C'est sans doute le résultat d'une politique de communication pour le moins tiède : l'ALAT aurait actuellement beaucoup de mal à trouver aujourd'hui des pilotes dans le recrutement officier sous contrat qui lui conviennent.
Pourtant, le flot de recrutement annuel serait relativement limité : on nous évoque une vingtaine de personnels chaque année (1), ce n'est donc pas le bout du monde. Et d'autant plus que les vaches maigres et les appareils rustinés devraient peu à peu s'estomper, avec la montée en puissance du Tigre et du NH90.
Le recrutement est une dimension essentielle : pour l'avoir négligé, l'ALAT avait eu déjà d'énormes tensions sur sa population de mécaniciens. Tensions qui n'ont pas, d'ailleurs, totalement disparu.
(1) l'ALAT, qui ne conteste pas des difficultés, estime pour sa part ce chiffre à 60 pilotes. L'essentiel des difficultés ne reposant "pas sur les flux d'entrées", mais sur un nombre élevé -et non expliqué- "d'échecs" durant le cursus de formation.