. La ministre n'a pas plus marqué de points avec la presse, entassée dans un balcon minuscule : certains échanges de regards entendus, entre professionnels, en disant long sur le crédit porté aux propos entendus.
La deuxième audition, à laquelle était également conviée Alain Juppé, ancien ministre des affaires étrangères et désormais titulaire du portefeuille de la défense, a largement dépassé le temps prévu, pour s'achever vers 13h30. Par delà les points saillants, déjà évoqués par ce blog, notons que le quai d'Orsay n'aura pas plus réussi à remonter la pente. Et qu'Alain Juppé, pourtant aiguillonné par son rival politique d'Aquitaine, le socialiste Alain Rousset, ne s'est pas départi de son calme. Il a même, en restant grave, esquissé deux sourires.
Commentaire d'un confrère qui l'a suivi dans un de ses premiers déplacements à l'étranger : "il apprend vite".
Alain Juppé souriait encore en sortant de l'ascenseur principal du 101, rue de l'université : mais sceptique, en regardant sa montre, il a constaté qu'il ne lui restait "qu'une heure" avant d'embrayer sur ses obligations de l'après-midi.
Notamment une cérémonie de voeux prévue à 17 heures.
La deuxième audition, à laquelle était également conviée Alain Juppé, ancien ministre des affaires étrangères et désormais titulaire du portefeuille de la défense, a largement dépassé le temps prévu, pour s'achever vers 13h30. Par delà les points saillants, déjà évoqués par ce blog, notons que le quai d'Orsay n'aura pas plus réussi à remonter la pente. Et qu'Alain Juppé, pourtant aiguillonné par son rival politique d'Aquitaine, le socialiste Alain Rousset, ne s'est pas départi de son calme. Il a même, en restant grave, esquissé deux sourires.
Commentaire d'un confrère qui l'a suivi dans un de ses premiers déplacements à l'étranger : "il apprend vite".
Alain Juppé souriait encore en sortant de l'ascenseur principal du 101, rue de l'université : mais sceptique, en regardant sa montre, il a constaté qu'il ne lui restait "qu'une heure" avant d'embrayer sur ses obligations de l'après-midi.
Notamment une cérémonie de voeux prévue à 17 heures.
Otages : un commerce se créée
"Un commerce de la prise d'otages est en train de se créer, a prévenu Jean-Michel Boucheron (PS, Ille-et-Vilaine), lors de l'audition d'Alain Juppé et de MAM, actuellement en cours. Il ne peut y avoir de politique efficace si un grand nombre de pays ne fixent pas des règles communes", a-t-il ajouté, en évoquant le cas récent de versement d'une rançon, par l'Espagne. Un paiement jugé précipité, pour un montant trop élevé, d'où, sans doute, une escalade.
"L'opération militaire au Mali a été un échec car nos deux compatriotes sont morts (1), a-t-il lancé, mais ce fut aussi un échec pour AQMI" qui vise à capturer bien plus d'otages français.
(1) ces opérations sont le résultat "de 2/3 de professionnalisme, et d'un tiers de chance" a ajouté le député de Rennes, qui avait commencé sa question à Alain Juppé en constatant qu'en tout cas, "le choix (d'action, pour le gouvernement français, NDLR) était un peu restreint". "L'interception a bien fonctionné, l'interception n'est pas une réussite" vient de lui répondre Alain Juppé, qui a localisé la ou les bases régionales du COS "dans un rayon de 500 km".
"L'opération militaire au Mali a été un échec car nos deux compatriotes sont morts (1), a-t-il lancé, mais ce fut aussi un échec pour AQMI" qui vise à capturer bien plus d'otages français.
(1) ces opérations sont le résultat "de 2/3 de professionnalisme, et d'un tiers de chance" a ajouté le député de Rennes, qui avait commencé sa question à Alain Juppé en constatant qu'en tout cas, "le choix (d'action, pour le gouvernement français, NDLR) était un peu restreint". "L'interception a bien fonctionné, l'interception n'est pas une réussite" vient de lui répondre Alain Juppé, qui a localisé la ou les bases régionales du COS "dans un rayon de 500 km".
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Sahel : le scénario de Juppé (actualisé-1)
Alain Juppé vient de préciser aux députés des commission de la défense et des affaires étrangères l'opération d'interception effectuée par les forces spéciales, au Sahel, il y a plus d'une semaine. "Le déroulement est connu au fur et à mesure", a-t-il plaidé, pour expliquer la difficulté à connaître précisément les faits, plus d'une semaine après. C'est en effet courant, et encore plus dans le cas d'opérations menées par les forces spéciales. Il a par exemple constaté que des films pris par un Atlantique à 8 km du lieu des combats ne s'interprète pas forcément en quelques minutes.
Selon lui, ce sont deux groupes actions, soit 20 commandos, qui ont pu débarquer des trois Cougar du 4e RHFS engagés sur place, pour intercepter trois véhicules 4x4: un blanc, un bleu et un beige.
Un des otages, retrouvé à 300 m du convoi, a été tué à bout touchant d'une balle dans la bouche.
On a retrouvé dans le corps du deuxième, partiellement brûlé, cinq balles. Mais, a-t-il rappelé, le procureur de Paris n'a pas pu encore déterminer avec certitude que la mort de notre compatriote est lié à ces balles.
En tout état de cause, le ministre assure que les balles qui ont tué nos deux compatriotes proviennent de "Kalachnikov". Précision utile et décisive, puisqu'effectivement, le 7,62x39 n'est pas utilisé dans l'armée française, qui détient, par ailleurs, des armes tirant en 7,62 mm, notamment des fusils de précision, des mitrailleuses portables (Minimi), ou des mitrailleuses de portière.
La députée du Nord, Françoise Hostalier, a pour sa part remercié le ministre de la Défense pour ses explications, ainsi que "les forces françaises qui ont fait tout ce qu'elles pouvaient pour sauver" nos deux compatriotes.
Selon lui, ce sont deux groupes actions, soit 20 commandos, qui ont pu débarquer des trois Cougar du 4e RHFS engagés sur place, pour intercepter trois véhicules 4x4: un blanc, un bleu et un beige.
Un des otages, retrouvé à 300 m du convoi, a été tué à bout touchant d'une balle dans la bouche.
On a retrouvé dans le corps du deuxième, partiellement brûlé, cinq balles. Mais, a-t-il rappelé, le procureur de Paris n'a pas pu encore déterminer avec certitude que la mort de notre compatriote est lié à ces balles.
En tout état de cause, le ministre assure que les balles qui ont tué nos deux compatriotes proviennent de "Kalachnikov". Précision utile et décisive, puisqu'effectivement, le 7,62x39 n'est pas utilisé dans l'armée française, qui détient, par ailleurs, des armes tirant en 7,62 mm, notamment des fusils de précision, des mitrailleuses portables (Minimi), ou des mitrailleuses de portière.
La députée du Nord, Françoise Hostalier, a pour sa part remercié le ministre de la Défense pour ses explications, ainsi que "les forces françaises qui ont fait tout ce qu'elles pouvaient pour sauver" nos deux compatriotes.
23.000 ressortissants évacués
Les forces armées françaises ont évacué 23.000 ressortissants en 25 RESEVAC, ces vingt dernières années, vient de synthétiser Alain Juppé, lors d'une audition conjointe des commissions de la Défense et des affaires étrangères de l'assemblée nationale.
Il a notamment rappelé le cas de la Côte d'Ivoire en 2004, avec 8.000 évacués, et le Tchad (2008), avec 1.400 évacués d'un rand nombre de pays (diplomates Allemands, Américains) et même des forces spéciales de l'Eufor (1).
(1) Pas les nôtres, puisque ce sont des commandos et hélicoptères du COS, ainsi que des marsouins (3e RPIMa) et des légionnaires (1er REC) qui avaient procédé à cette RESEVAC.
Il a notamment rappelé le cas de la Côte d'Ivoire en 2004, avec 8.000 évacués, et le Tchad (2008), avec 1.400 évacués d'un rand nombre de pays (diplomates Allemands, Américains) et même des forces spéciales de l'Eufor (1).
(1) Pas les nôtres, puisque ce sont des commandos et hélicoptères du COS, ainsi que des marsouins (3e RPIMa) et des légionnaires (1er REC) qui avaient procédé à cette RESEVAC.
lundi 17 janvier 2011
Forces spéciales, le film (actualisé)
C'est à l'automne, normalement mi-octobre que le très attendu Forces Spéciales de Stéphane Rybojad sortira en salles obscures. Par delà le thème, déjà évoqué sur ce blog, et le casting, objet de buzz, voici les rôles tenus par les uns et les autres : Tchéky Karyo (57 ans) incarnera le rôle du GCOS (1), tandis que Djimoun Hounsou (46 ans) sera le chef de la troupe spéciale (2) au centre de l'intrigue. Benoît Magimel (36 ans), déjà vu en militaire dans les Chevaliers du Ciel et L'Ennemi intime, camperait le rôle d'un para du 1er RPIMa. Marius, célèbre officier marinier de Lorient qui avait figuré dans un documentaire sur les commandos marine (A l'école de Bérets Verts), jouera quant à lui son propre rôle.
Pour un résultat global qui, dit-on, "dépote".
Ce film produit par Studio Canal+ a reçu un soutien non négligeable de l'armée française. L'équipe du film a pu tourner à Djibouti et au camp de Caylus (en septembre), tout en aguerrissant les comédiens à Lorient, chez les commandos marine. Une partie du tournage se serait également déroulé, en secteur civil, au Tadjikistan.
