L'ISAF a ouvert une enquête hier à Khas Oruzgan (Oruzgan) pour vérifier les assertions d'habitants du village, à côté duquel une base de l'ANA est installée. Selon la version développée par un communiqué, ce midi, l'ANA et des membres (non identifiés) de l'ISAF ont repéré hier un suspect, avant de tirer des obus de mortier sur cet autochtone qui "collectait des informations et "observait les opérations" depuis un point identifié comme étant la source de tirs de roquettes. Un ou plusieurs obus de la salve seraient alors tombées sur des civils afghans, en tuant (au moins) deux, ce que l'enquête va maintenant s'attacher à vérifier. Les militaires du poste ne se seraient rendus compte de rien : c'est une délégation du village qui les en a informés, deux heures plus tard.
Même si les résultats sont plus spectaculaires et immédiats, les frappes aériennes ne seraient pas, selon de multiples sources, la première cause de dommages collatéraux, dans la population, mais bien des tirs terrestres (armes légères et d'artillerie).
L'Oruzgan est placé sous commandement néerlandais. C'est là qu'opère la 6e OMLT française.