Le chef d'état-major de l'armée de terre est revenu au Sénat, le 3 novembre, sur les péripéties du minidrone DRAC. Pas besoin d'avoir fait de grandes études pour discerner une forme de scepticisme, tout au moins de lassitude. "Le DRAC, sorte de jumelle déportée qui est un bon engin quand il fonctionne, a présenté d'importantes difficultés en matière de décollage et de géo-référencement. Les améliorations apportées par l'industriel concepteur ont permis de l'engager à nouveau en Afghanistan. Techniquement, tout ce qui pouvait être fait l'a été. La décision d'acquérir ou non les 55 derniers systèmes sera prise en décembre prochain, au vu de ses performances, en procédant sans doute à un aménagement de la répartition entre vecteurs aériens et stations au sol".
Selon nos informations, la limitée contractuelle, pour cette commande, pourrait se situer, en fait, en mars 2011. Et le nombre de systèmes envisagé, si commande il y avait, pourrait, de fait, être réduite.