(1) baptisé Guézennec. Tcheky Karyo a déjà enfilé l'uniforme, mais c'était au Moyen-âge, il était Dunois dans le Jeanne d'Arc de Luc Besson, et Jean Villeneuve, officier français luttant avec les insurgés américains dans The Patriot.
(2) on y trouve également un commando marine et un membre du CPA10.
Post Scriptum : Tchéky Karyo a également porté l'uniforme de capitaine dans Un long dimanche de fiançailles et... Kameloot.
Pour un résultat global qui, dit-on, "dépote".
Ce film produit par Studio Canal+ a reçu un soutien non négligeable de l'armée française. L'équipe du film a pu tourner à Djibouti et au camp de Caylus (en septembre), tout en aguerrissant les comédiens à Lorient, chez les commandos marine. Une partie du tournage se serait également déroulé, en secteur civil, au Tadjikistan.
(1) baptisé Guézennec. Tcheky Karyo a déjà enfilé l'uniforme, mais c'était au Moyen-âge, il était Dunois dans le Jeanne d'Arc de Luc Besson, et Jean Villeneuve, officier français luttant avec les insurgés américains dans The Patriot.
(2) on y trouve également un commando marine et un membre du CPA10.
Post Scriptum : Tchéky Karyo a également porté l'uniforme de capitaine dans Un long dimanche de fiançailles et... Kameloot.
dimanche 16 janvier 2011
En avoir deux c'est mieux
La chronique hebdomadaire d'Olivier Fourt (RFI) est un bel hommage aux aviateurs français du 17 janvier 1991, et à l'un d'entre eux, le CPT Jean-François Hummel, qui échappa alors, par miracle à la mort, aux commandes de son Jaguar (1). Touché par la DCA irakienne, le Jaguar avait commencé à prendre feu, et perdu un de ses réacteurs (d'où l'avantage d'en avoir deux).
L'anecdote vaut la peine d'être rappelée : l'ancien pilote dirige aujourd'hui une entreprise spécialisée dans la prévention des incendies, qui a été primée en 2009 par l'association des entreprises de la Défense.
(1) un autre pilote de Jaguar reçut une munition dans son casque : guidé par son ailier, il put rentrer, lui aussi miraculeusement, à sa base.
L'anecdote vaut la peine d'être rappelée : l'ancien pilote dirige aujourd'hui une entreprise spécialisée dans la prévention des incendies, qui a été primée en 2009 par l'association des entreprises de la Défense.
(1) un autre pilote de Jaguar reçut une munition dans son casque : guidé par son ailier, il put rentrer, lui aussi miraculeusement, à sa base.
La MAG-58 a gagné dit La Meuse
C'est FN Herstal qui a remporté l'appel d'offres français pour 10.881 mitrailleuses de 7,62 mm, assure le quotidien belge La Meuse. Le fabricant belge proposait sa MAG-58, déjà installée sur les Caracal et Cougar. 200.000 ont déjà été vendues dans 80 pays.
Un dimanche, il est plutôt difficile de vérifier une telle information, mais elle va dans le sens des derniers signaux entendus depuis l'été, et particulièrement, depuis le mois d'octobre. Une centaine de MAG-58, annonciatrices de plusieurs milliers d'autres, assurait-on alors, avait déjà été réservées, à cette date, pour équiper autant de tourelleaux Wasp que l'armée de terre avait prévu de commander en urgences opérations.
Notons cependant que dans le concert ambiant de contestations au tribunal administratif, on ne doit jamais clamer, trop vite, une victoire.
Ces 10.881 armes représentant les ANF1 embarquées à bord des véhicules des trois armées, forces spéciales comprises. L'ANF1, débarquée ou embarquée, pose de plus en plus de problèmes à ses utilisateurs. En version débarquée, elle est remplacée, actuellement, par la Minimi en 7,62, que le CEMAT a fait acheter en urgence opération.
Si l'on en croit la Meuse, le contrat court sur 8 ans, pour une valeur de 100 MEUR. Comme c'est la coutume, le contrat est étalé en tranches, avec 500 armes à fournir en 2011.
Ce contrat était, depuis des années, un véritable serpent de mer, au point que certains pensaient qu'il avait même disparu. On peut penser que le durcissement des conditions d'engagement en Afghanistan, et l'opiniâtreté de quelques-uns aura permis, finalement, d'y parvenir.
Un dimanche, il est plutôt difficile de vérifier une telle information, mais elle va dans le sens des derniers signaux entendus depuis l'été, et particulièrement, depuis le mois d'octobre. Une centaine de MAG-58, annonciatrices de plusieurs milliers d'autres, assurait-on alors, avait déjà été réservées, à cette date, pour équiper autant de tourelleaux Wasp que l'armée de terre avait prévu de commander en urgences opérations.
Notons cependant que dans le concert ambiant de contestations au tribunal administratif, on ne doit jamais clamer, trop vite, une victoire.
Ces 10.881 armes représentant les ANF1 embarquées à bord des véhicules des trois armées, forces spéciales comprises. L'ANF1, débarquée ou embarquée, pose de plus en plus de problèmes à ses utilisateurs. En version débarquée, elle est remplacée, actuellement, par la Minimi en 7,62, que le CEMAT a fait acheter en urgence opération.
Si l'on en croit la Meuse, le contrat court sur 8 ans, pour une valeur de 100 MEUR. Comme c'est la coutume, le contrat est étalé en tranches, avec 500 armes à fournir en 2011.
Ce contrat était, depuis des années, un véritable serpent de mer, au point que certains pensaient qu'il avait même disparu. On peut penser que le durcissement des conditions d'engagement en Afghanistan, et l'opiniâtreté de quelques-uns aura permis, finalement, d'y parvenir.
Quatre marins pour trois postes
Les trois actuels CEM ont été, ensemble, major généraux de leurs armées, à la même époque, d'où la forte entente qui anime ce trio. Une telle concordance de parcours ne sera vraisemblablement reproduite avec leurs successeurs. (crédit : JMT)
Même si le poste de CEMM est le plus prestigieux, deux autres vont aussi, potentiellement, être libérés, après qu'aura été attribué celui de patron de la marine : celui de major-général, et celui d'inspecteur général marine.
La question se règlera au mois d'août, quand doit intervenir la succession, si l'on reste sur le calendrier initial. Une prolongation de plusieurs mois de l'amiral Pierre-François Forissier, l'actuel CEMM, restant théoriquement possible. Son mandat court jusqu'au 4 août 2011.
Deux noms sortent bien, pour l'instant, pour le poste de CEMM, celui de l'amiral Benoît Chomel de Jarnieu (55 ans), l'actuel major, et donc, de facto, le meilleur connaisseur de la maison. Et celui de l'amiral Bernard Rogel : il fut en son temps le chef de cabinet du général Georgelin, ce qui est un bon perchoir pour voir les choses. Et il est aujourd'hui sous-chef ops de l'EMA, ce qui est le coeur des opérations. Il aurait, disent certains, la préférence du CEMA, et vient de fêter, le 5 janvier, ses 55 ans.
Néanmoins, deux profils alternatifs sont à considérer, selon plusieurs et fins observateurs. Sans doute du fait de leur parcours opérationnel, riche, et de leurs derniers postes.
L'amiral Olivier Lajous, sorti du rang, est un exemple particulièrement vivant du système de promotion militaire, qui permet à un simple marin d'évoluer jusqu'à quatre étoiles. C'est aussi sans doute pour cela qu'on a confié à cet officier brillant, connu pour sa modestie, qui fut aussi, brièvement, acteur (dans Goldeneye) et communicant (chef du Sirpa Marine), les clés de la DPMM. ll fêtera ses 56 ans le 7 février prochain.
L'amiral Xavier Païtard (56 ans, 2800 heures de vol, 550 appontages), directeur de cabinet de deux ministres de la Défense (MAM, Hervé Morin), dispose aussi du parcours opérationnel le plus riche, avec un engagement comme pilote de chasse dans ... l'US Navy (1) à La Grenade et au Liban (1983), et une contribution incontournable à l'arrestation de Bob Denard, comme pacha de frégate (1995). Il est aujourd'hui à Bruxelles.
On le comprend, ces quatre profils sont extrêmement différents, et il est aujourd'hui extrêmement hasardeux de prédire comment ils seront valorisés, et à quels postes. La donne financière est, en tout cas, déjà connue : les futurs responsables de la marine auront, comme ceux des autres armées, moins d'argent à gérer que leurs prédécesseurs.
(1) cette participation méconnue est développée dans le hors série de RAIDS consacrée aux 100 ans de l'aéronavale.
Une directive sur la COMOPS
Avec 190 et quelques communicants en son sein, l’armée de terre continue pourtant à éprouver des difficultés à proposer, en temps et en heure, des candidats répondant au besoin de l'EMA, pour la communication opérationnelle (COMOPS).
Une vingtaine d'officiers communication sont déployés en permanence dans cette mission et en premier lieu, en Afghanistan. Un tel théâtre nécessite une préparation opérationnelle (pack vitale, formation COMOPS spécifique du théâtre, etc) et les délais de désignation, parfois très courts, rendent difficiles de l'intégrer. Ce qui accentue encore les tensions sur la population éligible.
S’il ne semble pas trop difficile de trouver un conseiller com ou conscom, de niveau lieutenant-colonel (1), la tâche semble beaucoup plus complexe pour les lieutenants.
La DICOD et l’EMA COM, pauvres en effectifs, doivent contribuer au système. Alors que par nature, leur emploi parisien les a éloignés des problématiques de terrain.
