Cela ressemble à une opex, cela a le goût de l'opex, mais ce n'est pas une opex. Après mes révélations de la
semaine dernière, j'ai demandé des éléments à l'EMA et à l'armée de l'air sur les disparités de rémunération sur Air Baltic, la mission que tient la France dans le cadre de l'OTAN, en Lituanie. L'EMA assure que cette mission n'est pas classée parmi les opex, même si pourtant, sur son site internet, Air Baltic est classée parmi ces mêmes opérations, entre le Kosovo et Boali. Décoller pour intercepter des avions russes avec des chasseurs armés peut d'ailleurs être qualifié d'une mission opérationnelle, 11 brèves y ont d'ailleurs été consacrées, depuis la fin avril, sur le site internet "opérations" de l'EMA.
C'est la quatrième fois que cela arrive, et pourtant, c'est bien la première que les militaires de l'armée de l'air n'ont pas de bonifications. L'EMAA explique que les personnels ont été prévenus "avant" de cette clause. L'objectif étant bien de contenir la masse salariale (je suis prêt à livrer quelques pistes pour le faire si on me consulte...). Le niveau de surcoûts opex de 2013 (fin de l'Afgha, Serval, etc) y étant peut-être pour quelque chose.
Aucune vraie raison n'est par contre donnée sur le fait que les gendarmes ou les personnels médicaux disposent, eux, de bonifications liées à cette mission. Chacun fait, finalement, comme il lui plaît, dans cette formule de rémunération différenciée : fermez le ban !
