Le prochain Paris-Match (sortie 29 novembre) consacrera un papier au PTSD d'un ancien commando du COS. Ce militaire, qui vient de quitté l'armée après une vingtaine d'années de service évoque aussi bien cette blessure morale, que les difficultés de reconversion et de prise en charge par les pensions qui vont avec (1). Un cas qui risque de déstabiliser un peu le tableau idyllique dressé par les derniers sujets de presse lus sur ce sujet ces derniers semaines.
L'auteure du sujet est le même que celui d'un sujet consacré au PTSD, qui doit sortir cette fois dans une émission de France 3, le 4 décembre.
Encore moins que pour la totalité des militaires, aucun indicateur précis ne permet d'évaluer le nombre de cas réel de PTSD parmi les forces spéciales. Même si l'on peut penser que les situations particulièrement violentes que rencontrent de façon répétée ces personnels, qui ont en plus interdiction d'en parler avec leur environnement familial, ont vraisemblablement généré plus d'un cas, rien que sur les dernières opérations, comme en Afghanistan.
(1) 15 mois après l'ouverture de son dossier, cet ayant droit n'a toujours pas pu faire aboutir sa démarche.