La difficulté, dans l’armée de terre, provient du fait que la ressource serait en fait très comptée par la multiplication des conditions. Par exemple, les qualifications ne sont pas toujours à jour : à la fois, problème éternel de l'armée, le niveau d'anglais, mais aussi les connaissance en COMOPS. Par delà les causes –multiples, et pour certaines justifiées-, on apprend que les chefs de corps rechignent à envoyer leurs jeunes OCI sur les théâtres les plus exigeants.
Le souci, sans doute pas trop abordé, provient aussi de la gestion de carrière des OCI : souvent recrutés très jeunes, c’est souvent aussi leur première expérience professionnelle en communication. Leur rémunération, et leur évolution de carrière, peut-être insuffisamment attractives, n’arrangeant rien. Tout comme la faible considération pour le domaine, de la part de la plupart des militaires.
Paradoxe, certains OCI n’ont pas, non plus, été déployés en Afghanistan en tant que communicants. Ou cela ne représente qu’une part minime de leur temps. A contrario, d’autres officiers, labellisés effectifs communication, n’en n’ont pas la formation…
Autant de choses appelées à changer, après avoir fâché le CEMAT, qui s’est fendu d’une directive, le 26 novembre dernier, sur ce sujet.
(1) l’actuel et son succcesseur sont du Sirpa Terre, le suivant, de Sirpa Terre régional.
A RELIRE SUR CE THEME
La COMOPS, un "parent pauvre". (8.01.2011)
Droit contre droit (4,12.2010)
Qui dirige la com'opérationnelle ? (20.8.2010)
et les prophétiques La Com de crise fragilisée (27.09.2010) et Com'Terre, mutations en vue (21.7.2010)
Une vingtaine d'officiers communication sont déployés en permanence dans cette mission et en premier lieu, en Afghanistan. Un tel théâtre nécessite une préparation opérationnelle (pack vitale, formation COMOPS spécifique du théâtre, etc) et les délais de désignation, parfois très courts, rendent difficiles de l'intégrer. Ce qui accentue encore les tensions sur la population éligible.
S’il ne semble pas trop difficile de trouver un conseiller com ou conscom, de niveau lieutenant-colonel (1), la tâche semble beaucoup plus complexe pour les lieutenants.
La DICOD et l’EMA COM, pauvres en effectifs, doivent contribuer au système. Alors que par nature, leur emploi parisien les a éloignés des problématiques de terrain.
La difficulté, dans l’armée de terre, provient du fait que la ressource serait en fait très comptée par la multiplication des conditions. Par exemple, les qualifications ne sont pas toujours à jour : à la fois, problème éternel de l'armée, le niveau d'anglais, mais aussi les connaissance en COMOPS. Par delà les causes –multiples, et pour certaines justifiées-, on apprend que les chefs de corps rechignent à envoyer leurs jeunes OCI sur les théâtres les plus exigeants.
Le souci, sans doute pas trop abordé, provient aussi de la gestion de carrière des OCI : souvent recrutés très jeunes, c’est souvent aussi leur première expérience professionnelle en communication. Leur rémunération, et leur évolution de carrière, peut-être insuffisamment attractives, n’arrangeant rien. Tout comme la faible considération pour le domaine, de la part de la plupart des militaires.
Paradoxe, certains OCI n’ont pas, non plus, été déployés en Afghanistan en tant que communicants. Ou cela ne représente qu’une part minime de leur temps. A contrario, d’autres officiers, labellisés effectifs communication, n’en n’ont pas la formation…
Autant de choses appelées à changer, après avoir fâché le CEMAT, qui s’est fendu d’une directive, le 26 novembre dernier, sur ce sujet.
(1) l’actuel et son succcesseur sont du Sirpa Terre, le suivant, de Sirpa Terre régional.
A RELIRE SUR CE THEME
La COMOPS, un "parent pauvre". (8.01.2011)
Droit contre droit (4,12.2010)
Qui dirige la com'opérationnelle ? (20.8.2010)
et les prophétiques La Com de crise fragilisée (27.09.2010) et Com'Terre, mutations en vue (21.7.2010)
samedi 15 janvier 2011
CPA Jane
Une aviatrice vient de se qualifier commando spécialisé (1), un sésame réservé jusque là aux hommes des meilleures unités des forces spéciales et des groupes commandos conventionnels de l'armée de terre (GCP, GCM) et de l'air (CPA).
C'est d'ailleurs à l'une de ces unités air, le CPA 20 de Dijon, qu'appartient ce caporal-chef, présent au Commando depuis huit ans, et de surcroît, monitrice de sports de combat.
La même unité de l'armée de l'air emploie déjà un autre profil féminin peu commun, une capitaine dotée d'une qualification FAC, déjà utilisée lors de deux mandats FAC en Afghanistan.
L'armée de l'air mobilise trois CPA, pour un total de près de 700 hommes et quelques femmes. Le CPA 10 est utilisé dans les missions les plus complexes, c'est lui qui a été engagé en pointe il y a une semaine au Mali, comme en 2009, dans une autre libération d'otages retenus par des pirates.
Le n°20 assure la mission d'appuis aérien dans la frange conventionnelle, un terme à spectre large qui inclut aussi bien les "patex" (patrouilles extérieures) que le guidage et la récupération de personnels isolés. Cette dernière composante est le métier historique du CPA30, qui détient également des équipes de guidage.
(1) C'est le CNEC, donc l'armée de terre qui délivre le stage et le brevet.
C'est d'ailleurs à l'une de ces unités air, le CPA 20 de Dijon, qu'appartient ce caporal-chef, présent au Commando depuis huit ans, et de surcroît, monitrice de sports de combat.
La même unité de l'armée de l'air emploie déjà un autre profil féminin peu commun, une capitaine dotée d'une qualification FAC, déjà utilisée lors de deux mandats FAC en Afghanistan.
L'armée de l'air mobilise trois CPA, pour un total de près de 700 hommes et quelques femmes. Le CPA 10 est utilisé dans les missions les plus complexes, c'est lui qui a été engagé en pointe il y a une semaine au Mali, comme en 2009, dans une autre libération d'otages retenus par des pirates.
Le n°20 assure la mission d'appuis aérien dans la frange conventionnelle, un terme à spectre large qui inclut aussi bien les "patex" (patrouilles extérieures) que le guidage et la récupération de personnels isolés. Cette dernière composante est le métier historique du CPA30, qui détient également des équipes de guidage.
(1) C'est le CNEC, donc l'armée de terre qui délivre le stage et le brevet.
vendredi 14 janvier 2011
Un hommage dans l'hommage
Deux camarades du SGT Guinaud (RICM) lui rendent hommage, dans une vidéo (réalisée officiellement par l'armée de terre) visible sur le site internet de l'armée de terre. Cet hommage de frères d'armes ouvre même le sujet vidéo consacré à la cérémonie : c'est une illustration de la culture très forte qui anime ce régiment. Mais aussi, me semble-t-il, d'une approche nouvelle de la façon, pour l'armée elle-même, d'évoquer l'engagement des soldats.
Atlantique ministériel
Du fait des soucis rencontrés à Niamey par le Falcon 900 de l'ETEC, c'est en Atlantique que le ministre de la défense a rallié N'Djamena, en début de semaine, nous apprend un confidentiel d'Air & Cosmos. La "frégate volante", également surnommé le "couteau suisse" mérite donc, plus que jamais, son aura d'adaptabilité à toutes les missions, ou presque.
Cela aura, de surcroît, permis au ministre et à sa suite de mesurer le décor dans lequel des marins du ciel, quelques jours plus tôt, avaient opéré pour repérer la fuite des ravisseurs de nos deux compatriotes.
Hervé Morin avait lui aussi effectué un vol en Atlantique, aux Seychelles, en octobre 2009.
Cela aura, de surcroît, permis au ministre et à sa suite de mesurer le décor dans lequel des marins du ciel, quelques jours plus tôt, avaient opéré pour repérer la fuite des ravisseurs de nos deux compatriotes.
Hervé Morin avait lui aussi effectué un vol en Atlantique, aux Seychelles, en octobre 2009.
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Quatre chiffres
L'armée de terre est créditée de 95% des tonnages des munitions tirées en opérations extérieures, cette année, a assuré son chef, hier. D'autres chiffres parlants, en termes d'activité insurgée, les 12 COP et FOB français en Afghanistan auront reçu 108 tirs indirects (1), tandis que nos forces étaient ciblées à 32 reprises par des IED qui ont explosé (2).
Enfin, les unités françaises comptabilisent, en moyenne, un TIC (3) par jour.
(1) la seule base de Tagab, qui focalisait le défoulement des insurgés, n'avait pas, à la mi-décembre, connu de tirs indirects depuis quatre mois.
(2) on estime ainsi que le caporal-chef du RICM, auquel l'armée de terre rendra hommage aujourd'hui, a succombé à une charge de 25 kg. Le poids moyen des IED visant les forces françaises étant de 20 kg, et le niveau de protection maximale offerts par les meilleurs véhicules (classe 4 du STANAG OTAN), de 10 kg. La réalité tactique et technique ne permettant pas d'offrir de meilleure protection.
(3) troop in contact, qui déclenche les moyens d'appui aérien.
Enfin, les unités françaises comptabilisent, en moyenne, un TIC (3) par jour.
(1) la seule base de Tagab, qui focalisait le défoulement des insurgés, n'avait pas, à la mi-décembre, connu de tirs indirects depuis quatre mois.
