La gendarmerie diffuse depuis quelques jours une alerte en direction des tireurs sportifs, afin de leur faire
prendre conscience d'un risque de recel sur des viseurs de qualité militaires qui pourraient être mis en vente sur le marché parallèle. Dans un document de cinq pages, une grosse vingtaine d'équipements sont illustrés, et présentés comme ayant été volés "début juin". Les quantités, pas plus que le mode opératoire utilisé pour les voler, ne sont pas données dans ce document.
Evidemment, aucune unité n'est non plus nommée dans ce document, mais si certains matériels sont assez communs (Scrome J4, jumelles Steiner, lampes et poignées Surefire), d'autres le sont nettement moins, comme les aides à la visée ANPEQ-15, des Aimpoint, des Afocalx4 pour OB-70, ou encore, des Trijicon ACOG et des MSP pour 12,7 mm. Toutes ont évidemment vu du pays avant de disparaître de la circulation (1).
Aucune communication officielle n'a accompagné ce vol, évalué à plusieurs millions d'euros.
L'armée de terre connaît une série un peu difficile sur le front des faits divers, avec, en l'espace de moins d'une semaine, plusieurs arrestations de militaires dans des affaires apparemment non liées. Derniers en date, deux légionnaires ont été arrêtés samedi en train de vendre des PM Skorpion (un modèle qui n'est pas utilisé ni dans la Légion ni dans l'armée de terre), à Marseille. Ils ont été mis en examen et écroué hier.
(1) et qu'il va falloir vite remplacer.