Alors que les cadences sont plutôt basses pour équiper les trois BPC français, Moscou semble lui résolu à investir dans l'EDA-R, développé par CNIM. C'est en tout cas le sens d'une déclaration de l'ambassadeur français à Paris effectuée jeudi, Alexandre Orlov, cité par l'agence russe RIA-Novosti.
Pour le moment, aucun chiffre n'a été cité, tant sur le montant du contrat que sur le nombre d'embarcations. Ni sur le lieu où ils seront fabriqués, Moscou souhaitant sans doute assembler lui-même ces engins, de fait indissociables des deux BPC qu'il a achetés à la France.
Pour l'instant, la Russie est le seul client export du BPC et de l'EDA-R, dont leurs fabricants escomptaient pourtant de meilleurs résultats de ventes à l'étranger.