Sur les remboursements de vols gouvernementaux effectués par les ministères, le Trésor prélève 30% (1) à son profit et sans explication, a révélé le député Louis-Giscard d’Estaing, lors de la discussion budgétaire. Le budget de la défense n’est ainsi, sans raison, que remboursé à 70% de ses facturations. Pourtant, déjà, elle-mêmes amputées d’un décote par rapport au coût réel de l'emploi des appareils.
Le député de la commission des finances révèle également que le ministère de l’écologie est le plus lent à rembourser sa dette en matière de vols gouvernementaux. Ce ministère a dépensé en 2009 en vols gouvernementaux 366.837,52 euros, soit autant que le commerce extérieur, dont la vocation est pourtant de représenter la France à l’étranger.
Mais également, détail truculent, que Matignon et les secrétariats d’état afférents n’ont quant à eux pas réglé leur dette pour 2009… Attendant, dit le député, que les règles soient clarifiées par... Matignon.
Enfin, et même s’il ne s’agit que d’une confirmation, l’utilisation de l’ETEC par la DGSE est évoquée. La facturation est, pour des raisons de discrétion, assurée par le compte de l’Elysée.
(1) La dîme, impôt moyenâgeux, amputait de 10% les revenus des Français. La trime (à ne pas confondre avec le trim…), un néologisme dont je revendique la paternalité, ce serait trois fois plus, donc 30%...