On me rapporte qu'ici ou là il n'est plus possible de pouvoir consulter ce blog sur certains lieux de travail, depuis quelques jours. Peut-être un problème informatique, qui sait (2).
Coïncidence particulièrement troublante, ces donc problèmes sont apparus depuis que j'ai pris position pour soutenir ma consoeure Aude Leroy, qui était injustement ciblée pour un sujet consacré aux blessés de l'Afghanistan (1). Un dossier qui ne faisait pas le tour du sujet -vaste-, mais qui avait le mérite de l'évoquer, à un moment où toutes les rédactions ne se passionnent pas pas pour ce sujet.
Après m'avoir un peu abattu, je dois le dire, ce, comment dire, "désordonnement informatique" me fait maintenant sourire. Je rappellerai seulement que le métier de journaliste ne consiste pas qu'à annoncer les bonnes nouvelles. Penser le contraire témoigne d'une culture démocratique particulièrement basse.
Pour que tous les internautes en soient bien conscients, je n'actualiserai pas, sauf mauvaise nouvelle, cette page d'ici lundi.
(1) les mouvements d'humeur envers la presse se multiplient ces dernières années. Est-ce un bon exemple, le directeur de TTU liait dans un récent numéro la révélation d'annonces de réduction d'effectifs -les fameux 54.000- à la réduction... d'abonnements par le ministère de la Défense. Par ailleurs, deux associations de journalistes -mais pas celle regroupant ceux suivant la Défense- annoncent engager des démarches communes pour mieux analyser, et au final, espère-t-on, lutter contre ces atteintes au travail des journalistes.
(2) En tout cas à Lisbonne, à l'OTAN, ca marche...