Des 970 actuels effectifs budgétaires estampillés comme communicants au ministère, il ne devrait en rester
qu'un peu plus de 600 (dont environ 140 à la DICOD)... Mais ce niveau ne sera atteint qu'en 2019, alors qu'une véritable tonte de la filière a été un temps envisagée, et devait être réalisée dans des délais très brefs. Ce palier de décompression traduit une approche pacifiée du sujet, alors que le nouveau DICOD a commencé à présenter sa réforme en interne. Des groupes de travail doivent être lancés à la rentrée dans l'optique du Balardgone.
Des éléments fuitent, ici où là. A ce jour, il ne semble pas prévu de faire disparaître toutes les publications papier du ministère, ce qui aurait pourtant eu une vertu écologique. Mais une reprise en main, pour ne pas dire une professionnalisation semble inéluctable. Partant sans doute du principe que l'on n'est jamais mieux servi que par soi-même, le nouveau DICOD et ancien journaliste a lui-même interviewé le DGA, dans un entretien paru dans le dernier numéro d'Armées d'Aujourd'hui (ADA). La disparition d'ADA que semblent redouter les uns n'est donc peut-être pas pour septembre.
Autre production de la DICOD, le journal de la défense bute lui et au moins sur un évident problème de diffusion. Mais il est vrai que les grandes chaînes ne se battent pas pour l'héberger non plus, il y a sans doute de vraies raisons à cela. Le ton des sujets par exemple, et le fait qu'entre deux guerres et deux 14-juillet, les patrons des chaînes ne s'intéressent pas forcément à l'armée française.