(2) on estime ainsi que le caporal-chef du RICM, auquel l'armée de terre rendra hommage aujourd'hui, a succombé à une charge de 25 kg. Le poids moyen des IED visant les forces françaises étant de 20 kg, et le niveau de protection maximale offerts par les meilleurs véhicules (classe 4 du STANAG OTAN), de 10 kg. La réalité tactique et technique ne permettant pas d'offrir de meilleure protection.
(3) troop in contact, qui déclenche les moyens d'appui aérien.
Les blessés du Sahel vont "bien" (actualisé)
Les membres de la BFST blessés samedi dernier au Sahel vont "bien" a-t-on appris en fin d'après-midi. Le Premier ministre et le CEMAT les avaient visités hier, dans un hôpital militaire parisien. L'un d'eux est un pilote du 4e RHFS, apparemment de Cougar, blessé à la jambe. On apprend ce vendredi qu'il a été blessé par les éclats provoqués par une balle qui a pénétré dans le puits d'un de ses leviers de commande.
Le second, un commando d'une unité de la BFST, a été touché au dos.
Comme ce blog le signalait hier, au moins quatre blessés du COS ont été hospitalisés en France depuis la mi-décembre, deux en provenance du Sahel, et deux d'Afghanistan.
Le second, un commando d'une unité de la BFST, a été touché au dos.
Comme ce blog le signalait hier, au moins quatre blessés du COS ont été hospitalisés en France depuis la mi-décembre, deux en provenance du Sahel, et deux d'Afghanistan.
Un woua qui vient des éfès
Un des premiers OAEA (on dit woua pour faire branché) à avoir intégré Coët cett année est un caporal-chef issu du 1er RPIMa. L'homme, âgé d'une trentaine d'années, est, pour l'anecdote, médaillé militaire, et titulaire de deux citations, a rappelé son CEMAT, ce soir, en détaillant les nouveaux modes de recrutement des officiers.
Moins d'une demi-douzaine de recrutements tardifs ont été enregistrés cette année. Les EVAT peuvent postuler comme OAEA (officier d'active des écoles d'armes), "zappant" ainsi le niveau intermédiaire de sous-officier. Les niveaux universitaires des EVAT rendent désormais cette chose possible.
De surcroît, en 2011, des EVAT pourront postuler directement sur titre (BAC+2) à l'EMIA.
Moins d'une demi-douzaine de recrutements tardifs ont été enregistrés cette année. Les EVAT peuvent postuler comme OAEA (officier d'active des écoles d'armes), "zappant" ainsi le niveau intermédiaire de sous-officier. Les niveaux universitaires des EVAT rendent désormais cette chose possible.
De surcroît, en 2011, des EVAT pourront postuler directement sur titre (BAC+2) à l'EMIA.
jeudi 13 janvier 2011
Le tout temps métrique pour 150 MEUR
L'armée de terre a fait ses comptes : le lance-roquettes unitaire (LRU) ne lui coûterait pas plus de 150 MEUR. Pour une garantie de pécision métrique portant jusqu'à 70 km qu'il vente, pleuve, ou qu'il fasse nuit. Et, comme aime à le rappeler le CEMAT lui-même, le LRU permet d'aligner une forme de dissuasion conventionnelle sur un théâtre : on sait qu'il est là, sans savoir où, et quand il frappera.
C'est, en quelque sorte, une extension de la garantie Caesar, qui porte à 40 km. Le séquencement des pièces, en Afghanistan, fait donc que toute l'AOR de la brigade La Fayette est battue par les 155...
Pour finir sur cette métaphore filée automobile, rappelons que le programme LRU représente l'équivalent de 6 Tigre, ou de 1.000 TOP (ou PVP, c'est le même prix...), ou, avec l'étalon berline milieu de gamme, 10.000 véhicules...
C'est, en quelque sorte, une extension de la garantie Caesar, qui porte à 40 km. Le séquencement des pièces, en Afghanistan, fait donc que toute l'AOR de la brigade La Fayette est battue par les 155...
Pour finir sur cette métaphore filée automobile, rappelons que le programme LRU représente l'équivalent de 6 Tigre, ou de 1.000 TOP (ou PVP, c'est le même prix...), ou, avec l'étalon berline milieu de gamme, 10.000 véhicules...
Jean-Claude Marin maintient la version initiale
Le procureur de Paris, Jean-Claude Marin, vient de livrer les premiers éléments de l'enquête préliminaire menée au Niger. Il confirme que nos deux compatriotes ont été enlevés par "hasard", leur table se situant parmi les plus proches de l'entrée du restaurant de Niamey, vendredi soir.
Selon Jean-Claude Marin, les deux jeunes Français ont bel et bien été tués avant l'entrée en scène des forces spéciales françaises.
On ignore quels sont précisément les éléments qui permettent de le dire. Par contre, des aéronefs de la marine et de l'aéronavale, spécialisés dans la captation d'images, ont été engagés pendant ces opérations. C'est peut-être là, particulièrement avec un Hercules de l'armée de l'air, que résident des éléments de compréhension des évènements.
Selon Jean-Claude Marin, les deux jeunes Français ont bel et bien été tués avant l'entrée en scène des forces spéciales françaises.
On ignore quels sont précisément les éléments qui permettent de le dire. Par contre, des aéronefs de la marine et de l'aéronavale, spécialisés dans la captation d'images, ont été engagés pendant ces opérations. C'est peut-être là, particulièrement avec un Hercules de l'armée de l'air, que résident des éléments de compréhension des évènements.
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Des ailes et des hommes au Sahel (actualisé)
Nous révélons, Bernard Bombeau et moi, l'engagement des moyens aériens du COS au Sahel, la
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Un SEM s'affaisse
Le train d'atterrissage du SEM n°24 s'est effacé à l'issue de son appontage sur le Charles-de-Gaulle, hier, signale mon confrère Vincent Groizeleau. Le pilote en est sorti indemne, selon Mer et Marine : par chance, l'incident a eu lieu après la prise de brins, et alors que l'appareil était à l'arrêt. On imagine le résultat si cela s'était déroulé quelques micro-secondes avant.
823 appontages avaient été réalisés, apparemment sans problème, jusqu'à celui d'hier.
Outre la perte d'un Rafale, sur un problème de carburant, le groupe aérien embarqué avait connu, avec un de ses SEM, un problème hydraulique, contraignant l'appareil à se poser à Kandahar et à y rester une dizaine de jours, début décembre. J'ai raconté la réparation homérique de cet appareil dans un précédent numéro du Marin.
Par ailleurs, un Rafale de la 12F avait dû, lors d'une mission, effectuer un poser non prévu à Oman, quelques jours après.
823 appontages avaient été réalisés, apparemment sans problème, jusqu'à celui d'hier.
Outre la perte d'un Rafale, sur un problème de carburant, le groupe aérien embarqué avait connu, avec un de ses SEM, un problème hydraulique, contraignant l'appareil à se poser à Kandahar et à y rester une dizaine de jours, début décembre. J'ai raconté la réparation homérique de cet appareil dans un précédent numéro du Marin.
Par ailleurs, un Rafale de la 12F avait dû, lors d'une mission, effectuer un poser non prévu à Oman, quelques jours après.
mercredi 12 janvier 2011
Quatre nouveaux chez UVS International
Le directoire de l'association UV Insternational, qui rassemble les forces vives industrielles d'une bonne partie de la dronerie mondiale compte quatre nouveaux membres, dont trois de plein droit : Abdoulaye N’Diaye de Thales (auparavant observateur), George Papageorgiou, qui travaillle en France pour Honeywell Aerospace, Gilles Fartek de la société danoise Integra et l'Allemand Claus Frey de Cassidian, promu observateur.
L'association, présidée par Peter Van Blyenburgh, compte dans son directoire deux autres français : le trésorier Jean Caron, issu de Cassidian, et Gérard Mardiné, de Sagem. Pour un total de 13 nationalités.
L'association, présidée par Peter Van Blyenburgh, compte dans son directoire deux autres français : le trésorier Jean Caron, issu de Cassidian, et Gérard Mardiné, de Sagem. Pour un total de 13 nationalités.
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Force doit rester à la loi
Cette phrase était la phrase que Nicolas Sarkozy prononçait souvent quand il était ministre de l'Intérieur : l'opération de la semaine dernière est, en quelque sorte la transposition de cet axiome, dans la géopolitique du Sahel.
On l'avait déjà constaté avec l'opération menée par les commandos marine en territoire somalien, en avril 2008. Déjà à l'époque, les hommes de Marin Gillier avaient récupéré des ravisseurs présumés et une partie non négligeable de la rançon. Deux autres opérations avaient suivi, en haute mer, dans les douze mois qui avaient suivi.
Même si ces opérations, et celle de la semaine dernière n'atteignent pas toujours leurs objectifs, l'attaque, au Mali, a résonné, dans la région, et a même traversé l'Atlantique. Sur un strict plan géopolitique, c'est un message impossible à négliger.
La France considère en permanence toutes les options en matière d'otages, a rappelé le Premier ministre, hier. La force en fait partie, et ce n'est donc, en rien une "nouvelle stratégie" comme on a pu l'entendre ces dernières heures.
Déjà, à Bunia (RDC), à Birao (Centrafrique), les forces spéciales avaient, dans des conditions souvent très défavorables, réagi au quart de tour. L'engagement des mêmes, 1er RPIMa et CPA10 en tête, était, somme toute logique, pour tenter l'opération de la dernière chance, pour nos deux compatriotes.
