C'est une société française CPS, filiale de Safran, qui a remporté le marché des cartes électorales
maliennes, selon le député Christophe Guilloteau, qui a exhibé une de ces cartes (factice, évidemment) à la fin de la présentation du rapport d'information sur Serval. Elle se présente sous la forme d'une carte de crédit, et 8 millions ont été confectionnés à partir de 33 millions de données, assure le député, bien placé pour dérouler la fiche technique : ces cartes ont été produites dans sa circonscription.
Le contrat de 15 millions d'euros a été financé par l'UE.