C'est le propre patron de l'armée de terre qui le reconnaît, on casse trop de matériel dans son armée. Voilà ce qu'il en écrivait, dans le discours qu'il a prononcé le 22 octobre devant les représentants des officiers : " Nous avons trop de casse et trop d’accidents, notamment en opex. J’entends que des efforts conséquents soient rapidement faits pour respecter les guides techniques de mise en oeuvre et d’entretien, y compris en opérations, reprendre la formation à la base lors de la mise en œuvre d’équipements nouveaux, et sensibiliser les jeunes cadres à l’emploi technique et tactique des équipements. Compte tenu de la masse de nos engins, les études de viabilité des axes y compris en opérations doivent faire l’objet d’une attention plus soutenue. Il s’agit dans ce domaine comme dans d’autres, de ne pas faire fi en opérations de ce que l’on a patiemment appris en formation et à l’entraînement !"
Par delà l'évocation du problème -évoqué publiquement pour la première fois-, il demeure difficile de disposer d'une bonne idée de cette "casse". Par delà les cas déjà évoqués, sur ce blog, pour un VBCI à Canjuers et le canon de la mitrailleuse d'un Puma, notamment.