On l'avait déjà constaté avec l'opération menée par les commandos marine en territoire somalien, en avril 2008. Déjà à l'époque, les hommes de Marin Gillier avaient récupéré des ravisseurs présumés et une partie non négligeable de la rançon. Deux autres opérations avaient suivi, en haute mer, dans les douze mois qui avaient suivi.
Même si ces opérations, et celle de la semaine dernière n'atteignent pas toujours leurs objectifs, l'attaque, au Mali, a résonné, dans la région, et a même traversé l'Atlantique. Sur un strict plan géopolitique, c'est un message impossible à négliger.
La France considère en permanence toutes les options en matière d'otages, a rappelé le Premier ministre, hier. La force en fait partie, et ce n'est donc, en rien une "nouvelle stratégie" comme on a pu l'entendre ces dernières heures.
Déjà, à Bunia (RDC), à Birao (Centrafrique), les forces spéciales avaient, dans des conditions souvent très défavorables, réagi au quart de tour. L'engagement des mêmes, 1er RPIMa et CPA10 en tête, était, somme toute logique, pour tenter l'opération de la dernière chance, pour nos deux compatriotes.
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Honneurs au SGT Guinaud
L'armée de terre rendra les honneurs militaires au SGT Hervé Guinaud (RICM) ce vendredi matin, à Poitiers, au quatier Ladmirault. Le CEMAT devrait être présent.
Ce marsouin de 42 ans avait été tué par une explosion de nature inconnue, samedi, en vallée de Tagab.
Grande première, le RICM mettra également à la disposition de la presse des éléments photos et vidéos, une heure et demie après la fin de la cérémonie.
Ce marsouin de 42 ans avait été tué par une explosion de nature inconnue, samedi, en vallée de Tagab.
Grande première, le RICM mettra également à la disposition de la presse des éléments photos et vidéos, une heure et demie après la fin de la cérémonie.
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Sahel : la BFST en pointe
Par delà ce qu'on savait déjà depuis dimanche -la présence d'hélicoptères du 4e RHFS-, il apparaît également que le 1er RPIMa a joué un rôle prédominant dans les récentes opérations, au Sahel. C'est le cas aussi bien dans tous les niveaux de la conception de l'intervention, que de l'exécution elle-même.
Le Premier ministre a évoqué hier la participation d'une trentaine de membres des forces spéciales, sans plus de précisions, sur l'origine des intervenants, et le rôle de chacun. Ce chiffre ne comprend, en fait, qu'une fraction du dispositif global.
Le 1er RPIMa est le 4e RHFS ont été de toutes les dernières opérations en Afrique, qu'il s'agisse des interventions en Côte d'Ivoire (2002, 2004), qu'en RCA (2006-2007) ou au Tchad (2007-2008), en prélude au déploiement de l'Eufor puis à la RESEVAC.
C'est d'ailleurs lors de ce dernier déploiement qu'un commando du 1er RPIMa, le sergent Gilles Polin, avait été tué dans une fusillade.
Le Premier ministre a évoqué hier la participation d'une trentaine de membres des forces spéciales, sans plus de précisions, sur l'origine des intervenants, et le rôle de chacun. Ce chiffre ne comprend, en fait, qu'une fraction du dispositif global.
Le 1er RPIMa est le 4e RHFS ont été de toutes les dernières opérations en Afrique, qu'il s'agisse des interventions en Côte d'Ivoire (2002, 2004), qu'en RCA (2006-2007) ou au Tchad (2007-2008), en prélude au déploiement de l'Eufor puis à la RESEVAC.
C'est d'ailleurs lors de ce dernier déploiement qu'un commando du 1er RPIMa, le sergent Gilles Polin, avait été tué dans une fusillade.
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mardi 11 janvier 2011
Le PM visite les blessés du COS (actualisé)
Matignon fait savoir que le Premier ministre François Fillon a rencontré les deux membres des forces spéciales blessés la semaine dernière au Mali. La visite s'est faite dans l'hôpital militaire Begin où ils sont soignés. Comme nous le signalions dimanche, ces deux militaires appartiennent à la brigade des forces spéciales Terre (BFST) : l'un d'eux est pilote au 4e RHFS de Pau, c'est sans doute le "sous-officier" évoqué par Matignon, l'autre, le commando, est décrit comme un "soldat".
Le 4e RHFS assure l'exclusivité des moyens d'aérocombat présents au Sahel.
Cela porte à au moins quatre le nombre de ressortissants du COS qui ont été blessés ces derniers jours, dont la moitié en Afghanistan : un commando marine a été blessé la nuit où le SM Jonathan Lefort a été tué, en vallée de Bedraou, et un autre a été lui aussi touché en Kapisa, au début de l'opération Blacksmith Hammer (23 décembre-2 janvier).
Un commando du 1er RPIMa avait également été blessé en Afghanistan, à la fin de l'automne.
Le 4e RHFS assure l'exclusivité des moyens d'aérocombat présents au Sahel.
Cela porte à au moins quatre le nombre de ressortissants du COS qui ont été blessés ces derniers jours, dont la moitié en Afghanistan : un commando marine a été blessé la nuit où le SM Jonathan Lefort a été tué, en vallée de Bedraou, et un autre a été lui aussi touché en Kapisa, au début de l'opération Blacksmith Hammer (23 décembre-2 janvier).
Un commando du 1er RPIMa avait également été blessé en Afghanistan, à la fin de l'automne.
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Là où parle la poudre
Le Tigre est perçu, en Afghanistan, comme une assurance-vie par les fantassins. (crédit : Jean-Marc Tanguy).
Même s'il devient difficile de le vérifier en opération, l'ALAT s'est retrouvée particulièrement exposée, ces 10 derniers mois : une dizaine de ses appareils ont reçu le plomb ennemi (1). Les deux derniers, au Sahel, en fin de semaine dernière, lors de la tentative de libération des deux otages français, selon des informations recoupées avec un confrère d'Air & Cosmos. Un pilote du 4e RHFS, blessé, avec un autre commando des forces spéciales, a été rapatrié en France.
(1) pour l'essentiel en Afghanistan. Là où une Gazelle a également été perdue, mais pas du fait d'actions ennemies.
Même s'il devient difficile de le vérifier en opération, l'ALAT s'est retrouvée particulièrement exposée, ces 10 derniers mois : une dizaine de ses appareils ont reçu le plomb ennemi (1). Les deux derniers, au Sahel, en fin de semaine dernière, lors de la tentative de libération des deux otages français, selon des informations recoupées avec un confrère d'Air & Cosmos. Un pilote du 4e RHFS, blessé, avec un autre commando des forces spéciales, a été rapatrié en France.
(1) pour l'essentiel en Afghanistan. Là où une Gazelle a également été perdue, mais pas du fait d'actions ennemies.
Un marin du ciel Brestois de l'année
Le Brestois de l'année est, par delà un pacha de flottille, la flottille elle-même, dont on voit ici les deux EC225 (crédit 32F).
2.100 heures de vol, des missions de guerre en Afghanistan (1), le capitaine de frégate Stanislas-Xavier Azzis est devenu, hier, le Brestois de l'année pour les lecteurs du journal Ouest-France. Un vote qui récompense le pacha de la 32F et qui rejaillit sur ses équipages d'EC225, et sur la filière sauvetage de la marine.
Cette flottille a été créée en 1958 : elle assure des missions de sauvetage en mer depuis 1970, sur Super Frelon. Parmi ses évacuations emblématiques figurent celles de l'Amoco Cadiz (42 marins), du Tanio (31) et de l'Erika (26).
(1) son engagement à Uzbeen, sur un Caracal de l'armée de l'air, est raconté dans le hors-série de Raids sur les 100 ans de l'aéronavale.
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Un contractor US dans l'armée de terre
Mais pour quoi faire ? La réponse est ici...
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lundi 10 janvier 2011
S.Royal aux obséques du CCH Guinaud
Ségolène Royal, présidente du conseil régional de Poitou-Charentes, a fait connaître ce soir son intention de se rendre à la cérémonie en l'honneur du CCH Hervé Guinaud, vendredi prochain.
Ce marsouin du RICM a été tué en Afghanistan samedi par une explosion de nature inconnue, alors qu'il assistait un véhicule en difficulté, en vallée de Tagab.
L'élue socialiste avait, dans la presse locale, fait part de sa "profonde tristesse", ce weekend, comme on peut le lire dans cet article de la presse locale qui rend hommage au mécanicien du RICM.
Ce marsouin du RICM a été tué en Afghanistan samedi par une explosion de nature inconnue, alors qu'il assistait un véhicule en difficulté, en vallée de Tagab.
L'élue socialiste avait, dans la presse locale, fait part de sa "profonde tristesse", ce weekend, comme on peut le lire dans cet article de la presse locale qui rend hommage au mécanicien du RICM.
Christian Chesnot reprend la Défense d'Inter
C'est Christian Chesnot, grand reporter au service étranger, qui va assurer la couverture du domaine "défense" pour France Inter, succédant à Stéphane Fort, qui a quitté la presse pour la communication cet été.
Diplômé du CFJ (1989), auditeur de l'IHEDN (60e session), ce fin connaisseur du Moyen-Orient, particulièrement de l'Irak, a écrit plusieurs livres avec Georges Malbrunot dont il avait partagé le sort d'otage dans une détention de 124 jours, en 2004.
Diplômé du CFJ (1989), auditeur de l'IHEDN (60e session), ce fin connaisseur du Moyen-Orient, particulièrement de l'Irak, a écrit plusieurs livres avec Georges Malbrunot dont il avait partagé le sort d'otage dans une détention de 124 jours, en 2004.
