l'apprend : le poste de n°2 de SHAPE reste aux mains des Français, le général Hugues Delort-Laval (55 ans), succédant au général Michel Yakovleff.
Un cavalier para succède donc à un cavalier Légion.
Pas toujours très utile ni même visible après la chute du mur, l'OTAN prend un peu de relief avec le retour de la Russie, dans les airs, sur terre, et en mer. Y envoyer un profil solide, sans doute un des généraux les plus brillants de l'armée de terre, au coeur du système est donc particulièrement utile pour la France et n'est pas un message à sous-évaluer.
Né à Toulon, issu de la cavalerie, le général Delort-Laval a commandé le 1er RHP, une pépinière à généraux, qui avait vu ses premiers pas de jeune officier sorti de Saint Cyr. Il fut aide de camp de deux CEMA (Lanxade, Douin) mais aussi en opex, Tchad, Centrafrique, Balkans (quatre fois) et en Côte d'Ivoire à la tête de son régiment.
Le plus jeune général de France à l'issue de son séjour au cabinet du ministre de la défense, il avait reçu les rênes de la très prisée brigade des forces spéciales (2009-2011), traditionnellement confiée à un ancien de la même BFST.
Le général Delort-Laval avait ensuite servi au Liban pendant un an, comme patron de l'opération Daman et chef d'état-major de la Finul II.
Dans la droite ligne de son école de guerre à Bracknell en 1997-1998, il a également mené une carrière dans les relations internationales, notamment comme sous-chef à l'EMA qui l'ont naturellement amené à ce poste OTAN.
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