Le général Thierry Caspar Fille-Lambie est depuis samedi le patron de la base interarmées de Djibouti, qui n'en finit pas de démontrer tout son intérêt. Le général est un pur produit du COTAM, avec 6.500 heures de vol à son actif, dont quelques unes au plus fort du pont aérien sur la Bosnie (1992 et 1993). De 1990 à 1998, il a gravi tous les échelons de l'ET 1.64 "Béarn" d'Evreux, jusqu'à le commander. On lui doit notamment les "postures de réaction", équivalent des Guépard de l'armée de Terre. Il séjourne deux ans au CPCO, avant de prendre la base aérienne 123 d'Orléans (souvent présentée comme le prototype, avant l'heure, des actuelles bases de défense, BdD) puis le poste de chef d'état-major du commandement de la force aérienne (CFA), avec des horizons interarmisés, que ce soit en matière d'appuis, ou de mutualisation, avec l'aéronavale par exemple.
Il est également le co-auteur d'un ouvrage sur l'interarmisation du soutien ("rationaliser le soutien général"), avec Hugues Delort-Laval, qui vient, lui, d'être promu général (et COMBFST) et Charles-Henri Leulier de la Faverie du Ché.
Djibouti est précisément un des onze premières bases retenues comme BdD.
Notre photo : le général Caspar Fille-Lambie s'initie au système de ciblage Scarabée, lors de Serpentex 2009, exercice interarmées et interallié qu'il a contribué à développer, pour préparer FAC et chasseurs avant leur déploiement en Afghanistan. L'édition d'hiver a accueilli, outre l'armée de l'Air et l'armée de Terre, des Belges et des Américains. (crédit JMT).