Un soldat du 1er RPIMa tué à Bayonne
Un soldat du 1er RPIMa, alors en civil, a été tué hier à Bayonne dans une fusillade, signale l'édition du jour de Sud-Ouest. Le jeune marsouin, âgé de 25 ans, a été atteint par le tir d'un fusil de chasse. Le quotidien signale que le militaire, touché grièvement au foie, a été pris en compte par le SAMU64, mais n'a pu survivre à ses blessures. Il est mort deux heures plus tard, sur la table d'opération, à l'hôpital.
Rien n'indique qu'il ait été ciblé du fait du son état de militaire. Il lavait ses uniformes dans une laverie, quand un retraité de 63 ans lui a tiré desssus. Selon le journal, le marsouin est un EVAT originaire de la région PACA.
Rien n'indique qu'il ait été ciblé du fait du son état de militaire. Il lavait ses uniformes dans une laverie, quand un retraité de 63 ans lui a tiré desssus. Selon le journal, le marsouin est un EVAT originaire de la région PACA.
Licence to control
Le général Bruno Clermont, le nouveau patron de la DSAE remettra demain symboliquement les premières des 1.400 licences communautaires de contrôleur de circulation aérienne destinées à des militaires.
Tout aussi symboliquement, cette première bordée comprend six aviateurs, deux marins, deux IEF de la DGA, et deux personnels de l'armée de terre.
Ces licences contre le résultat de six années de travail menées, à l'époque, par la DIRCAM (direction de la circulation aérienne militaire), désormais intégrée à la DSAE, et la DGAC, qui dépend du ministère des transports.
A noter que les contrôleurs de défense aérienne de l'armée de l'air sont exclus de ce dispositif, du fait de leurs spécificités.
Tout aussi symboliquement, cette première bordée comprend six aviateurs, deux marins, deux IEF de la DGA, et deux personnels de l'armée de terre.
Ces licences contre le résultat de six années de travail menées, à l'époque, par la DIRCAM (direction de la circulation aérienne militaire), désormais intégrée à la DSAE, et la DGAC, qui dépend du ministère des transports.
A noter que les contrôleurs de défense aérienne de l'armée de l'air sont exclus de ce dispositif, du fait de leurs spécificités.
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dimanche 9 janvier 2011
Juppé à la rencontre du COS au Niger
Les détails du scénario des dernières heures, au Niger, s'affermissent : la version livrée par Jean Guisnel laisse notamment sous-entendre que les comptes ne sont pas bons, les terroristes "kidnappeurs" ayant été rejoints par un autre groupe, avant de se faire intercepter par les forces françaises. Or, le nombre de corps adverses ramenés à Niamey resterait assez limité. Même si à Paris on dit le contraire, l'opération n'est donc peut-être pas totalement achevée : un dispositif d'AQMI avait peut-être aussi été posé en recueil dans cette zone.
En tout état de cause, ce nouveau coup porté à la galaxie AQMI risque de radicaliser encore plus les terroristes contre les intérêts français, et, vraisemblablement, contre les cinq otages détenus par cette engeance. On avait déjà peu d'espoir de les retrouver vivants.
Les traductions de cette perception sont diverses, d'un ministère à l'autre. Le quai d'Orsay déconseille (enfin) de séjourner au Niger. Tandis qu'à la Défense, Alain Juppé a décidé de switcher son étape gabonaise, prévue demain, au profit du Niger (1).
Selon Jean Guisnel, le général Frédéric Beth, GCOS, l'y a déjà précédé. Le déplacement du GCOS sur un théâtre, en plein milieu d'une opération, est suffisamment rare pour être noté.
(1) il rallierait le Tchad mardi comme prévu.
En tout état de cause, ce nouveau coup porté à la galaxie AQMI risque de radicaliser encore plus les terroristes contre les intérêts français, et, vraisemblablement, contre les cinq otages détenus par cette engeance. On avait déjà peu d'espoir de les retrouver vivants.
Les traductions de cette perception sont diverses, d'un ministère à l'autre. Le quai d'Orsay déconseille (enfin) de séjourner au Niger. Tandis qu'à la Défense, Alain Juppé a décidé de switcher son étape gabonaise, prévue demain, au profit du Niger (1).
Selon Jean Guisnel, le général Frédéric Beth, GCOS, l'y a déjà précédé. Le déplacement du GCOS sur un théâtre, en plein milieu d'une opération, est suffisamment rare pour être noté.
(1) il rallierait le Tchad mardi comme prévu.
Opération au Niger : la DGSE pas engagée sur place
La DGSE n'a pas engagé ses ressortissants dans l'opération qui a mené, hier à l'élimination du groupe terroriste à l'origine d'un enlèvement de deux Français. Cette affaire semble avoir été menée par les seuls éléments du commandement des opérations spéciales (COS), comme semblaient l'indiquer les premiers éléments.
In memoriam : CCH Hervé Guinaud (RICM)
Le caporal-chef Hervé Guinaud, 42 ans, avait 12 missions outremer en 22 années sous les armes, dont trois mandats dans les Balkans, et trois en Côte d'Ivoire.
Il avait rejoint le 1er RIMa comme appelé en 1988, et s'y était engagé deux ans plus tard. Il séjourne au 33e RIMa (1994-1996) puis au RICM, avec des alternances outremer au 23e BIMa (1999-2001) et au 9e RIMa (2006-2008).
Entre 1994 et 1997, il effectue trois séjours en ex-Yougoslavie puis en Albanie, enchaînant sur deux MCD à Djibouti (1998, 2002). Il assurera trois Licorne en Côte d'Ivoire en 2003, 2004, 2009. En 2004, il fut vraisemblablement déployé aux pires heures de la Côte d'Ivoire, quand le RICM est frappé au coeur, à Bouaké, et perd quatre hommes dans le bombardement.
Il avait été déployé avec le BG Richelieu le mois dernier.
Il était marié et père d'un enfant.
Il avait rejoint le 1er RIMa comme appelé en 1988, et s'y était engagé deux ans plus tard. Il séjourne au 33e RIMa (1994-1996) puis au RICM, avec des alternances outremer au 23e BIMa (1999-2001) et au 9e RIMa (2006-2008).
Entre 1994 et 1997, il effectue trois séjours en ex-Yougoslavie puis en Albanie, enchaînant sur deux MCD à Djibouti (1998, 2002). Il assurera trois Licorne en Côte d'Ivoire en 2003, 2004, 2009. En 2004, il fut vraisemblablement déployé aux pires heures de la Côte d'Ivoire, quand le RICM est frappé au coeur, à Bouaké, et perd quatre hommes dans le bombardement.
Il avait été déployé avec le BG Richelieu le mois dernier.
Il était marié et père d'un enfant.
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Deux militaires français blessés au Niger (actualisé)
Deux militaires français ont été "légèrement blessés" dans les combats au Niger, pouvait-on lire sur le site internet de l'EMA, ce samedi soir. On ne connaît pas l'origine des leurs blessures, ni, évidemment, leur(s) unité(s) d'origine : ils appartiennent à deux régiments différents de la BFST. Par principe, le ministère de la Défense ne s'étend pas sur les moyens très spécialisés qu'il met en oeuvre dans les prises d'otages, et encore moins dans la guerre contre AQMI. La seule et rare exception récente de communication proactive ayant été constituée par la libération des otages du Ponant (avril 2008) et la reprise -de haut vol- de la rançons et des ravisseurs présumés en territoire somalien. A l'époque, le CEMA et le chef du cabinet militaire du président de la République (l'amiral Edouard Guillaud, devenu entretemps CEMA) avait présidé un point presse livrant l'essentiel de la chronologie.
samedi 8 janvier 2011
Niger : des précisions sur BFMTV
Une interview en direct du porte-parole de l'EMA sur BFM TV a livré, en milieu de soirée, quelques précisions sur l'enchaînement des évènements, au Niger. Le colonel Thierry Burkhard (1) a confirmé et précisé l'information de ce blog, évoquant la relocalisation du groupe de ravisseurs par un Atlantique 2, "en fin de nuit" dernière. L'officier a aussi affirmé que "tout laisse à penser que nos deux ressortissants "ont été exécutés par les terroristes", et évoque une "intervention des forces françaises coordonnées avec les forces nigériennes".
(1) visible sur www.bfmtv.fr, et audible ici, sur RFI.
(1) visible sur www.bfmtv.fr, et audible ici, sur RFI.
Un caporal-chef du RICM tué en Kapisa (actualisé dimanche 10h)
Un 53e soldat français est mort en Afghanistan aujourd'hui en fin de journée : il s'agit d'un marsouin du RICM de Poitiers, tué par une explosion intervenue dans une zone entre les parallèles 42 et 46 (bordés par deux COP), en vallée de Tagab. Il était marié et père d'un enfant son identité doit être révélée ce dimanche vers 10 heures.
Ce caporal-chef a été tué par une "déflagration" de nature encore non connue, qui a également blessé quatre de ses camarades. Le militaire guidait sur la route un VAB ELI (réparation tactique) du BG Richelieu quand l'explosion l'a touché. Deux des blessés, dans le véhicule, ont été commotionnés, deux autres à l'extérieur, ont été touchés par des éclats.
L'équipe médicale sur place n'a pas pu sauver le blessé, un mécanicien qui était venu avec son équipe dépanner un véhicule d'observation d'artillerie engagé dans une opération de sécurisation avec les forces afghanes.
C'est la première perte enregistré par le régiment, en Afghanistan, la première du BG Richelieu, arrivé en décembre en Surobi, et la première de l'année.
