C'est le député Jean-Louis Bernard, rapporteur des forces terrestres à l'assemblée nationale qui l'écrit : la diponibilité du Tigre n'est pas au meilleur de sa forme. Elle est même "5 points en-dessous du seuil minimal de 45% fixé par l'EMAT". Le député évoque des problèmes bien connus de disparité du parc à l'EFA, au Luc, mais aussi, et on en avait moins entendu parler, "des retards des retards dans les livraisons des pièces de rechange et quelques incidents techniques sur les appareils et équipements nécessitant l’immobilisation de la machine".
En tout état de cause, à 40%, la disponibilité de cet appareil qui vient d'entrer en service reste parmi les plus faibles dans le parc des aéronefs français. En fait, juste derrière le Caracal Air (un petit 50% selon Jean-Claude Viollet, rapporteur air) qui lui connaîtrait des "phénomènes vibratoires" et des soucis de "corrosion". Après les vitres qui se fissurent -problème rencontré par l'ALAT, en début de carrière-, tout cela fait un peu désordre.
On n'en comprend que mieux la mauvaise humeur des chefs d'état-majors, et notamment du premier, l'Amiral Guillaud, sur ces problématiques de (non-) disponibilité.
PS : la dispo des Tigre avait déjà été pointée du doigt l'an dernier.