Une des premières femmes à intégrer Saint-Cyr, Dominique Vitte avait été aussi la première à se
voir confier un régiment dans l'arme des transmissions, celle qu'elle avait rejointe, à l'issue de Coëtquidan.
Comme toutes les premières, Dominique Vitte aura esssuyé quelques plâtres, et dit-on, peu lui aura été épargné.
Elevée à la dure à l'école des officiers, goûtant la rangers et sans lâcher, elle avait donc reçu, symbole (?), les commandes d'un régiment promis à... dissolution, le 18e RT, avant d'aller embrasser une autre de ses spécialités, le renseignement, à la DPSD (devenue DRSD).
Placée sous les feux de la rampe du fait des gros soucis de contre-ingérence de ces dernières années (les Russes, les Chinois, le terrorisme islamique et même, les... Américains), la DRSD a plutôt satellisé ses hauts potentiels. Mais l'une d'elles avait donc été oubliée dans la liste.
Les étoiles qui lui sont confiées, avec un gros peu de retard par rapport à la moyenne de bien des hommes, récompensent donc un parcours plutôt riche, pas toujours public, mais néanmoins riche.
Devenu général de brigade, elle sera commandant adjoint du territoire national, une entité créée par le général Bosser. Lui aussi ancien de la DRSD.
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