Les VAB ELI sont customisés par les maintenanciers pour pouvoir aller dépanner des véhicules en difficulté hors des FOB. L'ELI peut sortir aussi bien lors d'une opération de grande ampleur, dans un but préventif, qu'en réactif, avec la Quick reaction force (QRF). Ces véhicules effectuent en général plusieurs sorties par semaine, souvent particulièrement risquées, puisqu'on estime qu'un véhicule à l'arrêt plus de quinze minutes à toutes les chances de se faire attaquer par les insurgés, et c'est particulièrement vrai en vallée de Tagab. Il n'est pas rare que les maintenanciers se servent de leurs armes.
Un maintenancier du BG Bison (35e RI), l'adjudant Hervé Enaux, avait déjà été tué en Surobi, le 31 août dernier, dans un accident de circulation.
Le RICM déploie en Afghanistan 80 marsouins issus du 2e escadron "Les Centaures", sur AMX10RCR, VAB T2013 et VAB-TOP. Une partie d'entre eux sont déployés sur le COP Hutnik.
Le RICM compte 950 militaires : un de ses escadron, le 4e, est actuellement déployé au Tchad avec le chef de corps, le colonel Marc Conruyt.
Le régiment avait enregistré ses dernières pertes en Côte d'Ivoire, le 6 novembre 2004, dans le bombardement de Bouaké : quatre de ses marsouins avaient alors été tués, et plusieurs autres blessés. En Bosnie, il avait perdu plusieurs militaires, dont un médécin-capitaine.
Ce caporal-chef a été tué par une "déflagration" de nature encore non connue, qui a également blessé quatre de ses camarades. Le militaire guidait sur la route un VAB ELI (réparation tactique) du BG Richelieu quand l'explosion l'a touché. Deux des blessés, dans le véhicule, ont été commotionnés, deux autres à l'extérieur, ont été touchés par des éclats.
L'équipe médicale sur place n'a pas pu sauver le blessé, un mécanicien qui était venu avec son équipe dépanner un véhicule d'observation d'artillerie engagé dans une opération de sécurisation avec les forces afghanes.
C'est la première perte enregistré par le régiment, en Afghanistan, la première du BG Richelieu, arrivé en décembre en Surobi, et la première de l'année.
Les VAB ELI sont customisés par les maintenanciers pour pouvoir aller dépanner des véhicules en difficulté hors des FOB. L'ELI peut sortir aussi bien lors d'une opération de grande ampleur, dans un but préventif, qu'en réactif, avec la Quick reaction force (QRF). Ces véhicules effectuent en général plusieurs sorties par semaine, souvent particulièrement risquées, puisqu'on estime qu'un véhicule à l'arrêt plus de quinze minutes à toutes les chances de se faire attaquer par les insurgés, et c'est particulièrement vrai en vallée de Tagab. Il n'est pas rare que les maintenanciers se servent de leurs armes.
Un maintenancier du BG Bison (35e RI), l'adjudant Hervé Enaux, avait déjà été tué en Surobi, le 31 août dernier, dans un accident de circulation.
Le RICM déploie en Afghanistan 80 marsouins issus du 2e escadron "Les Centaures", sur AMX10RCR, VAB T2013 et VAB-TOP. Une partie d'entre eux sont déployés sur le COP Hutnik.
Le RICM compte 950 militaires : un de ses escadron, le 4e, est actuellement déployé au Tchad avec le chef de corps, le colonel Marc Conruyt.
Le régiment avait enregistré ses dernières pertes en Côte d'Ivoire, le 6 novembre 2004, dans le bombardement de Bouaké : quatre de ses marsouins avaient alors été tués, et plusieurs autres blessés. En Bosnie, il avait perdu plusieurs militaires, dont un médécin-capitaine.
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Niger : des moyens français dans les combats.
Des Français ont été engagés, sans doute dès hier, dans la traque des preneurs d'otages, au Niger qui retenaient deux de nos compatriotes.
Un communiqué du ministère de la défense français l'accrédite, en tout cas : "après un premier accrochage dans la nuit au cours duquel le chef de détachement de la garde nationale nigérienne a été blessé, les terroristes ont poursuivi leur progression en direction du Mali. Alors qu’ils se trouvaient dans la zone frontalière, l’opération engagée, coordonnée avec des éléments français présents dans la région, a permis à ces derniers d’intercepter les terroristes à la frontière avec le Mali et de neutraliser certains d’entre eux. A l’issue de cette action, les corps des deux otages ont été découverts sans vie (1).
Le décollage d'un ATL-2 de la marine, posté depuis juillet au Niger, aurait permis de relocaliser le 4x4 des preneurs d'otages, d'autant plus facilement que les routes du Niger ne doivent pas être très animées, la nuit. Ces avions sont déployés depuis le mois de juillet. Le CEMM avait d'ailleurs, en octobre, expliqué que les trois appareils constituaient 40% de sa ressource patmar disponible du moment.
On peut penser que les éléments français dans la région sont des forces spéciales, dont la présence avait été renforcée, en deux fois, au printemps et à l'été.
Une partie de ces commandos était également prête à verser sur la Côte d'Ivoire, en cas de besoin.
Nulle part les forces spéciales se déploient sans moyen aériens, qui contribuent à leur foudroyance. On peut, sans difficulté, estimer que des hélicoptères et au moins un avion de transport d'assaut étaient disponibles, pour ce genre d'opérations. Et que c'est l'un d'eux qui a ramené les corps de nos compatriotes à Niamey, ce soir.
Même si l'on sait que le ministère de la défense est aussi le ministère de la permanence, il est très étonnant, toutefois, que son communiqué soit sorti avant celui de l'Elysée. Ou du quai d'Orsay.
(1) pour l'instant, et comme ce fut le cas pour Michel Germaneau en juillet dernier, on ne sait pas comment sont morts les otages : par les tirs de leurs libérateurs, ou de leurs geôliers.
Un communiqué du ministère de la défense français l'accrédite, en tout cas : "après un premier accrochage dans la nuit au cours duquel le chef de détachement de la garde nationale nigérienne a été blessé, les terroristes ont poursuivi leur progression en direction du Mali. Alors qu’ils se trouvaient dans la zone frontalière, l’opération engagée, coordonnée avec des éléments français présents dans la région, a permis à ces derniers d’intercepter les terroristes à la frontière avec le Mali et de neutraliser certains d’entre eux. A l’issue de cette action, les corps des deux otages ont été découverts sans vie (1).
Le décollage d'un ATL-2 de la marine, posté depuis juillet au Niger, aurait permis de relocaliser le 4x4 des preneurs d'otages, d'autant plus facilement que les routes du Niger ne doivent pas être très animées, la nuit. Ces avions sont déployés depuis le mois de juillet. Le CEMM avait d'ailleurs, en octobre, expliqué que les trois appareils constituaient 40% de sa ressource patmar disponible du moment.
On peut penser que les éléments français dans la région sont des forces spéciales, dont la présence avait été renforcée, en deux fois, au printemps et à l'été.
Une partie de ces commandos était également prête à verser sur la Côte d'Ivoire, en cas de besoin.
Nulle part les forces spéciales se déploient sans moyen aériens, qui contribuent à leur foudroyance. On peut, sans difficulté, estimer que des hélicoptères et au moins un avion de transport d'assaut étaient disponibles, pour ce genre d'opérations. Et que c'est l'un d'eux qui a ramené les corps de nos compatriotes à Niamey, ce soir.
Même si l'on sait que le ministère de la défense est aussi le ministère de la permanence, il est très étonnant, toutefois, que son communiqué soit sorti avant celui de l'Elysée. Ou du quai d'Orsay.
(1) pour l'instant, et comme ce fut le cas pour Michel Germaneau en juillet dernier, on ne sait pas comment sont morts les otages : par les tirs de leurs libérateurs, ou de leurs geôliers.
Au coude-à-coude
Après des débuts un peu lents, le vote semble s'être emballé en faveur du pilote et pacha de la 32F Stanislas-Xavier Azzis, dans le scrutin organisé par Ouest-France pour désigner le Brestois de l'année. Le marin est au coude-à-coude avec Hélène Frachon, médecin qui a levé le lièvre dans l'affaire du médiator, avec 26% pour chacun.
La vidéo du sauvetage des 13 marins du YM Uranus est consultable sur le site du journal, ici, et on peut encore, pour quelques jours, voter en ligne.
La vidéo du sauvetage des 13 marins du YM Uranus est consultable sur le site du journal, ici, et on peut encore, pour quelques jours, voter en ligne.
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La COMOPS, un "parent pauvre"
Une fois n'est pas coutume, la dernière livraison de la lettre du CDEF, Heracles, livre d'intéressants retex (ouverts), sur un secteur toutefois rarement balayé, la communication opérationnelle ou COMOPS (1).
C'est l'officier communication de la 1ère brigade mécanisée, qui raconte, avec une étonnante liberté de ton, comment elle a oeuvré, lors d'un PCX (exercice de PC) tri-national, associant Français, Américains et Polonais, en Allemagne. Dans un style donc sans langue de bois, le LTN Laetitia Poulet-Coggia écrit ces quelques lessons-learned qui risquent de faire tousser deux-trois praticiens : "employée en soutien des actions, elle (la COMOPS, NDLR) est assez peu souvent intégrée dans les phases de planification et de conduite des opérations. D'ailleurs, le SICF ne lui offre pas réellement de possibilités d'action. (...) Toutefois, comparativement aux possibilités offertes par le SICF pour les actions civilo-militaires, la COMOPS semble être la parent pauvre de la manoeuvre interarmes numérisée".
Là où, constate l'officier, "dans une brigade interarmes US, la COMOPS est intégrée à tous les niveaux dans chacune des phases de l'opération".
Et de constater que les opération de communication et d'information opérationnelles "prenaient le pas sur les opérations de maîtrise de la violence". D'où l'intérêt de totalement les maîtriser, ce qui n'est peut-être pas à la portée de tous les étiquetés.
La conclusion ne manque pas de sel : "à l'heure où les réseaux sociaux impactent la conduite des opérations, il a été très intéressant de voir comment les public affairs officers US emploient ces réseaux, la façon dont ils se servent de la multiplication des émetteurs pour vérifier, contrôler, s'adapter, et réagir dans le seul but de garder l'ascendant sur l'adversaire".
Par chance, la phrase de la semaine -lire ci-contre- permet désormais d'écrire à peu près tout, pour autant que ce soit... vrai.
(1) le général de division Thierry Ollivier, artilleur de formation, a aussi commandé le département médias de la DICOD, avant de prendre la brigade d'artillerie, et le CDEF.
C'est l'officier communication de la 1ère brigade mécanisée, qui raconte, avec une étonnante liberté de ton, comment elle a oeuvré, lors d'un PCX (exercice de PC) tri-national, associant Français, Américains et Polonais, en Allemagne. Dans un style donc sans langue de bois, le LTN Laetitia Poulet-Coggia écrit ces quelques lessons-learned qui risquent de faire tousser deux-trois praticiens : "employée en soutien des actions, elle (la COMOPS, NDLR) est assez peu souvent intégrée dans les phases de planification et de conduite des opérations. D'ailleurs, le SICF ne lui offre pas réellement de possibilités d'action. (...) Toutefois, comparativement aux possibilités offertes par le SICF pour les actions civilo-militaires, la COMOPS semble être la parent pauvre de la manoeuvre interarmes numérisée".
Là où, constate l'officier, "dans une brigade interarmes US, la COMOPS est intégrée à tous les niveaux dans chacune des phases de l'opération".
Et de constater que les opération de communication et d'information opérationnelles "prenaient le pas sur les opérations de maîtrise de la violence". D'où l'intérêt de totalement les maîtriser, ce qui n'est peut-être pas à la portée de tous les étiquetés.
La conclusion ne manque pas de sel : "à l'heure où les réseaux sociaux impactent la conduite des opérations, il a été très intéressant de voir comment les public affairs officers US emploient ces réseaux, la façon dont ils se servent de la multiplication des émetteurs pour vérifier, contrôler, s'adapter, et réagir dans le seul but de garder l'ascendant sur l'adversaire".
Par chance, la phrase de la semaine -lire ci-contre- permet désormais d'écrire à peu près tout, pour autant que ce soit... vrai.
(1) le général de division Thierry Ollivier, artilleur de formation, a aussi commandé le département médias de la DICOD, avant de prendre la brigade d'artillerie, et le CDEF.
Enlèvements de Français : la série continue (actualisé)
La DGSE a dû, vraisemblablement, ouvrir hier soir, ou ce matin, une quatrième cellule de crise, pour monitorer une nouvelle affaire d'enlèvement. Deux Français ont été enlevés hier soir à Niamey (Niger) en public, alors qu'ils dînaient dans un restaurant d'un quartier résidentiel de la ville. Cet établissement est fréquenté par les expatriés.
C'est un commando armé, "à la peau claire" et parlant arabe qui s'est chargé de ce kidnapping particulièrement osé. Outre l'élément qui a procédé dans le restaurant, un autre groupe était posté en recueil avec un 4x4 noir immatriculé au Bénin, à l'extérieur de l'établissement.
Un mode opératoire et des caractéristiques qui rappellent, par bien des aspects, l'enlèvement de Français au Mali, en septembre.
On ignore la profession des deux Français, et si ces dernières peuvent avoir un lien avec l'enlèvement, qui semble avoit été prémédité, un des véhicules ayant été reconnus dans l'après-midi aux alentours du restaurant.
Les premiers témoignages ont été déjà collectés par RFI, une radio en général bien informée sur ce qui peut se passer en Afrique. Même si ce n'est pas toujours très (re-)connu.
Alain Juppé était attendu ce weekend en Afrique, au Gabon puis au Tchad. On peut imaginer que cette actualité nouvelle risque de modifier son programme.
Cet enlèvement porte à dix le nombre de Français kidnappés par des groupes terroristes, dans quatre pays : Afghanistan (un groupe dépendant des talibans), Somalie, Mali (AQMI) et Niger.
On se souviendra que l'ancien ministre des affaires étrangères avait fait une tournée des capitales du Sahel, en juillet, pour s'assurer de la sécurité de nos ambassades, et de nos ressortissants. Depuis, cinq ressortissants ont été enlevés au Mali, deux au Niger, et une ambassade française, à Bamako a été ciblée, mercredi, par une attaque à l'explosif. Une liste un peu trop longue.
C'est un commando armé, "à la peau claire" et parlant arabe qui s'est chargé de ce kidnapping particulièrement osé. Outre l'élément qui a procédé dans le restaurant, un autre groupe était posté en recueil avec un 4x4 noir immatriculé au Bénin, à l'extérieur de l'établissement.
Un mode opératoire et des caractéristiques qui rappellent, par bien des aspects, l'enlèvement de Français au Mali, en septembre.
On ignore la profession des deux Français, et si ces dernières peuvent avoir un lien avec l'enlèvement, qui semble avoit été prémédité, un des véhicules ayant été reconnus dans l'après-midi aux alentours du restaurant.
Les premiers témoignages ont été déjà collectés par RFI, une radio en général bien informée sur ce qui peut se passer en Afrique. Même si ce n'est pas toujours très (re-)connu.
Alain Juppé était attendu ce weekend en Afrique, au Gabon puis au Tchad. On peut imaginer que cette actualité nouvelle risque de modifier son programme.
Cet enlèvement porte à dix le nombre de Français kidnappés par des groupes terroristes, dans quatre pays : Afghanistan (un groupe dépendant des talibans), Somalie, Mali (AQMI) et Niger.
On se souviendra que l'ancien ministre des affaires étrangères avait fait une tournée des capitales du Sahel, en juillet, pour s'assurer de la sécurité de nos ambassades, et de nos ressortissants. Depuis, cinq ressortissants ont été enlevés au Mali, deux au Niger, et une ambassade française, à Bamako a été ciblée, mercredi, par une attaque à l'explosif. Une liste un peu trop longue.
vendredi 7 janvier 2011
On redonne les Bérets Verts
L'ETRACO, l'emblématique embarcation commando : l'aboutissement de plusieurs mois de travail, avant d'embarquer (crédit : Jean-Marc Tanguy)
Alors qu'ils n'ont sans doute jamais été autant engagés en opérations, et sur des théâtres aussi différents, il n'est sans doute pas inutile de regarder à nouveau "A l'école des bérets verts" (sur la TNT, dans une poignée de minutes) qui présente la façon dont les commandos marine sont recrutés (1). Ce documentaire, tourné par Stéphane Rybojad (2) lève quelques lieux communs sur cette élite de marins, tout en présentant le processus de sélection, réputé parmi les plus éprouvant, et un de ses légendaires instructeurs, Marius, sans oublier les célèbres "moraline" et "motivex".
Des commandos marine sont, ce n'est plus un scoop, déployés en Afghanistan où un des leurs, le SM Jonathan Lefort, a été tué, le mois dernier, et un autre blessé. Des marins sont aussi intégrés dans les forces spéciales engagées en Afrique occidentale, en soutien de multiples opérations en cours. Enfin, ils sont, et c'est encore plus évident, engagés dans la lutte contre la piraterie, en Océan Indien, et, régulièrement, contre les narcotrafiquants.
Le niveau de déploiement actuel des Commandos, qu'on vient d'illustrer en quatre lignes, rendrait aujourd'hui particulièrement complexe les questions de relève, si tous ces engagements devaient perdurer dans la durée. Les six Commandos et leur état-major ne regroupent pas plus de 500 marins, ceci expliquant sans doute aussi le cela.
(1) il sera suivi d'un documentaire (rediffusion) sur le COS.
(2) réalisateur du film de cinéma Forces Spéciales, mettant en scène des commandos du COS dans un pays chaud, notamment des marins.
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Recrutement
L'assaut en avant-premières
Le film l'Assaut, qui raconte l'opération de libération d'otages menée par le GIGN à Marignane sera visible en avant-première, dans certains cinémas Gaumont et Pathé le 17 janvier prochain, près de deux mois avant sa sortie nationale, le 9 mars
Certaines avant-premières ont déjà eu lieu, ces derniers mois, notamment lors d'un festival cinématographique en province.
L'affiche du film (crédit : Gaumont/Pathé) montre une chenille de gendarmes du GIGN, en progression dans une cabine d'avion.
N'ayant pas pu visionner ce film de 95 minutes, ce qui peut sembler bref pour une telle opération, il m'est difficile de donner un avis. Un vétéran de Marignane qui l'a vu l'a trouvé assez fidèle. La bande-annonce, disponible sur internet est un peu longue à démarrer.
L'assaut est inspiré du livre éponyme, écrit par l'ancien chef de groupe Roland Montins. Le tournage a été décalé à plusieurs reprises, ce qui explique le retard pris dans le projet. Le film sera ainsi projeté plus de 16 ans après les faits réels (24-26 décembre 1994).
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